Le livre : Je suis le dernier Juif debout de Michael Simon ; traduit de l’anglais (Etats-Unis) par Stéphane Michaka. Paru le 3 mars 2010 chez Rivages Thriller, réédité en poche le 14 juin 2017 chez Rivages -Noir n° 1046. 8€90. (445 p.) ; 17 x 11 cm
4e de couv :
Le Rêve américain pourrait être incarné par le lieutenant Dan Reles : il dirige la brigade criminelle d’Austin au Texas, il vit avec Rachel, une belle femme dont il est amoureux, il a un petit garçon de cinq ans et il vient d’acheter une maison. Bien sûr, le rêve a sa face cachée. Rachel a sombré dans la dépression et l’alcoolisme, Dan n’a pas le temps de se consacrer à sa famille et il est toujours hanté par son passé. Un passé qui resurgit brutalement dans sa vie quand, à l’approche de Noël, son père Ben débarque après vingt ans d’absence. Depuis l’enfance de Dan, ce père a posé un problème : comment expliquer aux camarades de classe que son père est chauffeur pour la mafia ?
Ben Reles revient au volant d’une voiture volée, en compagnie d’Irina, une prostituée russe terrorisée. Tous deux fuient le caïd Sam Zelig, celui qui dit : « Je suis le dernier Juif debout. » Zelig est dingue, il est capable de tout pour récupérer Irina. Personne n’imagine jusqu’où il peut aller. C’est bien simple, il n’a pas de limites.
Acteur et auteur dramatique, Michael Simon a fait son entrée dans le monde du roman noir avec la série des « Chroniques du Texas » dont le héros est le lieutenant Dan Reles. Je suis le dernier Juif debout est un roman au suspense époustouflant, mais aussi une oeuvre profonde sur la solitude des êtres, les regrets du passé et la complexité des rapports familiaux. Servi par des dialogues brillants, ce livre justifie pleinement le jugement d’Ellroy : « Le style de Simon est aussi fascinant que ses personnages. »
L’auteur : Né en 1963 à à Levitown (Long Island), ancien acteur, aujourd’hui dramaturge, Michael Simon a également travaillé cinq années en tant qu’officier chargé du contrôle judiciaire au Ministère de la justice d’Austin. Il a fait son entrée dans le monde du roman noir avec la série des « Chroniques du Texas » dont le héros est le lieutenant Dan Reles.
Le post-it de Ge
Je suis le dernier Juif debout, Michael Simon
Voilà un roman qui traine depuis bien trop longtemps dans ma bibliothèque.
Ce roman que j’avais choisi pour deux bonnes raisons, non pardon, trois bonnes raisons. J’avais choisi ce polar pour son sujet et aussi pour son traducteur Stéphane Michaka dont j’avais adoré La fille de Carnegie et forcément, et justement, parce que c’est le premier roman de .
Un premier roman traduit chez un éditeur de qualité en plus !
Mais alors que nous raconte « Je suis le dernier Juif debout »
A Austin au Texas, Dan Reles est lieutenant au département des homicide. Sa femme Rachel revient après quatre ans de séparation et lui présente son fils Josh. Rachel a sombré dans l’alcoolisme mais Dan décide de donner une deuxième chance à sa famille. Il veut maintenant vivre une vie paisible avec sa famille. Mais une succession d’événements chamboule son quotidien, surtout quand son père, homme de main de la mafia, ressurgit. Ce dernier est en fuite, il a dans ses bagages une prostituée Irina qu’il veut sauver de l’esclave moderne dans lequel elle est tombée. Mais le pire c’est que Ben Reles est poursuivi par Sam Zelig, un psychopathe appartenant à la mafia juive d’’Elmira d’où la famille Reles est originaire.
Un polar très original par sa situation dans un milieu rarement évoqué, la pègre juive. Une Yiddish Connection qui n’aura durait qu’une génération sauf pour Sam Zelig qui se veut le dernier Juif mafieux debout. Ce livre qui emprunte les codes du roman noir est en réalité un pur thriller. Un livre plein d’action et de rebondissements. Zelig vit dans un monde sans foi ni loi, C’est un fou furieux particulièrement dangereux – surtout pour les flics et pour Dan Reles en particulier.
Vous l’aurez compris, ce roman est peuplé de personnages inoubliables. A commencer par un flic cabossé comme on les aime dans le roman noir américain.
J’ai aimé aussi les dialogues bien sentis, les expressions yiddish, l’humour cinglant, les blagues juives ashkénazes. Ainsi que style vif et rythmé de Michael Simon.
Bref, une belle découverte en sommes. J’ai vraiment bien fait de le sortir de ma bibliothèque et de me jeter dedans !
Lu dans le cadre de 2 défis littéraires
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Non, ne me dis rien, je ne l’ai toujours pas lu et j’ai honte !!!
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Mais non, tu vois tout peut encore arriver !
Il finira par sortir de ton immense PAL, voilà tout !
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Oui, lorsque je serai centenaire 😆
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Une Dame Belette centenaire, oh mon dieu !!! 😆😆😆
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Avec une tribune (déambulateur) tunée !
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