Le voleur d’âmes de Jean Dardi

 Le livre : Le voleur d’âmes de Jean Dardi – Paru le 12/11/2021 chez Inceptio éditions – collection Thriller – Le prix broché 19.90 € (396 pages) ; format 13 x 20 cm

 4ème de couverture :

Depuis plus d’une décennie, des fillettes disparaissent dans la Côte de Beaune. La Gendarmerie s’y casse les dents, ne recueillant que de faibles indices. Pas de corps, pas de mode opératoire, des scènes de crime inexploitables… Immanquablement, les autorités s’impatientent, les médias s’affolent, la psychose gagne les habitants du cru.
Dans ce creuset de violence, on se regarde désormais en chien de faïence, on se soupçonne, on se dénonce. Et comme pour conjurer le sort, les pires exactions se produisent…
Le jour où un braconnier découvre incidemment le corps de la douzième petite victime, les gendarmes demeurent pétrifiés d’effroi à la lecture du rapport d’autopsie. En désespoir de cause, on dépêche sur place le commandant de police Stéphanie Derochelle, alias La Louve.
Le fleuron de l’OSRMD – une nouvelle unité de police spécialement créée pour ce type d’affaires insolubles -, réputé pour ses méthodes musclées, parviendra-t-il à dénouer enfin les fils de l’énigme ?
D’autant plus que, malgré ses efforts, les disparitions se poursuivent…

L’auteur : Après avoir longtemps travaillé dans l’immobilier dans le Sud de la France, Jean Dardi se consacre désormais entièrement à l’écriture. Avec Les sept stigmates, il signe son premier roman policier, avec un univers à la fois noir et très contemporain. Le voleur d’âmes est son sixième roman.

 

 

 

Extraits :
« Elle enfourcha le bolide et démarra prudemment en louvoyant légèrement. Mais si on dit que la bicyclette ne s’oublie pas, il doit en être de même pour la moto, car après une rapide prise en main, elle prit de l’assurance et ouvrit les gaz à fond.
Elle traversa plusieurs villages à une vitesse indue et après le bitume, s’enfonça dans la zone boisée, debout sur ses cale-pieds. Elle se retrouva rapidement là où les véhicules à quatre roues avaient souffert à progresser aidée des crampons démesurés des pneus de cross, et de son expérience des deux roues -aucun engin motorisé n’avait de secret pour elle -, elle sautait de bosse en ornière, franchissait les obstacles qui se dressaient sur sa route avec une facilité déconcertante. »

 

La chronique jubilatoire de Dany

Le voleur d’âmes de Jean Dardi

Dans son sixième roman, un polar assez classique en apparence, l’auteur abandonne son personnage récurrent du commissaire Dell’Orso pour nous faire rencontrer « la louve », fliquette star mais cabossée, hyper douée et inspirée, autorisée par sa hiérarchie et son appartenance à une unité de police spécifique, à prendre toutes libertés avec les procédures. Elle laisse sa jeune fille dans le coma, hospitalisée à Paris, pour se frotter à ce qui ressemble à une série de meurtres d’enfants, rituels et abjects, dans un contexte rural, plein de ses secrets et de corruption. Un microcosme provincial va donc se déchirer sous nos yeux. Une palette de personnages bien flippants va nous accompagner au cours de ces presque 400 pages, où les quelques longueurs et répétitions sont bienvenues pour faciliter une bonne compréhension de cette en enquête, émaillée de fausses pistes. L’auteur ne se prive pas, et je pense qu’il y prend un certain plaisir, d’égratigner nos institutions au passage, et ponctuer chaque page de cigarette et d’alcool. Une guerre des polices n’aura pas lieu car la Gendarmerie saura collaborer avec cette louve, chasseuse de pervers bien particulière.
Un agréable moment de lecture avec un suspense à rebondissements multiples.

Je remercie l’auteur de m’avoir permis cette découverte

 

Autres extraits :
« Blonde sculpturale, des seins orgueilleux et un cul à l’avenant plus cover-girl que fille de ferme comment avait-elle atterri dans l’exploitation ? elle passa un rapide coup de torchon et posa une tasse devant Derochelle le mari, un grand costaud rubicond, la quarantaine, ventru, cocu en puissance, s’était rassis et contemplait ses ongles, visiblement stressé »
« Au bas mot, deux cents personnes avides d’approcher le parlementaire et qui sait peut-être de lui serrer la main Oui, car en politique, le serrage de main est d’une importance capitale, ouvrant le champ des possibles Une poignée de main, quelques mots, et telle procédure judiciaire qui vous empoisonne la vie peut soudainement se trouver annulée par un non-lieu Une poignée de main, quelques mots, et un dossier empêtré dans des lenteurs administratives peut connaître une avancée fulgurante. »

6 réflexions sur “Le voleur d’âmes de Jean Dardi

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