Lundi mélancolie : le jour où les enfants disparaissent, Nicci French

Le livre : Lundi mélancolie : le jour où les enfants disparaissent de Nicci French ; traduit de l’anglais (Grande-Bretagne) par Marianne Bertrand. Paru le 10 mai 2012 chez Fleuve noir Thriller, (426 p.) ; illustrations en noir et blanc ; 23 x 15 cm. Réédité en poche le 13 juin 2013 chez Pocket Thriller n° 15558. 7€95. (473 p.) ; 18 x 11 cm
4e de couv : 
Freida, psychanalyste, s’inquiète pour l’un de ses patients : Alan, désespéré de na pas être père, il rêve toutes les nuits d’un petit garçon. Son petit garçon. Un fils qui lui ressemblerait, roux, comme lui quand il était jeune. Et comme Matthew, 5 ans, disparu à la sortie de l’école quelques jours plus tôt. Simple coïncidence ? Malgré le scepticisme de la police Frieda est bien décidée à mener l’enquête. Et si les rêves d’Alan sont des preuves, ils ont tout d’un cauchemar.
L’auteur : Ou plutôt les auteur-e-s : Nicci French est l’Alias conjoint de Nicci Gerrard (née le 10/06/58) et de son mari Sean French. Ils sont tous le deux écrivains et journalistes anglais. Sous le pseudonyme Nicci French, ils écrivent ensemble des thrillers psychologiques. Nicci Gerrard a enseigné la littérature à Los Angeles avant de se tourner vers le journalisme et de créer une revue artistique. Elle rencontre alors Sean French qui deviendra son mari. La passion amoureuse et littéraire qui lie ces deux auteurs à succès nous a offert de nombreux romans. Ce duo incontournable connait un succès grandissant avec désormais une vingtaine de titres à son actif
Extraits : 
 » (…)c’était un bourdonnement qui se répercutait dans sa tête et qui faisait comme l’une de ces cornes de brume qu’on entend sur un ferry-boat en mer, au moment du départ en vacances avec papa et maman, qui résonne au loin, et fait frissonner d’effroi, même si on ne sait pas pourquoi, et on a envie d’être protégé par des bras forts, parce que le monde est immense et profond, et plein de surprises qui donnent l’impression d’avoir le cœur trop gros pour sa poitrine. »
« Il tenta de crier mais ne réussit qu’à produire le bourdonnement qui lui restait coincé dans la bouche et à l’arrière de la gorge .il se leva, tanguant, avec le mauvais gout dans la bouche qui ne s’en allait jamais, et sauta sur place, encore et encore, jusqu’à voir rouge, jusqu’à ce que la tête lui tourne, que les murs penchent vers lui et qu’il retombe par terre. Il se cogna la tête sur le plancher.
 Plancher. Elle l’entendrait. Surement. « 
 » (…) elle jeta un coup d’œil vers la porte et, l’espace d’un instant, elle crut distinguer quelque chose. Une masse indistincte, une illusion d’optique, quelque chose d’anormal, comme un miroitement dans l’air chaud.la seconde d’après, cela avait disparu, le seuil était vide. Il n’y avait personne. Elle râla haut et fort, tandis qu’elle entendit un crissement de pneus. Faut toujours que j’attende ma petite sœur. – ma pauvre, compatit Hayley. Un vrai bébé. Ça m’énerve ! Elle dit cela pour la forme, parce qu’il lui semblait que c’était quelque chose qu’elle se devait de dire .il fallait avoir l’air de regarder ses petits frères et sœurs de haut et lever les yeux au ciel avec un sourire de dédain. « 

 

Le Chat Pitre de Sophie

Lundi mélancolie : le jour où les enfants disparaissent, Nicci French

Je n’avais encore jamais lu de roman de Nicci French, premier d’une série de 8 avec comme personnage principal, la psychiatre Frieda Klein.

Dans ce premier tome, nous sommes confrontés à un sujet qui malheureusement fait régulièrement la une des journaux : les disparitions d’enfants. Il décrit avec sincérité et sans surenchère les tourments qu’une disparition provoque au sein de la famille, une vie qui bascule en une fraction de seconde. la machine infernale qui détruit tout sur son passage, qui laisse le désespoir et l’horreur derrière elle.

Plus rien ne sera jamais plus comme avant.

On suit Frieda Klein, psychiatre et Karlsson, l’inspecteur de police, deux caractères entiers qui se débattent dans cet univers de tristesse, où l’espoir de retrouver les enfants disparus s’amenuise de jours en jours.

Le déroulement de l’enquête n’est pas la priorité de ce livre, c’est surtout le coté psychologique, les fêlures profondes des différents protagonistes. On s’attache et on se pose des questions.

C’est un thriller efficace, qui nous prend et ne nous lâche qu’avec le mot fin, l’angoisse monte crescendo, on pénètre dans l’esprit tortueux de l’être humain, chez qui pour certain il n’y a plus une once d’humanité.

J’ai hâte de découvrir la suite 🙂

8 réflexions sur “Lundi mélancolie : le jour où les enfants disparaissent, Nicci French

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