Vleel, Variations les Éditions en Live, fait sa rentrée littéraire

Vleel, Variations les Éditions en Live,  fait sa rentrée littéraire

Par Cécile Pellault

Me voilà revenu en terre de Vleel pour la rentrée littéraire, deux dates de programmées le jeudi 26 août et le dimanche 29 août. Sept éditeurs sur chacune des deux dates soit quatorze éditeurs, je sais, je suis forte en maths… et quinze minutes pour présenter leurs nouveautés. Je n’ai pu être présente que sur celle du 26. Ne vous inquiétez pas, je vous mettrai tous les liens vers les ressources nécessaires pour faire oublier mon absence, ô combien regrettable 😉 à la fin de cet article.

Tout d’abord, pour les étourdis, les absents ou tout simplement les curieux, un petit récapitulatif s’impose :

Alors un Vleel, Kesako ?

Des rencontres en live organisées avec certains acteurs du monde littéraire. Des rendez-vous hebdomadaires pour découvrir leur univers, leur manière de travailler, leurs projets. Éditeurs indépendants, traducteurs, auteurs et bien évidemment blogueurs.

 

Où ?

Sur Zoom.

Et où s’inscrire ?

Suivre le compte Instagram @Vleel_ !

 

Dans quel but ?

Il s’agit de recréer l’ambiance d’une rencontre en librairie, un moment privilégié. Le nombre de participants est donc forcément limité pour favoriser la convivialité, la proximité et les échanges.
Tous les lecteurs ou blogueurs attachés à la chaîne du livre, qui prônent ces valeurs, qui font vivre les livres par leurs chroniques, sont les bienvenu(e)s.

 

Et un prix Vleel :

Le prix VLEEL vise à soutenir les acteurs du monde littéraire et à mettre en lumière une littérature sortant de l’ordinaire parfois moins connue mais toujours singulière.
Il décerne deux distinctions : le premier à une maison d’édition, le second à un auteur.
Il s’appuie sur toutes les rencontres en live qui ont eu lieu dans l’année, autour des éditeurs, des auteurs, des traducteurs, venus présenter leur dernière parution.
Ainsi, on trouve parmi les nommés de l’une ou l’autre des catégories toutes les rencontres tenues .

Prix auteur 2020 : Michel Jean, Kukum, éditions Dépayasage.

Prix Maison Édition 2020 : Le Tripode.

 

VLEEL RENTRÉE LITTERAIRE 2021 : 7 Éditeurs vous présentent leurs nouveautés

Mon expérience de Vleeleuse d’un jour :

Les éditions du Typhon

avec Yves et Florian Torrès ont lancé les festivités. Jeune maison de trois ans, ils nous ont présenter deux titres.

Un homme pareil aux autres de René Maran, prix Goncourt 1921. L’occasion pour eux de nous faire découvrir le premier auteur noir à avoir obtenu ce prix et de son rôle primordial avec Cesaire et Senghor dans la littérature et l’africanité.

Et dans la collection Les Halucinés, en octobre, Le chef de Harry Kressing.

 

Les éditions Aux forges de Vulcain :

 une maison d’édition que j’ai découverte personnellement grâce à l’excellent Chinatown, Interieur de Charles Yu tant par son contenu que sa couverture 😉

David Meulemans nous a parlé de deux titres également :

Badroulboudour de Jean-Baptiste de Froment, un roman dont le titre s’inspire des vrais contes des Mille et une nuits et prend en titre le véritable nom de la princesse.

Je ne vous cacherai pas que Vent blanc, noir cavalier de Luke Rhineart, entre Etats-Unis et Japon, m’a fait de l’œil. Sa couverture illustrée d’une coiffure de geisha de dos n’y est pas pour rien.

 

Avec les éditions Agullo Editions

spécialisée dans la littérature qui fait voyager, il fut question

Dans la collection Agullo fictionLe saut d’Aaron de Magdaléna Platzova, qui met en scène Berta Altmann, artiste, figure du Bauhaus.

Dans la collection Agullo noir, j’ai surligné dans ma liste La nuit tombée sur nos âmes de Frédéric Paulin, thriller avec pour cadre le G8 à Gènes en 2001et la tension de ces sept jours d’affrontement entre police et manifestants.

