Journée Spéciale Phillipe Morvan
par Kris notre Serial Lectrice
Le livre : OURS de Philippe Morvan. Paru le 3 octobre 2018 chez Calmann-Lévy. 19€50. (366 p.) ; 22 x 14 cm
4eme de couv
Le parcours initiatique d’un jeune Français
dont les yeux s’ouvrent peu à peu devant
la barbarie des hommes
Désert américain. 1880. Tandis qu’il regarde, impuissant, son dernier compagnon agoniser sous un ciel où tournoient déjà les vautours, Gabriel Morange se souvient. Le chemin a été long depuis son enfance en Auvergne jusqu’à ce défilé où il s’apprête à mourir. Un chemin marqué au fer rouge des violences du siècle.
Bouleversé par la mort de son père et de son frère dans les guerres coloniales, le jeune Gabriel quitte son village pour s’engager à son tour. Mais sa soif de vengeance vacille bientôt devant les combats abjects, les atrocités, les horreurs commises par son propre camp, en Kabylie d’abord, au Vietnam ensuite. Jurant de ne plus jamais prendre les armes, Gabriel part comme missionnaire auprès des Indiens Navajos. Hélas, là-bas aussi les hommes s’entretuent pour dominer les terres et les esprits. Restera-t-il indifférent à la disparition annoncée de ce monde indien où il a enfin sa place ?
Hymne à la liberté des peuples, Ours nous emmène dans les pas d’un homme qui aura cherché et trouvé beaucoup plus que la rédemption : une raison de vivre et de lutter.
Un roman d’aventures plein de souffle,une émotion poignante
L’auteur : Philippe Morvan est né en 1962 à Clermont-Ferrand. Auteur pour la célèbre Bibliothèque verte dans ses jeunes années, il renoue depuis 2012 avec sa passion, l’écriture, et publie notamment plusieurs romans noirs sous pseudonyme. Ours lui a été inspiré par l’histoire vraie de l’un de ses ancêtres.
Extrait :
Gabriel Morange était encore sous le choc de sa première rencontre avec la mer, quelques heures auparavant, mais il ne l’avait encore jamais réellement pratiquée. Il se découvrit une peur panique de l’eau, de l’insondable profondeur juste au-dessous de lui, et, par la même occasion, il connut les effets morbides de la houle, passant toute la nuit plié contre le bastingage à engraisser les poissons de la Méditerranée. Et c’était sans compter les inquiétants craquements de la coque, le bruit assourdissant des moteurs, leur odeur d’huile surchauffée et les relents de pisse et de vomissures. Pour ajouter à ce cauchemar éveillé, un violent orage s’invita durant la traversée. Son grondement, presque animal, faisait vaciller les lampes-tempête sur le pont, et ses griffures d’argent écorchaient le ciel, tuant par instants les ténèbres d’une lumière aveuglante. Morange était terrifié et en proie à une nausée abominable.
Mais enfin, dans un commentaire précédent, je me lamente de ne pas encore avoir lu « ours » et voilà que tu me fous un coup de pied au cul avec sa fiche critique 😆
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Pas ma faute si tu lis nos articles à l’envers ! Lol
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J’aime le faire à l’envers 😉
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Je ne suis pas étonnée là 😆😆 😉
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Je ne parlais pas de sexe, bien entendu, mais de lecture des posts des copinautes 😆
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ah ouf, j’ai quand même eu peur ! 😛
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Faut pas avoir peur avec moi, je suis toujours prude 😉
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oh ! 😉 😛
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A reblogué ceci sur Le Bien-Etre au bout des Doigts.
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oh merci
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