Vakarm de Guillaume Coquery

Le livre : Vakarm de Guillaume Coquery – Paru le 25/03/2021 chez M+ éditions. Réédité en poche le 16 juin 2022 en Mini+. 7€90. (435 p.) ; 18 x 11 cm

4ème de couverture :
Saint Gaudens, premier janvier. Une usine de parfum pillée par un patron voyou. Un corps de femme retrouvé sur place. Sandrine Martin prend la direction de l’enquête. Cependant la situation se complique… Pour ce deuxième opus après Oskal, le groupe du capitaine Damien Sergent est plus que jamais dans la tourmente. Guillaume Coquery a grandi au pied des Pyrénées. Primé dans plusieurs concours de nouvelles, avec VAKARM il signe le deuxième opus d’une trilogie.

 

 

 

 

 

L’auteur : Guillaume Coquery est technicien, concepteur de machines.
Il travaille dans une PME de Saint-Gaudens.
Primé dans plusieurs concours de nouvelles, avec Oskal (2020) il signe le premier opus d’une trilogie. Les trois tomes sont maintenant disponibles.
Extraits :
« Avant qu’il n’ait eu le temps de réagir, le tueur avait frappé avec la vitesse et la détermination d’un cobra. Une ouverture au rasoir, à la naissance de la barbe. L’homme ne dû pas comprendre. Il vit le sang gicler devant lui, à deux bons mètres … les carotides, il y a une pression de dingue là-dedans ! Il s’effondra en hurlant un cri silencieux. Les cordes vocales étaient elles aussi tranchées à la base, le hurlement qu’il poussa dans sa tête ressemblait à un gargouillis mouillé. Il émit tout au plus quelques bulles vermillon qui éclatèrent sans laisser échapper le bruit de sa peur. Le cri du mourant ressemblait au souffle d’une baudruche qui se dégonfle. Sans un son, ses mains autour de la gorge tentaient d’endiguer le flot ininterrompu. Il succomba rapidement. »
« – Oui allo ?
– Madame Martin ? Capitaine Minnier SRPJ de Toulouse.
– Minier, comme l’auteur ?
Sandrine avait répondu sans trop réfléchir. Un flic de Toulouse qui l’appelait, c’était assez normal dans son boulot. Quelque chose clochait tout de même. Il l’avait appelée « madame ». le détail la fit tiquer, cela ne présageait rien de bon et annonçait une suite plus personnelle. Elle le laissa continuer.
– Oui, on est homonymes, mais moi c’est avec deux N, on n’est pas de la même famille. Dommage. »
« Les personnalités toxiques, qu’elles soient socio psycho ou plutôt manipulatrices, sont très répandues dans la population. Il m’a cité des études, selon lesquelles elles seraient présentes chez trois à cinq pour cent de la population… à des degrés plus ou moins importants ! Mais le plus étonnant, est la suite. Il m’a dit que la proportion pouvait monter dans certains groupes de sujet jusqu’à vingt pour cent ! Et tu sais où ?
La réponse fusa.
– Chez les commissaires de police ?
Elle rit…
– Pas mal ! Mais pas que … En fait dans tous les groupes de décideurs, hauts fonctionnaires, cadres sup, dirigeants d’entreprises, et cætera. »
 

La chronique jubilatoire de Dany

Vakarm de Guillaume Coquery

C’est sans difficulté que j’ai retrouvé le groupe de Damien Sergent qui avait été à l’œuvre dans Oskal. Toujours cabossés, ils vont encore prendre cher avec ce tome 2. Il faut dire que l’auteur n’hésite pas à leur mettre des bâtons dans les roues. Tout aurait pu être simple … un délit crapuleux, un vrai fait divers quand un patron déménage son entreprise un week-end pour la vendre à un mafieux des pays de l’est. Fait divers ? Non énigme à tiroir et arnaque de haut vol … Damien et Fredo sont sur la touche et Sandrine va prendre les commandes de l’enquête, aidée par le geek du service. Tout devrait se passer au mieux mais c’est sans compter sur l’histoire personnelle de Sandrine qui s’invite dans la partie et l’imbrication avec un accident de 2004 qui a laissé le jeune Adrien handicapé.

Une intrigue bien construite qui perd le lecteur … Guillaume Coquery avec beaucoup d’humour et de dérision, maîtrise ses nombreux personnages et les rebondissements en maintenant un tempo soutenu. Les gentils personnages secondaires sont amenés à prendre de l’épaisseur du fait des événements et deviennent attachants, tandis que les méchants n’en deviennent que plus redoutables.  Beaucoup d’hémoglobine et on en arrive à perdre le compte du nombre de morts !  Certes il y a les bons et les méchants, mais il y a aussi ceux qui par hasard se sont retrouvés témoins malgré eux. Mention spéciale au SDF et à la cafetière inspirée d’un geyser de Yellow Stone, véritables fils rouges de la vie de flics de Saint-Gaudens.

J’ai pris beaucoup de plaisir à lire ce deuxième tome des aventures du groupe de flics du piémont pyrénéen, dans les paysages des romans de Bernard Minier (avec un N celui-là) … non loin d’Encausse-les-Thermes, vous savez ce petit village où d’étranges polardeux se réunissent à l’invitation de l’auteur et de sa complice en tout début du mois de juin !

Je remercie l’auteur pour ce cadeau d’anniversaire …

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