Et pour Agullo court, une novella :  Oiseau de Sigbjorn Skaden, auteur norvégien lapon. Ou quand la parole du grand Nord est enfin donné à ses auteurs.

Les Éditions Dalva

 avec son catalogue entièrement féminin Juliette Ponce et Marie-Anne Lacoma nous ont présenté deux titres.

Atmosphère de Jenny Offill, un roman américain où le personnage principal est bibliothécaire. Peut-être un hommage à notre porte-flingue ;D.

Et L’étrangère d’Olga Merino, un roman espagnol dans une ambiance western.

Éditions de l’Antilope :

Anne-Sophie Dreyfus et Gilles Rozier ont défendu avec passion et sourire leur maison qui souligne la richesse de la littérature juive avec notamment :

Si maintenant j’oublie mon île de Serge Airoldi . Un bio du chanteur Mike Brant qui va bien au-delà de sa carrière artistique. À lire que vous soyez fan ou pas.

Smotshé de Benny Mer, la biographie d’une rue juive de Varsovie dans l’entre-deux guerres. Et traduit par Gilles Rozier lui-même. Est-ce pour cette raison à l’écouter en parler ? Mais honnêtement très envie de le lire !

Et à noter aussi la parution des Contes juifs de Sacher-Masoch dans la collection l’Antilopoche.

Les éditions de l’Arbre vengeur :

 avec un David Vincent qui vous donne le sourire à chaque tournure de phrase et servi par trois titres aussi intriguant que réjouissant :

Saint-Just & des poussières d’Arnaud Maïsetti  

Quinze rounds d’Henri Decoin

Of Course de Franz Bartelt

Un révolutionnaire, un boxeur coincé dans son dernier match et un hommage à la série noire à travers un détective qui veut dormir. Un sacré trio.

Les Éditions Cambourakis :

une maison née du désir d’un libraire.

Melissa Blanchard nous a parlé de Pour cette rentrée, beaucoup de voix féminines.

La Sensible de Nedjma Kacimi, un premier roman sur l’« héritage » laissée par la guerre d’Algérie. Sans complaisance pour aucune des parties, il a l’air tout à fait percutant.

En co-édition avec le Musée des Confluences à Lyon : Finir pour l’éternité de Céline Curiol. Un objet du musée et toute une histoire en quelques pages.

8 heures 35 minutes de Fotini Tsalikoglou, avec pour épicentre la question sur ses origines, ici pour le narrateur ses racines grecques

Au rayon polar Ombre de Lefteris Giannakoudakis avec son scarabée rouge, une plage et un cadavre et Les Orageuses de Marcia Burnier ou la vengeance au féminin.

Et un album jeunesse délicat et sensible sur le deuil :  La demeure du ciel de Laura Nsafou et Olga Guillaud.

 À 21h45, clap de fin pour cette première soirée riche et passionnante. Les 77 participants du départ étaient presque tous encore là. Merci à Antho, Serial Lecteur Nyctalope ( sur Facebook et Instagram) – l’organisateur, à tous les participants pour leurs questions et leur passion. Et évidement à toutes les maisons d’édition d’avoir joué le jeu !

 

Alors si vous voulez retrouver les posts sur cette rencontre :

https://www.facebook.com/profile.php?id=100071364684227

 

Le replay pour la première soirée :

https://youtu.be/xs-L02sIb8A

Et si vous êtes quand moi désespéré d’avoir loupé la deuxième avec :

Éditions Bruno Doucey

Éditions du Sonneur

Les Éditions Marchialy

Le Tripode

Les Editions de l’Ogre

Au diable vauvert

Éditions de l’Olivier

Même direction pour FaceBook.

Et  pour le replay :

https://www.facebook.com/profile.php?id=100071364684227

8 réflexions sur “Vleel, Variations les Éditions en Live, fait sa rentrée littéraire

Répondre à Collectif Polar : chronique de nuit Annuler la réponse.

Entrez vos coordonnées ci-dessous ou cliquez sur une icône pour vous connecter:

Logo WordPress.com

Vous commentez à l’aide de votre compte WordPress.com. Déconnexion /  Changer )

Image Twitter

Vous commentez à l’aide de votre compte Twitter. Déconnexion /  Changer )

Photo Facebook

Vous commentez à l’aide de votre compte Facebook. Déconnexion /  Changer )

Connexion à %s