Le livre: Hotspots de Eric Oliva, paru le 11 janvier 2019 aux éditions Lucien Souny, collection Plumes noires; 272 pages ; 7,50€ ; 18 x 11 cm.
4eme de couverture :
L’auteur Eric Oliva a intégré la police nationale depuis 27 ans. Seine-Saint-Denis, les Bouches-du-Rhône et les Alpes-Maritimes. Une expérience hétéroclite, riche, dure, singulière, compliquée qu’il a voulu, d’une certaine façon, partager. Un jour, il se met alors à jeter des mots sur une feuille blanche. « La blancheur s’apparente souvent aux victimes tandis que l’encre noir reste l’apanage des méchants ». Le résultat est d’une cruelle vérité sans fards, des écrits d’un réalisme musclé, car le terrain, les hommes, les affaires, il les connaît. Grand amateur de plongée et de fonds sous-marins, il mélange son métier et sa passion dans son premier roman Mafia en eaux troubles. Puis suivront Mrs Meredith Brown (2014), Du soleil vers l’enfer (2014, Prix Fondcombes, 2014), puis enfin en 2015, Chroniques d’une vie de flic. Il vit à Nice et il exerce au sein du groupe judiciaire à l’antenne de la Police Judiciaire de Nice.
Extrait:
» Ses yeux se plantèrent dans ceux de l’homme. Elle était tétanisée. Au fond de cet abîme, elle découvrit l’image du mal personnifié. Un mélange de rage et de haine dont elle n’aurait jamais pu soupçonner l’existence. Pourtant, comme s’il avait porté un masque, aucun rictus de colère ne venait déformer son visage. Pas de signe de panique, non plus, encore moins de peur. Rien qui aurait pu laisser deviner la plus petite once d’émotion. »
Le OFF de OPH
Hotspots de Eric Oliva
En refermant ce roman, émue, je me dis qu’il est bon de lire des romans policiers exempts de clichés !
Ainsi pas de flic divorcé, alcoolique ou en proie à ses démons. Aucun lieu commun pour ce polar mais bien la description d’une réalité.Tout y est, de la véracité des logiciels utilisés au manque de moyens en passant par le respect scrupuleux du déroulé d’une enquête de police.
Eric Oliva m’a emmené dans son univers, non seulement par ce respect mais aussi et surtout par une écriture fluide et très visuelle.
Chaque scène de crime provoque des débuts de nausée et le lecteur perçoit sans difficulté l’horreur, la peur des victimes…
Le récit est rythmé, l’écriture vive et percutante.
Les personnages ont du coffre et de la matière, on s’attache à eux et à leurs histoires individuelles. Juste un petit bémol sur le « tueur » qui manque de consistance à mon goût.
Outre ces aspect, Eric Oliva évoque les difficultés de la presse écrite fasse à l’avènement des médias numériques. Enfin, il rend régulièrement hommage à Nissa et sa région au détour de l’intrigue.
Un bon polar bien noir !
Merci Ophélie pour ce superbe retour !!!
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Merci Ophélie pour ce superbe retour qui me touche énormément…
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Du bon, certainement, l’article donne envie de le lire!
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A reblogué ceci sur Le Bien-Etre au bout des Doigts.
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merci
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Belle découverte ! A retenir ! Merci
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Merci ma jumelle je n ai pas encore decouvert cet auteur 😀
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