Le livre : L’Analphabète qui savait compter de Jonas Jonasson ; traduit du suédois par Carine Bruy. réédité en poche chez Pocket Best n° 15933 . 8€30. (475 p.) ; 18 x 11 cm
4e de couv :
« Statistiquement, la probabilité qu’une analphabète née dans les années 1960 à Soweto grandisse et se retrouve un jour enfermée dans un camion de pommes de terre en compagnie du roi de Suède et de son Premier ministre est d’une sur quarante-cinq milliards six cent soixante-six millions deux cent douze mille huit cent dix.
Selon les calculs de ladite analphabète. »
Tout semblait vouer Nombeko Mayeki, petite fille noire née dans le plus grand ghetto d’Afrique du Sud, à mener une existence de dur labeur et à mourir jeune dans l’indifférence générale. Tout sauf le destin. Et sa prodigieuse faculté à manier les nombres. Ainsi, Nombeko, l’analphabète qui sait compter, se retrouve propulsée loin de son pays et de la misère, dans les hautes sphères de la politique internationale.
Lors de son incroyable périple à travers le monde, notre héroïne rencontre des personnages hauts en couleur, parmi lesquels deux frères physiquement identiques et pourtant très différents, une jeune fille en colère et un potier paranoïaque. Elle se met à dos les services secrets les plus redoutés au monde et se retrouve enfermée dans un camion de pommes de terre. A ce moment-là, l’humanité entière est menacée de destruction.
L’auteur : Né en Suède en 1961, Jonas Jonasson, ancien journaliste et consultant pour les médias, est l’auteur du Vieux qui ne voulait pas fêter son anniversaire, son premier roman, qui a connu un immense succès dans la trentaine de pays où il a été publié. L’Analphabète qui savait compter est son deuxième livre.
Extraits :
« Puis l’agent se tourna vers le chef limogé.
— Nous avions dit trois mois de salaire en échange de trois candidats, donc, un seul mois car une seule candidate, auquel je soustrais un mois de salaire pour avoir été incapable de dénicher autre chose qu’une gamine de douze ans.
— Quatorze, le corrigea l’intéressée.
Piet du Toit s’en alla sans les saluer, le garde du corps deux pas derrière lui.
La fille qui venait de devenir le chef de son chef le remercia de son aide et l’embaucha sur-le-champ comme bras droit.
— Et Piet du Toit alors ? s’inquiéta son ancien chef.
— Nous changerons simplement ton nom. Je suis sûre que le préposé est incapable de faire la différence entre deux nègres, répliqua la gamine de quatorze ans qui en paraissait douze. »« A mesure que Nombeko grandissait, elle vidait davantage de tonneaux, et son salaire se mit à couvrir d’autres besoins que le solvant. Sa mère put donc compléter sa médication journalière avec des cachets et de l’alcool. Sa fille, qui se rendait compte que cela ne pouvait pas continuer ainsi, expliqua à sa mère qu’elle devait choisir entre le sevrage et la mort.
Sa mère acquiesça ; elle avait compris.
Il y eut foule à ses funérailles. En ce temps-là, de nombreux habitants de Soweto se consacraient principalement à deux activités : se suicider à petit feu et rendre un dernier hommage à ceux qui venaient de réussir»
Je n’avais pas vraiment accroché à la lecture de « Le Vieux qui ne voulait pas fêter son anniversaire » après peut-être que celui-ci me plairait en tout cas, le titre me fait sourire 🙂
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Oh mince, les deux sont un peu bâtis sur le même modèle, juste le propos diffère.
Et j’aime bien les démonstration par l’absurde de l’auteur aussi 😉
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Il semble t’avoir convaincue celui-ci Ge, et malgré les sujets sérieux qu’on y croise, le tout à l’air traité avec humour, c’est toujours agréable. Merci pour la découverte. 🙂
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J’ai adoré aussi son tout premier roman Ludivine, « Le vieux qui ne voulait pas fêter son anniversaire » c’est un petit bonbon acidulé à souhait
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J’en prend bonne note Ge, il me semblait bien que je l’avais aperçu sur le Collectif justement. 🙂
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merci à toi 😉
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😘
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Cela fait une éternité que ce roman est dans ma PAL – comme tant d’autres, il va falloir que je l’en sorte 😉
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