Black Water

La crue

Alors que les flots sombres et menaçants de la rivière submergent Perdido, une petite ville du sud de l’Alabama, les Caskey, une riche famille de propriétaires, doivent faire face aux innombrables dégâts provoqués par la crue. Mené par Harry-Love, la puissante matriarche, et par Oscar, son fils dévoué, le clan s’apprête à se relever. Mais c’est compter sans l’apparition, aussi soudaine que mystérieuse, d’Elinor Dammert, jeune femme séduisante au passé trouble, dont le seul dessein semble être de s’immiscer au coeur de la famille Caskey.

L’auteur : Né en Alabama en 1950 – Mort à Boston en 1999 Michael Mcdowell est un écrivain, scénariste. Il a fait un doctorat en anglais, a écrit plusieurs scenarios pour le cinéma, on lui doit le scénario de Beetlejuice, l’étrange noël de monsieur Jack. Avant de se lancer dans l’écriture de romans. Il est surtout connu pour ses œuvres d’horreur gotique.

Extraits :  

« Bray se pencha. De grosses gouttes sales s’écoulaient des franges du couvre -lit. Sous le sommier s’était formée une nappe d’eau croupie. « bon sang… Où c’est que cette femme a dormi ? », siffla-t-il horrifié. Il se retourna. Pas de bagage.il alla à la commode et l’ouvrit. Rien, excepté trois centimètres d’eau dans chaque tiroir. Il n’y avait pas de penderie, aucun endroit où cacher une valise »

« juste avant d’attendre l’autre cote, Elinor se tourna et leva une main au-dessus de sa tête. « Buster Sapp, je te vois! », cria-t-elle. En dépit du courant tumultueux, elle semblait ancrée dans l’eau, comme si elle était indéracinable. « je suis là, mam’selle Elinor! », hurla Buster en retour. Suite à l’épisode des chênes d’eau, la jeune femme était déjà pour lui une source d’étonnement, lui qui ratissait tous les jours l’étendue de sable, il suivait leur croissance régulière. Était-ce naturel ? »

Loin d’être habituel pour moi, même improbable, j’ai craqué en achetant un roman fantastique 

Est ce le buzz fait autour de cette saga ou la magnifique couverture qui m’ont poussé à la tentation ? Je ne sais pas,mis je commençais ma lecture sans grande conviction, ni attente.

Me voilà plongée dans ce premier tome de la saga Blackwater(qui en compte 6), il a pour titre la crue, c’est ce qui touche la petite ville de Perdido , une crue qui ravage tout sur son passage, en laissant un paysage meurtri, des cadavres d’animaux flottant à la surface d’eau croupie, des bâtiments inondés qui porteront les traces de ce désastre pendant longtemps. (​j’ai une pensée pour toutes les personnes qui ont connu cela en 2021. La Belgique mais aussi l’Allemagne et de nombreuses régions de France ont étés touchées par des inondations, il y a eu des morts, de nombreuses personnes se sont retrouvées sans logements et garderont en mémoire ce drame de la nature ).​Oscar Caskey ,fils d’une riche famille ne peut que constater les dégâts, il ne s’attend à rien d’autre que la désolation. Depuis 4 jours, la ville est sous eaux, dans l’hôtel local inondé, il découvre la magnifique Elinor Dammert assise sur son lit, attendant que l’on vienne la sauver. 4 jours ​seule ! Comment a t-elle survécu ? Voilà la question que la mère d’Oscar, Mary-Love se pose, ce questionnement la mènera à se méfier. Elinor s’impose, la famille Caskey et les habitants de Perdido ne sont pas au bout de leurs surprises….

Ce livre se lit très facilement ​, quelques rebondissements, une ambiance pesante, des personnages forts donnent envie de continuer cette saga, avec le tome 2 : La digue

Suite pour de prochaines aventures.