Surtout le pire, de Lou Vernet

Le livre : Surtout le pire de Lou Vernet – Paru le 25/03/2021 chez les Editions du Loir en poche. 9€90.  ( 264 pages) ; 19 x 12 cm et  le 6 octobre 2020 en ebook 6,99€ (272p.)

4ème de couverture :

Ce que l’aube promet au jour n’est souvent qu’un leurre. Anne Carrière le vérifie à chaque découverte macabre. Cette fois-ci, il s’agit d’une jeune femme, Sandra Link, 24 ans, retrouvée morte dans sa baignoire.

Un banal suicide, à première vue, comme il en existe toutes les quarante secondes dans le monde. Une histoire vite retracée. Fugueuse depuis ses dix-huit ans, la jeune femme venait d’accoucher deux jours plus tôt dans un hôpital parisien d’où elle s’était enfuie aussitôt en abandonnant son enfant. Bien trop jeune et seule pour porter un si lourd fardeau. Ce n’est pas la première ni la dernière fois et pourtant la légiste ne s’y fait pas.
Surtout que c’est le second cas en moins d’un mois.
À croire que toutes les guerres et les catastrophes ne suffisent plus à la misère humaine. Il faut encore que soient ajoutés au nombre des victimes des nourrissons. Comme un besoin d’éradiquer tout espoir, toute rédemption.

 

L’auteur : Passionnée, libre, têtue et un peu barrée, Lou Vernet est une autodidacte. Ses premiers écrits (poésie, recueil de nouvelles) remontent à son adolescence. Elle se lance dans le roman à 35 ans. Par ailleurs, nomade des grands espaces et sommets, Lou s’inspire de ses voyages autour du globe et de ses rencontres pour tirer des leçons de vie et une vision positive du monde quel qu’en soit le prix. Elle s’est également fait un nom dans l’univers du polar avec ses romans La toile aux alouettes et Un trop grand silence, tous deux primés en 2018 du Prix Polar CMB.

 

Extraits :
« C’est là le sort des humains, naître pour mourir et entre les deux, souffrir. Même les animaux s’en tirent mieux que nous. Dix-quinze ans chez un seul bon maître et ils ne connaîtront jamais ce que l’humain, même né au bon endroit et à la bonne heure, endurera. Quoique le mieux nanti, l’humain n’échappera pas à la souffrance. Tous, un jour ou l’autre, connaîtront les affres physiques, les tourments du cœur et tous les sentiments qui le constituent. Fie-toi, ne serait-ce qu’aux six émotions de base que sont la Joie, la Tristesse, la Peur, la Colère, le Dégoût, la Surprise puis rajoute ce putain d’Amour dont tout le monde se réclame mais que personne ne connaît et tu obtiens sept foutues bonnes raisons de vouloir que tout s’arrête. Et comment arrêter cette prolifération si ce n’est en coupant à la base ? Hein comment ? Les femelles, Raph, ces garces qui nous mettent au monde et sachant déjà ce qui va se passer, nous y abandonnent. »

 

La chronique jubilatoire de Dany

Surtout le pire, de Lou Vernet

Le lecteur reste sans voix après cette lecture. Cet OVNI comme l’ont qualifié à juste titre un grand nombre de chroniqueurs fait appel à nos sentiments, révèle nos émotions avec une écriture surréaliste en traitant d’un sujet éminemment grave : l’abandon.

Inclassable et dès lors impossible à évoquer lors d’une chronique : sentiment frustrant mais lectrice comblée !

Ce roman paru en 2019, fait l’objet d’une suite parue en août 2021 intitulé Acouphanges.

Et si cette chronique est succincte j’en dis un peu plus dans celle d’Acouphanges que vous pouvez retrouver ICI

Lu en version numérique.

Je remercie les éditions les éditions du Loir pour leur confiance.

9 réflexions sur “Surtout le pire, de Lou Vernet

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