A long petal of the sea d’Isabel Allende – Lecture presqu’en VO

Hello mes polardeux

Aujourd’hui c’est une journée un peu spéciale.

Une journée spéciale Isabel Allende.

Et pour commencer celle-ci c’est Cécile qui vous offre une Lecture presqu’en VO


Le livre : A long petal of the sea d’Isabel Allende. Paru le 21 janvier 2020 aux Éditions Blommsbury Publishing. 20,87 € ; (336 pages) ; 24,3 x 16,2 cm. Traduit de l’espagnol par Nick Caistor et Amanda Hopkinson.

 4ème de couverture :

The Sunday Times bestseller

 Victor Dalmau is a young doctor when he is caught up in the Spanish Civil War, a tragedy that leaves his life – and the fate of his country – forever changed. Together with his sister-in-law, he is forced out of his beloved Barcelona and into exile in Chile. There, they find themselves enmeshed in a rich web of characters who come together in love and tragedy over the course of four generations, destined to witness the battle between freedom and repression as it plays out across the world.

 ‘One of the strongest and most affecting works in Allende’s long career’ New York Times Book Review

 ‘A defiantly warm and funny novel, by somebody who has earned the right to argue that love and optimism can survive whatever history might throw at us’ Daily Telegraph

 ‘Full of ambition and humanity’ Sunday Times

 ‘Allende’s style is impressively Olympian and the payoff is remarkable’ Guardian

 

L’auteur : Isabel Allende (née le 2 août 1942 à Lima, au Pérou) est une écrivaine chilienne d’expression espagnole. Son père, Tomás Allende, cousin de Salvador Allende, était diplomate. En 1945, ses parents se séparent et sa mère retourne vivre au Chili avec ses trois enfants. De 1953 à 1958, la famille réside successivement en Bolivie et au Liban (Beyrouth). En Bolivie, Isabel Allende fréquente une école privée américaine et à Beyrouth une école privée anglaise. En 1958, elle retourne au Chili, où elle achève ses études secondaires. Elle rencontre alors son futur mari, Miguel Frías. De 1959 à 1965, elle travaille pour la FAO (Food and Agriculture Organization) des Nations unies, à Santiago. En 1962, elle épouse Miguel Frías. L’année suivante naît sa fille Paula. Les années 1964-1965 sont occupées par un long séjour en Europe. Elle réside notamment à Bruxelles et en Suisse. Elle retourne en 1966 au Chili, où naît son fils Nicolás. À partir de 1967, elle fait partie de la rédaction de la revue Paula En 1973-1974, elle collabore à la revue pour enfants Mampato. Elle publie deux contes pour enfants, La abuela Panchita et Lauchas y lauchones, ainsi qu’un recueil d’articles, Civilice a su troglodita. Elle anime des émissions à la télévision chilienne (chaînes 13 et 7). En 1973, sa pièce de théâtre El embajador est représentée à Santiago. Le coup d’État du 11 septembre mené par le général Pinochet, cause du suicide de son oncle, rend sa position difficile, et en 1975 elle s’installe avec sa famille au Venezuela. Elle y restera treize ans. Elle travaille au journal El Nacional de Caracas, puis dans une école secondaire jusqu’en 1982. En 1981, en apprenant que son grand-père, âgé de 99 ans, est en train de mourir, elle commence à lui écrire une lettre, qui deviendra le manuscrit de La maison aux esprits (La casa de los espíritus), son premier roman. Publié l’année suivante, il connaîtra un immense succès et sera plus tard adapté au cinéma par Bille August. Séparée de son mari, elle épouse en secondes noces Willie Gordon, le 7 juillet 1988, à San Francisco. Elle réside depuis cette date à San Rafael, en Californie. Sa fille Paula meurt en 1992. Cette douloureuse épreuve lui inspire Paula, paru en 1994.

 

Extrait :
« That summer day, August 4, 1939, remained forever engraved on the minds of Victor Dalmau, Roser Bruguera, and the other two thousand or more Spaniards sailing tocard that long, narrow South American country that clung to the mountains so as not to topple into the sea. None of them knew anything about Chile. Years later, Neruda was to define it as a long petal of sea and wine and snow… with a belt of black and white foam, but that would not have left the migrants any wiser. On the map, it looked slender and remote.
The square in Bordeaux was teeming with people, a huge crowd that grew minute by minute, suffocating in the heat under a bright blue sky. Trains, trucks, and other vehicules crammed with new arrivals kept pulling up. Most of them had come straight from the concentration camps and were hungry, weak, and unwashed. Since the men had spent several months separated from their women and children, the re-encounter between couples and families produced dramatic, emotional scenes. They hung out of trains windows, shouting when they recognized loved ones and falling sobbing into each other’s arms. A father who thought his son had died at the battle of Ebro, two brothers who had heard nothing about each other since the Madrid front, a battle-hardened soldier who discovered a wife and children he had never expected to see again. And all this without any trouble, with a natural instinct for discipline that made the job of the French guards much easier.»
 

Les émotions de lecture de Cécile

A long petal of the sea d’Isabel Allende

Une lecture presqu’en VO, tout d’abord, le dernier livre d’Isabel Allende n’a pas été traduit encore en français. L’espagnol, la langue originale de A long Petal of the sea, m’aurait compliqué un peu trop la tâche. Pas impossible, mais moins fluide. Et finalement, l’autrice vit son exil en Californie. Donc une lecture presque en VO !

Un roman sur l’exil justement, sur l’amour, sur les guerres que traversent la famille Dalmau et Roser, leur petite protégée.

La première partie nous emmène dans les tranchées et les horreurs de la guerre civile espagnole, dans l’indignité des camps français pour les réfugiés catalans pour finir sur le bateau affrété par le poète Pablo Neruda pour le Chili. Dont les mots dans un de ses poèmes pour définir son pays ont servi pour le titre du roman d’Isabel Allende « a long petal of sea and wine and snow… with a belt of black and white foam ».

Cela aurait pu être l’épilogue pour ces deux milles espagnols déjà blessés et meurtris par la guerre civile. C’était sans compter la propre division de leur pays d’accueil qui verra naître la dictature sanglante de Pinochet.

Rythmée par les extraits de poèmes de Pablo Neruda, j’ai vogué sur les mots d’Isabel Allende, sur les peines et le déchirement d’un exil. Et de sa propre histoire familiale qui se mêle à celles de ses personnages. Ne passez pas à côté de cette histoire sensible sur l’amour et la passion de ces êtres aux prises avec leurs convictions, les séismes de l’histoire.

Quel plaisir énorme de retrouver la plume d’Isabel Allende que je n’avais pas lue depuis fort longtemps !

18 réflexions sur “A long petal of the sea d’Isabel Allende – Lecture presqu’en VO

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