Le Souper des Maléfices de Christophe Arleston

Le livre : Le Souper des Maléfices de Christophe Arleston.  Paru le 6 octobre 2016 chez ActuSF dans la collection Bad Wolf. 19€. (394 p.) ; 20 x 14 cm.

Rééditer en poche chez J’ai lu le 8 novembre 2017 dans la collection J’ai lu Fantasy. 6€90. (360 p.) ; 18 x 12 cm

4e de couv :

Les agents de Slarance ont tous été assassinés. Dernière d’entre eux, Zéphyrelle se voit confier sa première mission par le dynarque : mettre à jour les trafics qui empoisonnent la cité et déstabilisent son économie avec l’importation d’un blé étrange…
Une dangereuse enquête la conduit du monde des tavernes à matelots aux plus feutrés cabinets du pouvoir. Mais l’intervention inattendue d’un cuisinier amoureux et de son grimoire de recettes magiques va compliquer l’affaire.

Des personnages attachants, une aventure captivante et la touche d’humour propre à l’auteur de Lanfeust de Troy : Le Souper des maléfices est un roman qui se dévore avec passion.

Extrait :
Gunfron faisait preuve d’une patience admirable. Zéphyrelle n’était pas la plus mauvaise élève qu’il ait eu à former, loin de là. Elle était agile, endurante, savait attaquer, parer, et ne prenait pas de risques inutiles, sauf lorsqu’elle attachait trop d’importance à l’esthétique de ses envolées. De toute façon le vieux guerrier lui pardonnait tout. Zéphyrelle était la fille de Magnoder, son ancien compagnon d’armes, le plus fameux combattant de son époque. Elle était plutôt jolie, si on aimait les maigrichonnes à cheveux quelconques. Elle ne possédait pas toutes les rondeurs qui faisaient rêver les princes, mais son corps était fin et musclé et son sourire charmant. Sa vivacité d’esprit et son humour bienveillant la rendaient attachante à quiconque la croisait. Tout l’inverse de ce qu’avait été son géniteur, un barbare imposant à l’intellect sommaire.
— Ton père s’exerçait des heures chaque jour. Le talent s’acquiert dans la sueur !
— Mouais, grogna Zéphyrelle, à ce qu’on raconte, il transpirait surtout à courir après les filles. Et une fois qu’il les avait rattrapées, aussi.

Le post-it de Ge

Le souper des maléfices : ou les fâcheux sortilèges d’un mage-cuisinier  de Christophe Arleston

A Slarance, un nouveau blé déstabilise toute l’économie. De mauvaise qualité, il est beaucoup moins cher que celui des paysans locaux, qui sont ruinés. La bière qui en est tirée est addictive et le cuisinier du duc ne peut plus trouver de farine de qualité pour ses pâtisseries. Zéphyrelle, agent au service de sa majesté, est chargée de découvrir qui est à l’origine de ce blé.
Christophe Arleston, le créateur de pas mal de séries BD (« Ekhö » « Trolls de Troy », « Les Naufragés d’Ythaq », pour ne citer quelles…) s’essaie cette fois au roman de fantasy. Et le moins que l’on puisse dire, c’est qu’il a bien fait. Il nous propose un récit drôle et enlevé ! Ici, l’auteur lance sa jeune espionne, Zéphyrelle, à la découverte d’un complot alimentaire. On aime la voir se déguiser à chaque coin de rue pour tromper ses ennemis, aller subir les silences de l’homme le plus puissant de la ville, le dynarque, et tour à tour aider ou contrarier le cuisinier amoureux, Fanalpe
Pourtant, il n’oublie pas au passage de lancer quelques critiques sociales, celle sur les OGM est à peine voilée Et derrière cette histoire fantaisiste, notre monde moderne est pointé du doigt. . Un pur moment de détente doublé un vrai plaisir de lecture ! Une réussite

 

17 réflexions sur “Le Souper des Maléfices de Christophe Arleston

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