Le livre : Meurtres en soutane de P. D. James. Roman traduit de l’anglais par Eric Diacon. Paru Paru le 10 mai 2001, réédité en poche le 1er août 2010 chez Le Livre de Poche Policier n° 18238. 8€20. (507 p.) ; 18 x 11 cm
Meurtres en soutane
St Anselm accueille une vingtaine d’étudiants qui se destinent à la prêtrise anglicane. Lorsque l’un d’eux est découvert mort au pied d’une falaise, son richissime père adoptif, Sir Alred Treeves, demande à New Scotland Yard de réexaminer le verdict de « mort accidentelle » énoncé à l’issue de l’enquête.
Le commandant Dalgliesh accepte de venir passer un week-end sur les lieux : il va se trouver confronté à l’une des plus sordides affaires de sa carrière. Dans un cadre sauvage et isolé, parmi des personnages excentriques et mystérieux, P. D. James tisse une intrigue de premier ordre.
L’auteur : Le vie de PD James est à elle seule un vrai roman. Elle est née le à Oxford et morte le dans la même ville. Phyllis Dorothy James, dite P. D. James, connaît une enfance itinérante. Aînée d’une famille de trois enfants, Phyllis fréquente l’école religieuse, puis la Cambridge High School for Girls. Élève brillante, elle est pourtant contrainte de quitter l’école à seize ans par un père traditionaliste qui considère qu’il n’est pas nécessaire pour une fille de pousser plus avant ses études. Ce père, qui travaille dans le service public, la fait entrer dans le service des impôts.
À vingt et un ans, elle épouse Connor Bantry White, qui sert dans le corps médical de la Royal Army et dont elle aura deux filles, en 1942 et 1944. Elle quitte son emploi pour élever ses enfants. Malheureusement, son mari revient traumatisé des Indes et jusqu’à sa mort, en 1964, il partage sa vie entre les hôpitaux psychiatriques et sa maison.
Pour nourrir ses deux filles et assurer la vie quotidienne, Phyllis doit reprendre le travail. D’abord employée de bureau à l’hôpital de Paddington, elle suit les cours du soir pour gravir les échelons de l’administration médicale.
Sa détermination et son intelligence lui permettent d’accéder à un poste de cadre supérieur au ministère de l’Intérieur : de 1968 à 1979, elle travaille au département judiciaire (service de la médecine légale), puis exerce la fonction de magistrat jusqu’en 1984 (section juridique de la brigade criminelle), ce qui enrichit sa connaissance du système policier et juridique. Durant tout ce temps elle écrit et bâtit pas à pas son œuvre littéraire, dans laquelle elle décrit avec raffinement la société qui l’entoure.
Depuis son apparition en 1962 sur la scène littéraire, Phyllis Dorothy James – aujourd’hui baronne James of Holland Park, elle est anoblie en 1990 par la reine Élisabeth II, n’a cessé de gravir les échelons d’une renommée internationale.
Extraits :
« – Oh, pour ce qui est de la foi, ils l’ont, mais ce en quoi ils croient n’a plus de sens. Je ne parle pas de l’enseignement moral ; l’héritage judéo-chrétien a fait la civilisation occidentale, et nous devons en être reconnaissants. Mais l’Eglise qu’ils servent est agonisante. Quand je regarde Le Jugement dernier, j’essaie de comprendre ce qu’il signifiait pour les hommes et les femmes du XVe siècle. Lorsque la vie est courte, difficile, pleine de souffrance, l’espoir en l’au-delà est essentiel ; lorsqu’il n’y a pas de loi efficace, la force de dissuasion de l’Enfer est une nécessité. L’Eglise offrait le réconfort et la lumière, des histoires, des tableaux, et l’espoir de la vie éternelle. Le vingt-et-unième siècle offre d’autres compensations. A commencer par le football. Le football réunit rites, couleurs, drame et sentiment d’appartenance ; le football a ses grands prêtres et ses martyrs. Et puis il y a les boutiques, les achats, l’art et la musique, les voyages, l’alcool, les drogues. Nous avons tous nos ressources pour conjurer les monstres que sont l’ennui et la conscience d’être mortels. Aujourd’hui en plus, on a Internet »
« Tandis que la lumière baissait, le bruit de la mer s’intensifiait, son doux gémissement rythmé devenant un grondement assourdi. De ses anciens séjours ici il se rappelait comment les derniers feux du jour s’accompagnaient toujours du sentiment que la mer redoublait de puissance, comme si la nuit et les ténèbres étaient ses alliées naturelles. »
« Je savais qu’il était mort, mais j’avais le sentiment que nous aurions dû le retourner. J’avais l’idée stupide qu’il aurait fallu tenter le bouche-à-bouche. Je savais que ce n’était pas raisonnable, mais j’avais malgré tout le sentiment qu’il fallait essayer quelque chose.»
La soutane n’est pas pratique si tu dois cavaler après le meurtre 😆
J’aimeAimé par 1 personne
Sauf si tout le monde la porte !
J’aimeAimé par 1 personne
Tiens, oui…
Un jeune vicaire est en stage de formation chez un vieux curé.
Il remarque tout de suite la bonne de Monsieur le Curé, une jolie jeune fille aguichante qui ne manque jamais de lui lancer des oeillades, d’exposer ses longues jambes ravissantes et de se frotter à lui.
Aussi, lorsque par une belle après-midi de printemps, il la voit se pencher pour prendre de l’eau au puits, il ne résiste pas: il s’approche d’elle, la serre d’une main, et de l’autre, il lui soulève la jupe…
Mais le pauvre n’a alors plus de main pour soulever sa soutane !
Complètement empêtré dans cette situation, il aperçoit le vieux curé qui lui fait de grands signes en se mordant la main.
Le jeune curé visiblement ne comprend pas…
Alors le vieux curé met ses deux mains en porte-voix et crie :
— Avec les dents, la soutane, avec les dents!
J’aimeAimé par 1 personne
😆 il y avait longtemps…. 😆 😆
J’aimeAimé par 1 personne
Ça me démangeait ! 🙂
J’aimeAimé par 1 personne
A reblogué ceci sur Le Bien-Etre au bout des Doigts.
J’aimeAimé par 1 personne