Le livre : Généalogie du mal de Jeong You-jeong. Paru en avril 2018 aux éditions Philippe Picquier. 21,90 € ; (408 pages) ; 13×20,50 cm. Roman traduit du coréen par CHOI Kyungran et BISIOU Pierre. Poche paru en juin 2020 aux éditions Picquier Poche. 10€ ; (512 pages); 11×17 cm.
4ème de couverture :
Yujin, vingt-six ans, se réveille un matin dans l’odeur du sang.
Jusqu’à ce jour, c’était un fils modèle qui se pliait à toutes les règles d’une mère abusive et angoissée. Que s’est-il passé la nuit dernière ? Seuls des lambeaux d’étranges images émergent de la conscience de Yujin, et le cri angoissé de sa mère. Mais appelait-elle à l’aide ? Ou implorait-elle ?
Pour trouver la clé qui déverrouille sa mémoire, Yujin va devoir remonter le temps. Des années de secrets, de silence, d’une vie contrôlée dans ses moindres détails, jusqu’à ce que tout bascule.
Mais quand on a franchi la frontière interdite, il n’existe pas de retour possible.
Un thriller dérangeant et obsédant, d’une exceptionnelle acuité psychologique.
L’auteur : Jeong You-jeong, née en 1966, est infirmière avant de réaliser son rêve d’enfant, écrire, et de s’imposer comme la reine du crime coréenne. Plusieurs de ses thrillers psychologiques ont été adaptés au cinéma. Généalogie du mal s’est vendu à plus de 600 000 exemplaires en Corée et est sorti aux Etats-Unis chez Penguin Random House en septembre 2018.
Extrait :
« Comme toujours la nuit, il n’y avait personne sur la route de la digue. La petite échoppe Pains fourrés de chez Yong était close. L’embarcadère en bas de la digue était plongé dans le noir et la route à six voies semblable à une piste d’atterrissage avait été dévorée par le brouillard. C’était une nuit d’hiver typique d’une ville au bord de mer, avec son vent rude et mordant. Il tombait une pluie forte rappelant les averses torrentielles de l’été. S’il avait fallu définir le temps, on aurait pu employer le mot lugubre, et pourtant mon corps léger comme l’air ondulant dans les rayons du soleil. Je me sentais tellement bien que j’aurais pu voler allègrement jusque chez moi. Sans cette odeur de sang transportée par le vent, tout aurait été parfait.
C’était une odeur sucrée, fétide, avec un goût de métal. Une odeur qi me venait en pleine face à la façon d’un vent contraire qui m’aurait heurté. Elle n’était pas aussi intense que maintenant, mais suffisamment forte pour m’alerter sur l’imminence d’une crise. Là-bas, une femme descendue du dernier bus pour Ansan marchait dans ma direction. Le parapluie ouvert, le vent dans le dos, elle se pressait à petits pas de pingouin. Je devais me dépêcher de rentrer, m’envoler sans tarder. Je n’avais pas envie d’exposer une inconnue à ce genre de scène où je me roule par terre comme un calamar sur le gril. ».
Une histoire qui parait bien angoissante, espérons que cela fini bien!
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Euh non 😅
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♫ et j’ai crié, criééééé ♪ 😆
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😂
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A reblogué ceci sur Le Bien-Etre au bout des Doigts.
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Merci ☺️
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merci
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