La rencontre avec Bernard Werber autour d’un échiquier

 « La diagonale des reines » c’est avant tout l’antagonisme de deux femmes au travers les décennies, qui s’affrontent dans leur jeunesse dans un tournoi d’échecs, avant de devenir des actrices du monde géopolitique mondial. L’une est adepte de « l’union fait la force », quant à l’autre, préfère le travail et la réflexion en solitaire.

C’est dans cet esprit que Bernard Werber a pensé à organiser une partie d’échecs, où il va jouer seul contre un groupe de huit joueurs en consultation. Cette rencontre à eu lieu à Paris dans le 14^e arrondissement, dans les superbes bureaux d’Albin Michel. J’ai eu la chance de représenter le Collectif Polar en étant un de ces huit joueurs.

Pour moi cette belle journée commence vers 11h, départ du TGV de Mulhouse vers Paris, je vais m’installer vers 14h, dans mon hôtel situé à 200 mètres du lieu de notre rencontre prévue pour 18h

A mon arrivée, un peu en avance sur l’horaire, l’équipe de chez Albin Michel m’accueille avec le sourire et la bonne humeur. Un échiquier géant est installé au milieu d’une grande salle, et quelques techniciens terminent la mise en place des caméras. La rencontre sera visible en direct sur Facebook.

Au fur et à mesure les participants arrivent, et l’équipe qui va affronter Bernard se forme. Une équipe très sympathique et très variée. Trois femmes et cinq hommes, de 14 à 60 ans. Le niveau va de très débutant à joueur de compétition. J’ai eu le bonheur de partager ce moment avec mon ami David Smadja qui était dans notre petit groupe.

La partie commence et comme c’est généralement le cas en début de jeu, les coups s’enchainent plus ou moins rapidement avant l’arrivée des complications qui méritent réflexion. Nous avons les blancs, et à tour de rôle, après chaque réponse de Bernard, nous jouons notre coup. On commence à se concerter un peu quand la position se corse, et on essaye de tendre des pièges dans lesquels l’auteur ne tombe pas. Son jeu est solide. Pour que la partie ne soit pas trop déséquilibrée, Bernard Werber, même s’il joue seul la plupart de ses coups, est épaulé par un grand maitre d’échecs (Bachar Kouatly).

Après une quarantaine de minutes, la position est équilibrée, et nous décidons de nous quitter en faisant match nul. (Peu de gens le savent, mais c’est le résultat le plus courant en compétition)

Bernard dédicace et offre un exemplaire de son roman à chacun des huit participants, et la soirée se termine autour d’un verre, et d’un merveilleux buffet préparé par Julie Pirin, une participante d’objectif top chef de l’an passé (C’était divin). Quelques parties d’échecs s’organisent encore en off, dans une ambiance très décontracté.

Je tiens encore à remercier l’équipe d’Albin Michel, qui a su nous accueillir avec beaucoup de bienveillance et des sourires. Qu’ils me pardonnent ici, de ne plus me souvenir des prénoms… Merci à Bernard Werber qui est la gentillesse incarnée. Merci à Geneviève, cheffe du Collectif Polar qui m’a permis de vivre ce moment.