Comme une image, Magali Collet

La double Chronique sur Collectif Polar

Après Dany ce matin c’est Jean Paul qui nous parle du dernier polar de Magali Collet


Le livre : Comme une image de Magali Collet – Paru le 06/10/2022 chez Taurnada – collection Le tourbillon des mots – 9.90 € . (256 pages) ;  11 x 18 cm

4ème de couverture :

Lalie a 9 ans, un teint de pêche et des joues roses. Elle a aussi deux frères et des chatons, une belle-mère et deux maisons.
C’est une enfant intelligente et vive, une grande sœur attentionnée et une amie fidèle.
C’est la petite fille que chacun aimerait avoir.
D’ailleurs, tout le monde aime Lalie.
Tout le monde doit aimer Lalie.
C’est une évidence.
Il le faut.

L’auteure : Magali Collet est une auteure française née en 1972 à Colombes, dans les Hauts-de-Seine. Elle vit en Picardie depuis près de vingt ans. C’est une passionnée des mots ; elle écrit des poèmes, des nouvelles ou des chroniques depuis de nombreuses années. Sa sensibilité à la cause des femmes, celles qui souffrent de ne pouvoir échapper à leur condition, apparaît en filigrane dans tous ses écrits. Avec son premier roman, la Cave aux poupées, publié aux éditions Taurnada, elle plonge ses lecteurs dans les fosses ténébreuses des âmes, pleines de violences, d’angoisses mais aussi d’un profond désir de rédemption. 

 Retrouvez les ressentis de Jean Paul ci-dessous : 

La cave aux poupées

Les yeux d’Iris

 

 

Extraits :
« J’aime regarder les photos de papa et maman quand ils étaient jeunes… Celles de leur mariage ou celles de ma naissance. J’aime aussi me voir bébé, avec des couches et les joues toutes roses. Tout le monde dit que je suis jolie, alors, je sais que je le suis. C’est un peu comme le soleil. Il se lève chaque jour et c’est normal, et bien moi, c’est pareil. Je ne me pose pas la question. Je suis jolie. »
 
« Je n’aime pas le changement, je n’ai jamais aimé. Alors, je cache ce que je suis vraiment. Je m’arrange pour glisser quelques erreurs de temps en temps dans mon travail, j’essaie de poser des questions dont je connais la réponse, parce que j’ai vite compris qu’il ne fallait pas être à l’écart d’un groupe. La classe, c’est une meute, comme les loups. Quand un enfant est à l’écart du groupe, il ne peut plus y revenir. »
 
« Je pose mon sac sur une chaise et me promène dans les allées en touchant les livres. Ils ont toujours eu le pouvoir de me calmer. Rien que de les voir et de les sentir, ça m’aide à respirer. Ils n’enlèvent pas ma colère, mais ils me permettent de me concentrer sur autre chose. »
 
« Il a encore fallu que je lui raconte mon week-end en détail. Ça me saoule, mais c’est toujours comme ça. Je l’ai fait pour avoir mon cadeau d’anniversaire et la paix. Ça valait le coup. Maman est Abuelita m’ont offert un ordinateur portable. C’est chouette. Un chien et un ordi, c’est l’avantage d’avoir des parents divorcés. »
 
« Les ombres sur les murs sont le reflet de son mal-être. Depuis qu’elle a trouvé le petit corps inanimé, depuis qu’on le lui a arraché des bras, elle manque d’air. Elle se noie dans sa douleur. Rien ne pourra colmater le vide de son cœur, de sa tête et de son corps. C’est une sensation physique. Le manque est physique. »
 

 

Le ressenti de Jean-Paul

Bonjour à toutes et à tous…

 Connaissez-vous Magali Collet ?

 Magali Collet n’est plus une nouvelle auteure. Elle en est à son troisième roman.

Après “La cave aux poupées” et “Les yeux d’Iris”, qui m’avaient vraiment embarqués, en ayant mis déjà la barre bien haute, elle nous propose aujourd’hui “Comme une image”…

 Magali, je l’ai toujours vu “tout sourire” et très rayonnante… Regarder bien sa photo, jouant de ses yeux malicieux…

Mais justement…

Qui donc se cache derrière ce sourire si bienveillant ?

 “Comme une image” est une bombe !

Magali s’attaque à un sujet tabou qui forcément risque de choquer, mais elle le fait tellement bien…

La couverture est magnifique et donne, je trouve le ton du récit encore une fois lu d’une seule traite ! Les chapitres sont très courts, et s’enchaînent à toute vitesse, mes yeux allaient parfois plus vite que ma pensée, voulant anticiper sur les mots qu’ils liaient les uns aux autres, comme si j’étais en apnée ou téléguidé, c’est terrifiant !

 Mais comment fait-elle ?

D’où lui est venue l’idée de ce roman qui m’a fait froid dans le dos à plusieurs reprises ?

Un sujet si délicat, demandait une parfaite maîtrise.

Magali l’a fait !

…et cette fin ouverte !

 Lalie est une petite fille de 9 ans. Elle est très jolie. Toutes les personnes se retournent sur son passage, elle y est tellement habituée, que c’en est même devenu normal… Mais elle est surtout très intelligente et fait tout son possible pour le cacher à son entourage…

Lorsque ses parents se séparent, elle souffre du “départ” de son père, qu’elle ne voit plus qu’un week-end sur deux. Elle a surtout du mal à trouver un réel lien affectif avec ses deux petits frères nés à quelques mois d’écart.

 Lalie est-elle triste ?

Se sent-elle seule ?

Elle a du mal à gérer ses émotions alors que ses parents n’ont plus d’yeux que pour les deux nourrissons.

À quoi cela sert d’avoir des frères ?

Mais souvenez-vous, Lalie est une enfant très intelligente…

 Coup de cœur pour ce thriller psychologique !

Je n’avais jamais rien lu de tel.

 

Un grand merci à Joël Maïssa des éditions Taurnada, pour l’envoi en service de presse, de ce roman qui je l’espère bien, va faire du bruit !

12 réflexions sur “Comme une image, Magali Collet

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