Le livre : Carnaval de Ray Celestin. Traduit de l’anglais par Jean Szlamowicz. Paru le 15 mai 2015 au Cherche Midi. 21,00 € ; 1 vol. (496 p.) ; 22 x 14 cm
Quatrième de couverture
Au coeur du Sud profond, La Nouvelle-Orléans, construite sur des marécages en dessous du niveau de la mer, a toujours été aux prises avec tornades, inondations et épidémies de toutes sortes. La nature du sol en fait une cité qui s’affaisse, où les morts ne peuvent être enterrés. Alligators, serpents, araignées hantent ses marais. Nombre de menaces ont toujours plané au-dessus de la ville. Et pourtant…
Lorsqu’en 1919 un tueur en série s’attaque à ses habitants en laissant sur les lieux de ses crimes des cartes de tarot, la panique gagne peu à peu. On évoque le vaudou. Les victimes étant siciliennes, les rivalités ethniques sont exacerbées. Un policier, Michael Talbot, un journaliste, John Riley, une jeune secrétaire de l’agence Pinkerton, Ida, et un ancien policier tout juste sorti de prison, Luca D’Andrea, vont tenter de résoudre l’affaire. Mais eux aussi ont leurs secrets… Alors qu’un ouragan s’approche de la ville, le tueur, toujours aussi insaisissable, continue à sévir. Le chaos est proche.
L’auteur : Ray Célestin est britanique. Nouvelle figure de la scène littéraire, il s’impose dans le thriller avec son premier roman Carnaval basé sur l’histoire réelle d’un sérial killer qui sévit en 1919 à la Nouvelle-Orléans.
Après avoir étudié l’art et les langues asiatiques, Ray Célestin devient scénariste pour la télévision. Il vit actuellement à Londres.
Extrait :
En Louisiane, les noirs n’avaient guère le droit de faire entendre leur culture et les enterrements permettaient justement d’y donner libre court en public et de traiter les opprimés avec pompe. C’était pour ça qu’elle fronçait les sourcils, parce que la seule fois
Le post-it de Ge
Carnaval de Ray Celestin
1919, La Nouvelle-Orléans. Un serial killer sévit dans la communauté sicilienne. Sur chacune des scènes de crime, il laisse des lames de tarot. Alors qu’un ouragan s’approche de la ville, le policier Michael Talbot, le journaliste John Riley et Ida, une jeune secrétaire, tentent de résoudre l’affaire.
Cette année je vais de surprise en surprise. Non, de bonnes surprise en excellentes surprises. Et à chaque fois, je me fait surprendre par un premier roman. Des premiers romans parfaitement aboutis, d’une maîtrise impressionnante. Et celui-ci, c’est, je le crois, la cerise sur le gâteau.
Il vous faut absolument le découvrir.
C’est une plongé abyssale dans la Nouvelle Orléans au sortir de la grande guerre. Cette ville du sud profond au accents et aux origines françaises. Une ville métisse mais où le métissage n’a pas cours.
Dans ce sud profond des Etats-Unis règne la pauvreté. La Nouvelle Orléan est une ville au bord du chaos. Tensions raciales, corruption, vaudou, jazz et mafia, tous est là pour faire exploser la tension ambiante
Ray Celestin a puisé l’inspiration dans l’histoire du Axeman (le tueur à la hache), ce tueur en série qui a sévi au sortir de la 1e guerre mondiale et qui comme Jack the Riper a cessé ces meurtres du jour au lendemain. Cette véritable série de meurtres ont enflammé La Nouvelle-Orléans à l’époque. Et pour être au plus près de cette histoire, l’auteur a même poussé le vice jusqu’à reproduire, au début du roman, une lettre supposée être du tueur.
Et si, ici le décor ( la ville, le climat, la méteo) joue un rôle particulièrement important, les personnages sont eux aussi à la hauteur. Nous allons découvrir une véritable galerie de personnages hétéroclites auxquels on va s’attacher ou au contraire que l’on va très vite haïr. Et puis petit clin d’oeil, c’est sympathique de découvrir le très jeune en personne dans ce livre.
Ray Celestin nous offre un premier roman inoubliable, au suspense omniprésent, doublé d’un portrait de la ville d’un réalisme peu commun. Depuis L’Aliéniste de Caleb Carr, on n’avait jamais lu ça !
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T’as su me le vendre 🙂
J’adore ces ambiances
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Et l’ambiance c’est bien une des réussite de ce roman chère Nath. 😉 🙂
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Il me fait de l’œil il me fait de l’œil il me fait de l’oeil…
Bon ok grâce à ta chronique il m’a carrément emballé 😉
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Bon ben alors s’il te fait de l’oeil c’est que tu as un ticket. L’ouverture est possible donc. C’est plutôt bon signe ça, non ? Enfin je crois mister David 😉
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😉
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Il est dans ma PAL version papier et j’ai très envie de le sortir pour le mois américain… en fait, je voudrais lire au moins 100 romans d’un coup ! mais y paraît que c’est pas possible 😦
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Ben fonce, une fois de plus. Il y aurait sa place. M^me si c’est un auteur anglais 😉
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Super alors, il comblera le challenge « année anglaise »et le « mois américain » puisqu’il se déroule aux states. Idem avec le roman « les assassins » de Ellory… deux romans et 4 fiches pour ma Titine préférée, celle que j’adore embêter !! Merci pour ces vilenies que je peux ajouter ! Mhouhahahaha
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Héhé, ça roule tout plein ça ma Belette. Et mes amitiés à Titine 😉 🙂
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Lui ferai une grosse bise… et une grosse fiche !! 😀
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Mais collègues se demande pourquoi je pouffe devant mon ordinateur. On voit bien qu’ils ne connaissent pas Dame Belette. 🙂
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Je ne suis pas fréquentable !! Mais oui, ils doivent se demander pourquoi tu pouffes… s’ils savaient ! mdr
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oui Mdr
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Mhouhahaha
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ça m’a vraiment l’air d’être un livre à part, j’aimerais sincèrement lui trouver une place dans mes lectures
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Je ne sais pas s’il est à part. Chaque livre et chaque lecture ne sont-il point ? Mais c’est vrai que c’est un premier roman marquant.
Oui, ce serait bien qu’il figure dans tes lecture, je suis déjà impatiente de connaitre ton avis 😉 🙂
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J’ai envie de le lire depuis avant même sa sortie, celui-là, mais pas encore trouvé le temps, hélas… Ton excellente chronique est la piqûre de rappel dont j’avais besoin, merci 🙂
Et puis, évoquer « L’Aliéniste », cela ne peut que me donner envie, le roman de Carr étant pour moi LA référence absolue du genre !
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Le maître des illusions de Donna Tartt est pas mal non plus, non ?
Aller, hop, hop, hop on le lit ! 😉
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Ouh JE LE VEUX!!!!!!Déjà, juste comme ça, il me tentait trop mais avec ce que en dit, je le veux encore plus!!!!!
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Ben alors là, je ne doute pas qu’en plus de le vouloir, tu vas le lire miss Stelphique 😉 🙂
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