Ahahaha, j’ai commencé aussi mes prépas des bilans finaux, dont le premier, avec mes coups de cœur de l’année et si j’en ai une vingtaine, je pense pouvoir t’en balancer 10, les top du top de la crème de la crème du caviar !
Hangman – Les fantômes du bourreau : Sébastien Bouchery
Assassin notoire, Travis Moses surnommé le bourreau, sort de prison après 32 ans de réclusion.
Résolu à retrouver sa place dans une société métamorphosée par la guerre civile, il retourne vivre dans la ville qui a forgé sa légende.
Il y fait la rencontre de Sienna Hawk, journaliste à Chicago, qui souhaite écrire un livre sur sa vie.
Contre une somme attrayante, l’homme accepte.
Mais c’est sans compter la rancune tenace du marshal Pilby, prêt à tout pour faire replonger Moses et obtenir, enfin, la vengeance que tous attendent.
Au fil de son histoire qu’il raconte à la journaliste, le bourreau retrace les souvenirs d’un passé sombre et terrifiant, où la vérité ouvre une porte inattendue qui mène droit dans la tourmente et l’enfer.
Avec cet hommage au cinéma crépusculaire, violent et très visuel, Sébastien Bouchery confirme son talent pour les cocktails détonants de thriller et de western. Il fait mouche avec son écriture fluide et addictive.
Duchess : Chris Whitaker
« Depuis quand tu veux être comme les autres ? Tu es une hors-la-loi. »
Duchess a treize ans, pas de père, et une mère à la dérive. Dans les rues de Cape Haven, petite ville côtière de Californie, elle ne souffre ni pitié ni compromis. Face à un monde d’adultes défaillants, elle relève la tête, comme un défi, tout en veillant sur son petit frère, Robin. Mais Vincent King, le responsable du naufrage de sa mère, vient de sortir de prison. Et son retour à Cape Haven ravive le tumulte du passé. Face à cette menace, Duchess n’a plus le choix : il va lui falloir mener le combat pour sauver ce qui peut l’être, et protéger les siens.
Attention, coup de coeur ! On n’avait pas rencontré d’héroïne aussi farouche et attachante depuis Scout dans Ne tirez pas sur l’oiseau moqueur, le chef-d’oeuvre de Harper Lee. Sous une carapace d’impertinence et de rébellion, Duchess est de ces personnages dont la présence lumineuse et l’énergie désespérée donnent au récit la force des grands romans qui vous marquent à jamais.
Lady Chevy : John Woods
« On m’appelle Chevy parce que j’ai le derrière très large, comme une Chevrolet. Ce surnom remonte au début du collège. Les garçons de la campagne sont très intelligents et délicats. »
À dix-huit ans, Amy Wirkner est aussi lucide qu’intelligente. Et elle n’attend qu’une chose : obtenir une bourse d’études universitaires pour quitter ce trou perdu de l’Ohio où elle vit. Dans cette région rongée par l’industrie du gaz de schiste, on ne donne pas cher de la peau des habitants. Amy est d’ailleurs persuadée que les malformations de son petit frère en sont la conséquence. Est-ce pour cette raison qu’elle se laisse entraîner par son meilleur ami, Paul, dans un plan dangereux ? Confrontée à la police, Amy voit ses projets d’avenir menacés. Mais elle ne permettra à personne de détruire ses rêves.
Dans ce premier roman noir, puissant et dérangeant, John Woods dresse un portrait sans concession d’une Amérique à la dérive, entre haine interraciale, violence, corruption policière et dégradation écologique. Lady Chevy s’impose comme une anti-héroïne inoubliable faisant magistralement écho à notre époque troublée.
S’adapter : Clara Dupont-Monod
C’est l’histoire d’un enfant différent, toujours allongé, aux yeux noirs qui flottent, un enfant inadapté qui trace une frontière invisible entre sa famille et les autres. C’est l’histoire de sa place dans la maison cévenole où il naît, au milieu de la nature puissante ; de sa place dans la fratrie et dans les enfances bouleversées. Celle de l’aîné, qui, dans sa relation fusionnelle avec l’enfant, s’abandonne et se perd. Celle de la cadette, dans la colère et le dégoût de celui qui a détruit l’équilibre. Celle du petit dernier qui a la charge de réparer, tout en vivant escorté d’un frère fantôme.
Comme dans un conte, les pierres de la cour témoignent. Comme dans les contes, la force vient des enfants, de l’aîné qui aime follement, de la cadette révoltée. Du dernier qui saura réconcilier les histoires.
La naissance d’un enfant handicapé racontée par sa fratrie. Magnifique et lumineux.
