Bonne nuit ma douce  : Une fiction audio du studio Empreinte Magnétique

Le podcast du studio Empreinte Magnétique d’Editis, Bonne nuit ma douce : Il est tiré du premier roman de Julie Garcia, un thriller aux éditions Télémaque, qui est repéré par le studio Empreinte Magnétique pour créer une adaptation audio en 10 épisodes.

Réalisé par Charles de Cillia et Léa Marchetti avec un scénario de Coline Dussaud c’est une véritable création originale : de l’ambiance musicale, au jeu des comédiens et comédiennes, l’auditeur est plongé dans une enquête glaçante et sous tension entre Copenhague et Paris.

Au casting : Aurélia Ciattoni, Kevin Garnichat, Kahina Carina, Michel Bompoil, Ella Pellegrini, Samantha Guillemenot, Nicolas Ullmann, Benjamin Egner.

 

Le pitch :

Noël 2021, Eléonore, son mari et leurs deux filles se rendent à Copenhague pour passer les fêtes.

Le lendemain de leur arrivée, Céleste, la cadette, a disparu. Son lit est défait mais la chambre est vide. Les caméras de l’hôtel ne révèlent rien. Les clients sont alertés et une fouille de l’hôtel est lancée…
Quelques heures après l’arrivée de la police danoise, la jeune fille est retrouvée morte dans le sous-sol de l’hôtel. Commence une enquête à deux voix : celle de l’inspecteur en charge de l’affaire et celle de la mère de la victime.

Le lien d’écoute du podcast : ICI sur Spotify

Disponible également sur toutes les autres plateformes de podcast.

 

Les émotions d’écoute de Cécile

Covidée, casquette et lunettes vissées, la lumière was killing me, je suis partie sur les routes de ma campagne avec un podcast sur les oreilles.

Parfois, les surprises d’une proposition arrivées sur le mail du Collectif tombent plutôt très bien. Incapable vraiment de me concentrer sur une nouvelle lecture, j’ai découvert le podcast d’Empreinte Magnétique Bonne nuit ma douce tiré du Thriller du même nom de Julie Garcia aux Éditions Télémaque durant cette semaine d’isolement un peu particulière.

Je suis une habituée des séries et des podcasts mais pas des audiobooks. Je ne serais peut-être pas allée vers ce format de moi-même. Et pourtant, j’ai été agréablement surprise. Le format est plutôt addictif et la réalisation impeccable. Une vraie série audio ou radiophonique comme nos aînés devaient connaitre.

Des épisodes courts. Deux narrateurs : l’enquêteur et la mère de la victime comme dans le roman. Deux points de vue entre enquête et désespoir d’une tragédie. Et comme dans un récit, les dialogues avec d’autres protagonistes offrent du rythme à la narration.

Les acteurs sont bons comme la réalisation. Le scénario bien tourné. Du suspens, de l’empathie, et un twist final : une chouette découverte !

Petite astuce d’accro aux Podcasts pour débutants : les trajets en voiture, les séances frénétiques de ménages ou les balades pour booster ses défenses immunitaires post-virus sont les moments les plus propices pour leur écoute.

 

Merci à l’Agence La Bande pour la suggestion !

Je ne sais pas pourquoi moi parmi le Collectif, mais le timing était parfait.

 

Et pour les accros du papier :

Bonne nuit ma douce de Julie Garcia.

 

Le livre : Bonne nuit ma douce de Julie Garcia. Paru en 12 août 2021 aux éditions Télémaque. 19,00 € ; (320 pages) ; 21×14 cm. 

4^ème de couverture :

« J’écris mon histoire maintenant.

Avant de tenter de l’oublier pour survivre ».

Noël 2015

Eléonore est journaliste, son mari Elliott est avocat.

Ils passent quatre jours à Copenhage avec leurs 2 filles Juliette, 17 ans, et Céleste 15 ans.

Ils sont descendus à l’hôtel Swan dans le quartier de Westerbro. Le lendemain de leur arrivée, leur fille cadette ne répond au téléphone dans sa chambre. Son lit est défait mais la chambre est vide. Les caméras de l’hôtel ne révèlent rien.

Les clients sont alertés et une fouille de l’hôtel est lancée…

 

L’auteur : Julie Garcia a écrit Bonne nuit ma douce entre Hong Kong et Paris. Elle a 33 ans. C’est son premier roman. C’est une réponse prometteuse et singulière à la vague de thrillers scandinaves qui déferle depuis plusieurs années dans nos librairies. Un producteur français a déjà manifesté son intérêt pour une adaptation en série TV.

 

 

 

Extraits :

« Les chevaliers ne sont pas toujours beaux, ni courageux, ni fidèles, ni tendres, ni riches. Et les princesses sont parfois trompées, quittées, isolées, humiliées, frappées. Et parfois, je dis bien parfois, elles se font même assassiner. Voilà, mes amours, faites de beaux rêves ! »

« À force de stigmatiser les comportements déviants afin de nous rassurer sur nous mêmes, on finit par se croire à l’abri des coups de folie. On finit par s’imaginer qu’on ne dépassera jamais la limite, qu’il n’y aura jamais de vertige, jamais d’écart. Qu’on n’est pas des fêlés. Qu’on est pas des salauds. Mais, en réalité, un dérapage est si vite arrivé quand le désespoir ou la fureur vient nous piquer. »

« En repartant en direction du commissariat, je croise deux prostituées. À deux pas d’un poste de police, c’est cocasse. Elles sont jeunes et belles, je me laisse attendrir par ces mines qui mendient un flirt et ces regards qui ne cherchent que l’amour. Ces filles-là sont courageuses et contrairement à ce que les gens peuvent dire, elles ont de l’honneur et des manières. On leur reproche d’avoir les fesses à l’air, moi je pense qu’on devrait surtout les remercier d’avoir le cœur sur la main. En tant que flic, je m’arrange toujours pour ne pas les faire chier, j’ai des matous bien plus dangereux à fouetter. Et puis au fond je crois qu’elles réparent le monde plus qu’elles ne l’abiment. »