Le livre : De la jalousie de Jo Nesbo ; traduit du norvégien par Céline Romand-Monnier. Paru le 11 août 2022 chez Gallimard dans la collection Série Noire. 19€50. (341 p.) ; 21 x 14 cm
4e de couv :
De la jalousie
Aucun remède à la jalousie sinon le temps ou la vengeance, à chaud ou calculée.
Autour de Phtonos, longue nouvelle démoniaque dont l’ambiguïté perverse aurait ravi Patricia Highsmith, six récits illustrent la jalousie meurtrière : du raffinement de la bourgeoise hitchcockienne aux atermoiements de l’auteur à succès installé à l’étranger ; de la pulsion primaire de l’éboueur bafoué à la résignation blessée d’une petite vendeuse issue de l’immigration ; de la préméditation froide du photographe d’art raté à la ruse d’un chauffeur de taxi humilié par sa femme.
Jo Nesbø utilise la nouvelle policière avec le panache d’un maître accompli du genre – construction impeccable, tension latente et sens de la chute – pour décrire la solitude humaine.
L’auteur : Né en 1960 à Oslo, musicien, économiste et scénariste, Jo Nesbø est le chef de file du roman policier Scandinave. Traduit dans une cinquantaine de langues, il a vendu plus de cinquante millions d’exemplaires dans le monde, avec notamment la série « Harry Hole » et des romans noirs comme Leur domaine. De la jalousie est son premier recueil de nouvelles traduit en France.
Extraits :
« De l’incrédulité à la rage, en passant par la fureur, le mépris de soi et, pour finir, la dépression, je suis passé par toutes les affres de la jalousie. Sans doute parce jamais de ma vie je n’avais traversé pareille torture psychologique, je me suis aperçu que la douleur, tout en étant dévorante, me plaçait dans une situation d’observateur extérieur. J’étais à la fois le patient non anesthésié sur la table d’opération et un spectateur regardant depuis la galerie, un jeune étudiant en médecine qui découvrait ce qui se passe quand on extrait le cœur de quelqu’un de sa poitrine. »
« Les meurtres sont rares en Grèce. Si rares qu’on se demande souvent comment cela est possible, dans un pays frappé par la crise, avec un taux de chômage élevé, une corruption importante et de l’agitation sociale. D’aucuns répondent d’un trait d’humour : plutôt que tuer quelqu’un qu’ils détestent, les Grecs préfèrent le laisser continuer de vivre en Grèce. Toujours sur le ton de la plaisanterie, d’autres avancent que nous n’avons pas de crime organisé car nous sommes incapables de nous organiser. Mais, bien sûr, nous avons le sang vif. Nous connaissons le crime passionnel. »
Le billet de Chantal
De la jalousie, Jo Nesbo
Un auteur qu’il faut que je découvre ! 🙂
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Ah oui ! La série « Hary Hole » est très prenante ! et ses autres romans aussi, comme « Macbeth » ou « Leur domaine » !
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Ah merci pour ces conseils ! 🙂
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