Le livre : Les divinités de Parker Bilal. Traduit de l’anglais par Philippe Loubat-Delranc. Paru le 11 février 2021 chez Gallimard dans la Série Noire. 22€. (464 p.) ; 21 x 14 cm
4e de couv:
Howard Thwaite, promoteur immobilier arrogant et influent, a lancé à Battersea, face à la Tamise, la construction d’un complexe d’appartements de luxe. À l’aube, arrivé sur le site avant l’embauche des travailleurs clandestins, le gardien kurde découvre au fond d’une vaste excavation deux corps ensevelis sous un monceau de pierres. L’épouse du promoteur et un collectionneur d’art, citoyen français d’origine japonaise, sont identifiés. Le sergent Khal Drake, musulman, enquête, flanqué contre son gré d’une psychologue anglo-iranienne, Ray Crane. Ni l’un ni l’autre ne sont blancs. Crane songe à la lapidation, châtiment prévu par la charia. Drake lorgne du côté de la cité multiraciale de Freetown et de l’incendie d’une mosquée jadis synagogue. Sur fond de tensions communautaires et d’argent nouveau venu d’ailleurs, Bilal dresse le portrait cinglant d’une société anglaise divisée, aux repères traditionnels brouillés.
L’auteur : Parker Bilal est le pseudonyme de Jamal Mahjoub, romancier anglo-soudanais. Après avoir vécu au Caire, au Soudan, à Londres (où il est né), au Danemark et à Barcelone, il est maintenant établi à Amsterdam et se consacre au roman policier.
Extrait :
Leurs torses étaient déformés comme s’ils s’étaient débattus pour tenter de se dégager des gravats. Pendant combien de temps avaient-ils eu conscience de ce qui leur arrivait ? On les avait entortillés dans de la toile comme dans un linceul et ligotés avec de l’adhésif. La main tendu vers le ciel révélait que l’homme avait réussi à libérer un de ses bras. On voyait qu’il avait lutté jusqu’au bout à l’approche de la mort. Le visage de la femme exprimait sa souffrance, la bouche ouverte en un cri perpétuel.
Je ne connais pas du tout merci !!
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A reblogué ceci sur Le Bien-Etre au bout des Doigts.
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merci
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