Des meurtres qui font du bien, Karsten Dusse

Le livre : Les meurtres zen Volume 1, Des meurtres qui font du bien : un roman policier décéléré de Karsten Dusse. Traduit de l’allemand par Jenny Bussek. Paru le 22 septembre 2022 chez Le Cherche Midi Thriller dans la série Les meurtres zen. 19€90. (397 p.) ; 22 x 14 cm

4e de couv :

On vous le promet : pas un livre ne vous détendra autant cette année !

Vous êtes anxieux, tendu, surmené ? Vous êtes décidé à lever le pied, à prendre enfin du temps pour vous ?

La méditation de pleine conscience est ce qu’il vous faut.

Sous la pression de sa femme excédée d’avoir à supporter un mari trop stressé, Björn Diemel a résolu de sauter le pas et de consulter un coach. Il espère mettre fin aux tensions qui l’habitent et retrouver la paix intérieure.

Mais quand, comme lui, on est avocat du crime organisé et que notre principal client est un mafieux aussi dangereux qu’imprévisible, il est parfois difficile de dire stop et de se débarrasser de ce qui nous encombre.

À moins de trouver une solution vraiment radicale… pour éliminer tout ce qui nuit à notre sérénité. Et enfin profiter du moment présent.

Ce thriller contemplatif, désopilant et explosif, premier volume des aventures de Björn Diemel, a été un véritable phénomène éditorial en Allemagne, où il est resté pendant plus d’un an en tête de la liste des meilleures ventes du Spiegel. Bientôt adapté par Netflix, il a donné naissance à un genre nouveau, mêlant crime et bien-être. On vous le promet : pas un livre ne vous détendra autant cette année !

 

L’auteur : Karsten Dusse est allemand, il est né à Essen le 30 avril 1973. Il est avocat. Des meurtres qui font du bien est son premier roman. Sa série s’est déjà vendue à plus de deux millions d’exemplaires. Netflix a mis une option dessus…

 

Extraits :
« Avant toute chose : je ne suis pas quelqu’un de violent. Au contraire. Je ne me suis jamais battu de ma vie, par exemple. Et je n’ai tué mon premier homme qu’à quarante-deux ans. Ce qui, dans mon milieu professionnel actuel, est plutôt tardif. Bon, il est vrai qu’une semaine après, j’en étais déjà à presque six meurtres.
J’imagine que ça doit vous choquer. Mais tout ce que j’ai fait, je l’ai fait pour de bonnes raisons. C’est la conséquence logique d’un cheminement vers la pleine conscience. Pour concilier travail et vie de famille. »
« Elle voulait récupérer le jeune homme équilibré, ambitieux et plein d’idéaux dont elle était tombée amoureuse dix ans plus tôt. Si, à un moment quelconque, j’avais osé dire à ma femme que j’aurais bien aimé moi aussi retrouver le corps dont j’étais tombé amoureux dix ans avant, notre mariage se serait terminé là. Avec raison, évidemment. Le temps peut bien sûr laisser des traces sur le corps d’une femme. Mais pas sur l’âme d’un homme, apparemment. Du coup, au lieu que ma femme aille chez le chirurgien esthétique avec son corps, j’ai emmené mon âme à un entraînement à la pleine conscience. »
« Le pardon libère. Surtout celui qui pardonne. La colère et le besoin de vengeance peuvent vous bloquer complètement. En pardonnant à celui qui vous met en rage, vous accédez vous-même à la plus grande des libertés. Si vous arrivez à entrevoir que celui qui vous met tant en colère n’est lui-même qu’une âme blessée, le pardon vous sera plus facile. »

 

