La digue, Blackwater vol 2, Michael McDowell

Le livre : Blackwater : l’épique saga de la famille Caskey Volume 2, La digue de Michael McDowell. Traduit de l’anglais (Etats-Unis) par Yoko Lacour avec la participation de Hélène Charrier. Paru le 22 avril 2022 chez Monsieur Toussaint Louverture. 8€40. (257 p.) ; 17 x 11 cm

4e de couv :

Black Water II

La digue

Tandis que la ville se remet à peine d’une crue dévastatrice, le chantier d’une digue censée la protéger charrie son lot d’imprévus : main-d’oeuvre incontrôlable, courants capricieux, disparitions inquiétantes… Pendant ce temps dans le clan Caskey, Mary-love, la matriarche, voit ses machinations se heurter à celles d’Elinor, son étrange belle-fille, mais la lutte ne fait que commencer. Manigances, alliances contre-nature, sacrifices, tout est permis.

À Perdido, les mutations seront profondes, et les conséquences, irréversibles.

L’auteur : Michael McDowell a été le scénariste de Tim Burton pour Beetlejuice et L’Étrange Noël de Mr Jack. Né en 1950, il est mort en 1999 laissant notamment son roman Calliope inachevé.

Extraits : 
« Elinor n’obligea jamais Frances à nager dans la Perdido, et l’enfant ne lui avoua jamais que ce n’était pas la peur qui l’en empêchait, mais l’étrange familiarité qu’elle éprouvait vis-à-vis de la rivière. Ne comprenant pas ce sentiment, elle craignait de le sonder. En dépit de ses cinq ans, Frances gardait des bribes de souvenirs d’un temps trop ancien pour l’avoir vécu. La Perdido appartenait à ce temps-là, de même qu’un enfant -un petit garçon de l’âge de sa cousine-, avec qui elle se rappelait parfois avoir joué dans le passage entre sa chambre et la chambre d’ami, cette pièce étroite où l’on rangeait le linge. Cependant, pour autant qu’elle le sache, elle n’avait jamais nagé dans la Perdido, et le petit garçon n’était qu’un visage sans nom enfoui dans sa mémoire. »
« Mais certaines choses se faisaient attendre, les connaissances et les amis, par exemple. Aucune femme aussi bavarde qu’elle  ne pouvait se passer d’un cercle social ; elle était, en outre, de celles qui épuisent leurs amis. Il lui en fallait donc un certain nombre afin de pouvoir les user petit à petit, chacun leur tour? Ainsi, l’abrasion qu’elle provoquait avait le temps de cicatriser et d’être oubliée. Elle se hâta de construire un nouveau cercle. »

 

Le post-it de Ge

La digue, Blackwater vol 2 de Michael McDowell

La digue est le deuxième tome de la saga familiale Blackwater. Avec lui on poursuit la série et on vit encore plus intensément les boires et les déboires de la riche famille Caskey. On y retrouve aussi la farouche Elinor.

Cette saga est aussi une chronique d’une petite ville américaine dans les années 20

Perdido, Alabama, 1921. Tandis que la ville se remet difficilement d’une crue dévastatrice, des disparitions inquiétantes se produisent autour du chantier de la future digue. Dans le clan Caskey, une lutte s’engage entre Mary-Love, la puissante matriarche, et son étrange belle-fille Elinor.

Dans ce tome 2, les personnages prennent de la consistance, d’autres apparaissent. L’intrigue se poursuit inlassablement en nous tenant toujours autant en haleine !

Et si la série prend des airs fantastiques, cela ne l’empêche pas de traiter de thèmes de société qui traversent encore l’Amérique d’aujourd’hui comme par exemple, la domination sociale des blanc, la lutte pour les droits civiques ou simplement les liens familiaux

Toujours aussi addictive cette série nous promet encore de belles heures de lecture, il me reste à vous raconter 4 des 6 tomes que comprends la saga Blackwater. Et à chaque nouveau tome la tension ne cesse de monter.

Vous pouvez aussi retrouver ma présentation et le tome 1 La cru ICI

Ah oui, j’aimerai aussi souligner ici le formidable travail de traduction de Yoko Lacour, c’est important la traduction dans cette histoire immersive.

Autres extraits :
« – Quand j’étais à l’université de Huntingdon, répondit-elle, j’avais un cours sur les civilisations anciennes, et chaque fois qu’elles commençaient la construction de quelque chose de très grand, par exemple un temple, un aqueduc ou un palais, ces sociétés lui offraient quelqu’un en sacrifice qu’elles enterraient sous la première pierre. La victime encore en vie, on lui arrachait les bras et les jambes, et on empilait les morceaux, qu on recouvrait ensuite de pierres, de briques, ou de quoi que ce soit dont on se servait pour bâtir le monument. Ces civilisations croyaient que le sang aidait à solidifier le mortier. En tout cas, c’était leur façon d’honorer les dieux. »
« Aux yeux de la petite, la maison était une tête gigantesque, et elle, un juteux morceau de viande idéalement tombé dans sa bouche béante. le porche de devant figurait cette bouche au large sourire, la balustrade blanche en constituait les dents du bas, la frise en bois qui la surplombait les dents du haut, et la grosse chaise osier sur laquelle elle était assise, sa grosse langue verte. Frances attendait, se demandant à quel moment les mâchoires se refermeraient sur leur proie »

Livre lu dans le cadre de 3 défis Littéraires

Le Pumpkin Autumn Challenge 2022 chez Guimause

– Challenge Thriller et polar 2022- 2023 chez Sharon

 – Challenge « Le tour du monde en 80 livres » chez Bidb (USA).

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