Le livre : Meurs, mon ange de Clarence Pitz. Paru le 13 octobre 2021 chez IFS dans la collection Phoenix noir. 19.95€. (419 p.) ; 21 x 14 cm
4e de couv :
Meurs, mon ange
Amsterdam
Anja n’est plus que l’ombre d’elle-même depuis la disparition énigmatique de son mari et de sa fille. Alcool, drogue et factures impayées rythment son quotidien et creusent sa solitude. Par crainte de terminer à la rue, elle accepte un boulot sordide, mais bien rémunéré. Alors qu’elle remonte peu à peu la pente, son passé ressurgit et la gifle en plein visage.
Au milieu d’un quartier populaire, un cadavre sans tête est retrouvé pendu à une grue. Karel Jacobs, inspecteur bruxellois, est appelé en tant que consultant. Rapidement écarté de l’affaire, il décide d’enquêter dans l’ombre.
Indonésie
Des corps décapités sont abandonnés dans des sites touristiques à Bali. Guntur, flic à Jakarta, est éloigné de son service par l’agence anticorruption et muté sur les lieux.
Dans une forêt luxuriante, Eko et Taufik sont les cibles d’un ennemi dont ils ignorent tout. Blessés et épuisés, Ils devront faire un choix. Fuir ou affronter les traditions de leurs ancêtres.
Des canaux d’Amsterdam aux rizières de l’archipel indonésien, Clarence Pitz nous plonge au coeur d’une intrigue machiavélique, mêlant modernité et traditions.
L’auteur : Après avoir dirigé le casier judiciaire de Bruxelles pendant sept ans, Clarence Pitz change radicalement de carrière pour devenir professeur d’Anthropologie et d’Histoire de l’art. Dévoreuse Insatiable de polars et autres littératures sombres, elle se lance dans l’écriture en 2017 et entame une série de romans qui mêlent culture et suspense. Son premier livre, La parole du chacal, a été finaliste du concours VSD du meilleur thriller 2018. Après Ineffaçables. Prix des Mordus de Thrillers 2020 et Prix Sang pour Sang Thriller du salon de Longperrier 2020, Clarence Pitz vous présente ici son troisième roman.
Extrait :
L’odeur de rouille se mêle à celle de la crasse, miasmes de transpiration, urine et vomissures. L’homme s’approche de son étrange marchandise, en aperçoit d’abord les pieds dont un est solidement attaché à une chaîne. Des mollets d’une maigreur affligeante apparaissent lorsque le prisonnier tend les jambes, les laissant dépasser du cageot dans lequel il s’est bâti un nid peu douillet et sinistre.
L’homme est rassuré. Les deux sont toujours vivants. Il sera payé.
Il sent le navire ralentir et comprend qu’ils débarqueront dans quelques minutes. Il ordonne au père de replier ses jambes et de rester à l’étroit dans la caisse. Le malheureux refuse, implore, hoquette de peur. Alors, l’homme se place face à lui, lui qui n’est plus que l’ombre de lui-même, lui que toute dignité a quitté. Le maton tape du pied sur le sol si fort que toute la carcasse d’acier tremble et résonne tel un concert de gongs chinois. Effrayé, le captif serre un ballot de linges jaunâtres contre lui, un amas de tissus aux humeurs surettes d’où émanent des pleurs lancinants. Il se terre au fond de sa geôle de pin, se tapit en son antre exigu et crasseux, se cogne à ses parois constellées de traces de vomi et de matières fécales et renverse un bol de bouillie de riz d’un geste maladroit. Sa peau, trop tendue sur ses os saillants, se tuméfie lorsqu’elle se frotte à la surface rugueuse de l’abri de fortune, à la fois enfer et refuge.
L’homme est satisfait, sa marchandise lui a obéi.
[…] Bonus, quelques avis de lecture : Tomabooks, Mes lectures du dimanche, Collectif Polar, […]
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merki
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Une totale réussite, où Clarence nous embarque sans temps morts !
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Voilà qui est tranché, un avis avisé !
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J’adore Clarence… d’abord sa plume, et ensuite l’auteure…
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Voilà qui est dit ! lol 😛
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A reblogué ceci sur Le Bien-Etre au bout des Doigts.
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merci
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