Le post-it de Ge

Des meurtres qui font du bien, Karsten Dusse

Je discutais avec une de mes lectrice qui me dis :
– Vous connaissez un auteur allemand qui fait du polar zen ?
– Heu non, pas du tout, mais je peux me renseigner. Par contre je connais « les polars guérisseurs » mais là l’auteure est française.
– Ah ben je veux bien découvrir mais je veux bien aussi que vous regardiez pour le polar zen.
– Ok, ce que veut lectrice, dieu le veut.
Aussi, suite à cette conversation je suis allée à la libraire et j’ai demandé le polar zen allemand que j’avais repéré sur le net juste avant.
Et voilà comment je ne suis retrouvée avec « Des meurtres qui font du bien » de Karsten Dusse »

Mais alors que nous raconte ce « polar zen »

Sous la pression de sa femme excédée qui le trouve trop stressé, Björn Diemel, avocat du crime organisé, consulte un coach pour espérer mettre fin aux tensions qui l’habitent et retrouver la paix intérieure. Il veut aussi pouvoir passer plus de temps avec sa fille Emily qu’il adore. Alors,  afin d’éliminer tout ce qui nuit à sa sérénité, à commencer par son principal client aussi dangereux qu’imprévisible, il met au point une solution radicale.

On peut- dire que le pitch de ce premier roman est plutôt prometteur. Et on ouvrant ce polar, je me suis dit, tiens voilà un nouveau type de cosy crime. Et oui ce genre de roman policier fait un carton actuellement. Alors un de plus…. Et bien je n’avais pas tout à fait tord mais pas entièrement raison. Non « Des meurtres qui font du bien  » c’est encore autre chose. C’est à la fois une histoire de grand banditisme, mais c’est surtout un livre qui nous parle des bienfaits de la méditation de pleine conscience. Et sous couvert de polar, l’auteur, talentueux au demeurant, nous propose ici un livre de développement personnel. Si, si ! Et en plus c’est super bien fait.

C’est emplie de bons conseils que l’on peut mettre en pratique au quotidien, quelques minutes visiblement suffissent pour nous déconnecter de notre vie stressante. J’avoue j’ai testé quelques conseil de monsieur Joschka Breitner, le coach personnel de Björn Diemel. Et ça marche plutôt bien. Du coup tout les petits chefs teigneux et brutal n’ont qu’à bien se tenir, sinon garde à eux. Il se pourrait bien qu’il leur arrive malheur…

Vous l’aurez compris finalement ce presque faux polar est réellement un livre plaisant. Une lecture détente parfaite doublée de sympathiques recommandations pour prendre un peu de recul sur ce monde qui nous demande d’être tout le temps dans la performance et la compétitivité permanente. Et l’autre point positif, c’est que maintenant je déculpabilise d’avoir autant de retard dans mes lectures et mes retours… C’est ça le double effet Kiss Cool de ce premier volume des meurtres zen !

 

Autres extraits :
« Ce devait être une belle femme, autrefois. Absolument persuadée de pouvoir un jour tirer parti de son apparence. Mais ignorant que l’apparence n’est pas tout. D’autant plus quand elle ne s’accompagne d’aucun charme. Les années passant, son degré d’attractivité avait fini par s’ajuster à son manque de charme. Le résultat était une femme acariâtre. Dont la méchanceté accumulée au fil des ans empêchait quiconque de l’aimer. Ainsi elle n’était plus que le dragon de l’accueil. »
« Quand je repense à mon premier meurtre, ce qui m’emplit de joie encore aujourd’hui c’est d’avoir pu apprécier le moment pleinement et sans jugement. Exactement comme mon coach me l’avait, dès notre première séance, donné à voir et à espérer. Mon premier meurtre, commis à la faveur de l’instant, a été la réponse spontanée à mes besoins. Et, vu sous cet angle, un exercice de pleine conscience très réussi. Pas pour l’autre. Mais pour moi. »

Lu dans le cadre de 3 défis littéraires :

 – Le Pumpkin Autumn Challenge 2022 chez Guimause (« La maison Slangsters »)

– Challenge Thriller et polar 2022- 2023 chez Sharon

 – Challenge « Le tour du monde en 80 livres » chez Bidb (Allemagne).

24 réflexions sur “Des meurtres qui font du bien, Karsten Dusse

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