L’été où tout a fondu : Tiffany McDaniel
Été 1984 à Breathed, Ohio. Hanté par la lutte entre le bien et le mal, le procureur Autopsy Bliss publie une annonce dans le journal local : il invite le diable à venir lui rendre visite. Le lendemain, son fils Fielding découvre un jeune garçon à la peau noire et aux yeux d’un vert intense, planté devant le tribunal, qui se présente comme le diable en personne. Cet enfant à l’âme meurtrie, heureux d’être enfin le bienvenu quelque part, serait-il vraiment l’incarnation du mal ? Dubitatifs, les adultes le croient en fugue d’une des fermes voisines, et le shérif lance son enquête. Se produisent alors des événements étranges qui affectent tous les habitants de Breathed, tandis qu’une vague de chaleur infernale frappe la petite ville.
Quand tu écouteras cette chanson : Lola Lafon
Le 18 août 2021, j’ai passé la nuit au Musée Anne Frank, dans l’Annexe. Anne Frank, que tout le monde connaît tellement qu’il n’en sait pas grand-chose. Comment l’appeler, son célèbre journal, que tous les écoliers ont lu et dont aucun adulte ne se souvient vraiment. Est-ce un témoignage, un testament, une oeuvre ?
Celle d’une jeune fille, qui n’aura pour tout voyage qu’un escalier à monter et à descendre, moins d’une quarantaine de mètres carrés à arpenter, sept cent soixante jours durant. La nuit, je l’imaginais semblable à un recueillement, à un silence. J’imaginais la nuit propice à accueillir l’absence d’Anne Frank. Mais je me suis trompée. La nuit s’est habitée, éclairée de reflets ; au coeur de l’Annexe, une urgence se tenait tapie encore, à retrouver.
La reine noire : Pascal Martin
En ce temps-là, il y avait une raffinerie de sucre dont la grande cheminée dominait le village de Chanterelle. On l’appelait la Reine Noire. Tous les habitants y travaillaient. Ou presque… Mais depuis qu’elle a fermé ses portes, le village est mort.
Et puis un jour débarque un homme vêtu de noir, effrayant et fascinant à la fois… Wotjeck est parti d’ici il y a bien longtemps, il a fait fortune ailleurs, on ne sait trop comment… Le même jour, un autre homme est arrivé. Lui porte un costume plutôt chic. L’un est tueur professionnel, l’autre flic.
Depuis, tout semble aller de travers : poules égorgées, cimetière profané, suicide, meurtre…
Alors que le village gronde et exige au plus vite un coupable, dans l’ombre se prépare un affrontement entre deux hommes que tout oppose : leur origine, leur classe sociale, et surtout leur passé…
La Reine Noire est peut-être morte, mais sa mémoire, c’est une autre histoire…
« Pascal Martin nous livre ici un roman « manchettien » incisif, qui file à 200 à l’heure et laisse dans son sillage le sentiment d’avoir été littéralement happé par l’histoire. »
La Cause Littéraire.
Le Chant d’Haïganouch : Ian Manook
On leur avait promis une terre qu’ils ne quitteraient plus. Et c’est à un nouvel exil qu’ils sont contraints…
Ils en rêvaient : reconstruire leur pays et leur histoire. Comme des milliers d’Arméniens, Agop, répondant à l’appel de Staline, du Parti Communiste français et des principales organisations arméniennes de France, quitte sa famille et embarque en 1947 à bord du Rossia dans le port de Marseille. Mais au bout du voyage, c’est l’enfer soviétique qu’il découvre.
Sur les bords du lac Baïkal, Haïganouch, une poétesse aveugle, séparée de sa soeur lors du génocide de 1915, aujourd’hui traquée par la police politique, affronte elle aussi les tourments de l’Histoire.
Des camps de travail d’Erevan aux goulags de Iakoutsk, leurs routes se croiseront plus d’une fois, au fil d’une odyssée où la peur rencontre l’espoir, le courage et l’entraide. Agop et Haïganouch parviendront-ils à vaincre, une fois de plus, les ennemis de la liberté, pour s’enfuir et retrouver ceux qu’ils aiment ?
Après le succès de L’oiseau bleu d’Erzeroum (lauréat des Trophées littéraires des Nouvelles d’Arménie magazine), Ian Manook signe une nouvelle fresque familiale bouleversante et une saga historique tumultueuse, hymne à la résistance et à la mémoire d’un peuple.
Les silences d’Ogliano : Eléna Piacentini
La fête bat son plein à la Villa rose pour la célébration de fin d’études de Raffaele, héritier de la riche famille des Delezio. Tout le village est réuni pour l’occasion : le baron Delezio bien sûr ; sa femme, la jeune et divine Tessa, vers laquelle tous les regards sont tournés ; César, ancien carabinier devenu bijoutier, qui est comme un père pour le jeune Libero ; et bien d’autres. Pourtant les festivités sont interrompues par un drame. Au petit matin, les événements s’enchaînent. Ils conduisent Libero sur les hauteurs de l’Argentu au péril de sa vie.
