L’étreinte des naufrageurs, chronique noire de Maisonneuve de Richard Cloutier paru le 2 juillet 2021 aux éditions Eucalyptus ; 14€69 ; 189 pages ; 15 x 23cm
4ème de couverture
« Il pleut sur la ville depuis des heures et la pluie s’écoule dans les rues sans s’arrêter. Mais pour Lemmy T. Stone, maintenant, toute cette eau ne coulera plus assez pour laver ses souvenirs ou les emporter loin. Au contraire, ceux-ci tourneront auprès de ses luxures comme une bande de coyotes et de vautours. Heureusement, ils n’auront plus pour lui qu’une lointaine signification. Tout ce qui lui paraissait abject 24 heures plus tôt et le faisait péniblement souffrir semble devenu son seul point de référence. C’est donc sans remords qu’il compte dorénavant se griser de ce que l’argent et le pouvoir seront en mesure de lui procurer. »
Tandis qu’en filigrane, une série de meurtres qui pourrait être un féminicide tient les policiers en haleine, on s’accroche aux pas d’un jeune banquier poussé malgré lui à faire son chemin dans un système où les privilèges coûtent chers et qui, au final, broie les gens tout simplement. Cet ouvrage s’inscrit dans la Chronique noire de Maisonneuve , une série de romans noirs dans lesquels une galerie complète de personnages évolue et s’entrecroisent au cœur d’une ville tout à la fois prisée pour ses folles nuits qui n’ont rien de banal, colorée par une scène pugiliste florissante, et invariablement marquée par les intrigues nouées dans les arcanes de son industrie financière de premier plan.
L’auteur : Né à Montréal, Richard Cloutier a été chroniqueur de boxe, et est maintenant journaliste économique. Il est l’auteur de, entre autres, : Eric Lucas le gentleman de la boxe, 2009, Lucian Bute le perfectionniste, 2011, La chronique noire de Maisonneuve : La pluie tombait et la débâcle s’est amorcée, 2021, L’étreinte des naufrageurs, 2021, Plongeon dans l’abîme, 2022.
Extrait :
« Pour York toutefois, son joyau demeure la First Canadien Bank. Il a acquis cette banque à charte pour une bouchée de pain alors qu’elle était moribonde et s’est rapidement empressé d’en liquider la plupart des actifs en contrepartie d’argent sonnant. Il a ensuite créé une division de gestion du patrimoine, la York Investment Securities, afin de tirer profit des autorisations réglementaires accordées à l’enseigne bancaire. Stephen Adams en est le chef déplacement.
Il faut comprendre que toutes ces entreprises légitimes servent en réalité à nourrir à lucratif racket reposant sur l’extorsion, les jeux d’argent, les prêts à taux usuraire, la vente de drogue et la prostitution. L’argent obtenu par la criminalité est ainsi réintroduit dans le système financier légal est blanchi. »
UN auteur que je ne connaissais pas. Un avis mitigé sur ce roman, d’après ce que je lis.
J’aimeAimé par 1 personne
Je ne connaissais pas non plus, mais heureusement Fanny nous éclaire là, Marie Christine ! 😉 😛
J’aimeAimé par 1 personne
Oui très mitigé pour celui-ci. Mais un auteur vraiment super sympa, on a échangé suite à mon retour et il pense que je préférerai le suivant qu’il m’envoit prochainement. Le premier je l’avais gagné à un concours.
Il a trouvé que j’avais bien parlé du livre. C’est vraiment cool quand cela se passe de cette façon🙂🙂
J’aimeAimé par 1 personne
Bien maintenant tu n’as plus qu’à demander une interview à notre auteur, si, si 😉
J’aimeJ’aime