Situé au coeur d’un Sud imaginaire, aux lourds secrets transmis de génération en génération, Les Silences d’Ogliano est un roman d’aventures autour de l’accession à l’âge adulte et des bouleversements que ce passage induit. Un roman sur l’injustice d’être né dans un clan plutôt qu’un autre – de faire partie d’une classe, d’une lignée plutôt qu’une autre- et sur la volonté de changer le monde. L’ensemble forme une fresque humaine, une mosaïque de personnages qui se sont tus trop longtemps sous l’omerta de leur famille et de leurs origines. Placée sous le haut patronage de l’Antigone de Sophocle, voici donc l’histoire d’Ogliano et de toutes celles et ceux qui en composent les murs, les hauts plateaux, les cimetières, les grottes, la grandeur.
La maison des jeux – 02 – Le voleur : Claire North
La maison des jeux – 2
Bangkok, 1938.
Remy Burke, membre madré de la Haute Loge, qu’il pratique depuis un demi siècle, reprend conscience dans la moiteur de sa chambre d’hôtel après une nuit trop arrosée. Beaucoup trop. Il s’est fait manoeuvrer et a accepté le défi du redoutable Abhik Lee. Avec en guise d’enjeu le plus précieux des biens ; sa propre mémoire, misée dans une partie de cache-cache à l’échelle de la Thaïlande toute entière. Les règles sont simples ; Lee dispose d’un mois pour dénicher Burke, après quoi, en cas d’échec, les rôles seront inversés. Une partie qui commence maintenant, tout de suite. Burke doit désormais courir… Éperdument.
Ah, Belette, c’est une vedette ! Bravo pour cette nouvelle rubrique et passe de belles fêtes 🙂
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Belette une vedette, j’aime bien ça rime en plus ! hahaha merci Patricia 😛
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Ben oui, j’ai fait exprès 😛
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hahaha, 😉
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J’avais déjà noté « Duchess » (et je l’ai d’ailleurs ajouté à ma PAL) suite à son retour sur son blog ^^ Une collègue devrait bientôt me prêter « S’adapter ». J’espère que je vais moi aussi aimer tout cela !
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Je te le souhaite.
Et pour Duchess je ne me fais pas de soucis, mon retour bientôt, programmé autour de Noël 😉 🙂
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Décidemment, Duchess me tente de plus en plus à chaque fois que je l’aperçois. Lady Chevy également. Merci Belette pour cette jolie sélection !
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Duchess, j’ai adoré, Lady Chevy est dans ma PAL !
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Oui, Duchess a l’air de faire sensations !
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oh oui alors !
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Ahahaah, mais c’est moi, ça ! mdr
Merci, ma Ge, de mettre en avant ma crème de la crème ! Bon, au moins, je ne ferai pas d’ajout dans ma wish puisque j’ai tout lu ! PTDR
Heu oui, je vais arrêter le café 🙂
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Ben oui c’est toi ça ma Belette. Merci d’avoir été la première lectrice à nous avoirs soumis la crème de tes lectures ! Mais je veux bien aussi la crème de tes polars ! hihi 🤔🤣
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Ben je pense que pour ça, faudra que je prenne ma liste des « thrillers » d’un de mes bilans finals… mais ce n’est plus la crème de la crème du caviar…
Je vais voir ça et je te dis quoi 😉
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Oui, je suis impatiente d’avoir ta liste polar en tout genre 😀
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Je suis en ordre, envoyée aussi dans un de mes commentaire 🙂
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TOP ça ma Belette
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Je sais, je sais voix de Jean Gabin
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ah oui, tu le fais bien ! 😉
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Tout mon art 🙂
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hihi
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Mes polars thrillers que j’ai le plus aimé (11) :
L’Armée d’Edward : Christophe Agnus
Atmom[ka] – Franck Sharko et Lucie Hennebelle 03 : Franck Thilliez
Pandemia – Franck Sharko & Lucie Hennebelle 05 : Franck Thilliez
Te tenir la main pendant que tout brûle : Johanna Gustawsson
Lontano – Famille Morvan 01 : Jean-Christophe Grangé
W3 – 02 – Le mal par le mal : Jérôme Camut et Nathalie Hug
Détectives du Yorkshire – 07 – Rendez-vous avec la menace : Chapman
L’assassin de la rue Voltaire – Gabriel Joly : Henri Loevenbruck
La reine noire : Pascal Martin
Respirer le Noir : Collectif
Billy Summers : Stephen King
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Bon ben j’ai plus qu’à me remettre au travail ! 🤣mdr. Et merci pour cette seconde liste ma Belette 🙂
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Un mot, un geste, la Belette fait le reste ! mdr
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trop bien ! PTDR
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😉
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😉
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Je n’ai lu de cette sélection que « Le Chant d’Haïganouch », mais ce fut un coup de cœur intersidéral, qui n’aura pas marqué que cette année de lecture mais bien ma vie de lectrice ❤. Toujours des romans forts dans la sélection de notre belette nationale (moi je peux le dire 😄). Je la considère comme Yvan et toi, Dame Geneviève, parmi les incontournables de la blogosphère…
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Oh mais tu es un amour toi tu sais ça ma Nath.
❤
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Je n’en ai lu aucun, mais certains me font de l’oeil !
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Certain ne sont pas des polars 😉
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