Papote d’auteur, Alex notre indic était avec Apollonie Sbragia

Papote d’auteur,

Alexandra Guerreiro était avec Apollonie Sbragia

 Ce matin Alex, notre indic nous proposé son avis de lecture sur le premier roman d’Apollonie Stragia, La dernière Morsure. Ce soir, Elle nous propose de découvrir un peu plus son auteur

Allez je vous laisse avec  :

l’interview d’Appollonie Sbragia par Alexandra Guerreiro


 Bonjour Apollonie, commençons par la base : peux-tu te présenter en quelques lignes ?

Je m’appelle Apollonie Sbragia, je suis l’auteure de La dernière morsure, un polar à la frontière du thriller psychologique. J’ai grandi en Corse et je vis aujourd’hui sur la Côte d’Azur, au bord de la Méditerranée. Je suis mariée et je suis la maman de deux adolescents. Ingénieure en informatique, je jongle quotidiennement entre mon travail et mes activités d’écrivaine autoéditée. Je lis énormément depuis que je suis petite (tradition familiale et féminine). Je suis une fan absolue de cinéma.

Comment t’est venue l’idée/l’envie d’écrire ?

J’ai toujours eu beaucoup d’imagination. Depuis que je suis enfant, j’ai souvent la tête dans les nuages, je me « déconnecte » et je crée mes propres histoires. Je notais par-ci, par-là des idées, des bribes d’histoires sans jamais aller jusqu’au bout. J’ai commencé sérieusement à écrire quand mes enfants sont entrés au collège. Ils avaient gagné en autonomie et moi en temps ! Je pense que j’étais aussi arrivée à un moment de ma vie où je cherchais « autre chose », où le travail dans lequel je m’épanouissais jusque-là ne me suffisait plus. Et cette merveilleuse aventure a démarré…

Pourquoi le thriller ? Un genre que tu aimes lire ?

Oui, mais paradoxalement je pense que mes influences dans ce genre me viennent plus du cinéma : Dernier domicile connu de José Giovanni, Le cercle rouge de Melville, Manhunter de Michael Mann, Seven de David Fincher ou encore Prisoners de Villeneuve. Maintenant, j’ai d’autres projets en tête dans d’autres genres.

 D’ailleurs, quels sont tes goûts en matière de lecture, tes auteurs fétiches ? Des genres que tu n’aimes pas ?

Je lis de tout avec une préférence pour la littérature classique et le théatre. Difficile de faire un choix, je réfléchis aux auteurs dont j’ai lu et aimé plusieurs romans : Tolstoï, Dostoïevski, Tchékhov, Jack London, Delphine de Vigan, Elisabeth Georges, Alexandre Dumas, Robin Hobb, Daphné du Maurier, Yasmina Resa, Marcel Pagnol… bon je vais m’arrêter là 🙂

 Voudrais-tu t’essayer à l’écriture dans un autre genre ?

Absolument ! Les dystopies me tentent bien. Mon grand rêve est d’écrire un roman historique sur l’empire Napoléonien et en particulier sur la vie du maréchal Lannes.

Parles-nous de ton processus d’écriture ?

En phase d’inspiration des idées peuvent surgir à des moments différents de la journée (quand j’écoute de la musique principalement), par bribes : des scènes, des pistes que je vais noter sur des petits carnets ou exceptionnellement sur mon mobile si je n’ai pas de carnets sous la main. Pendant la phase de recherche, je vais à la médiathèque pour consulter différents ouvrages spécialisés ou sur internet et je prends des notes. Ensuite, j’utilise Trello pour organiser mon travail, dégrossir ma trame, noter les idées principales, les scènes, un premier découpage en chapitre, les questions à résoudre, etc. En phase d’écriture, j’écris le matin sur mon Mac. La durée dépend de ce que j’ai à écrire (scène de transition ou scène capitale), c’est très variable : entre deux et trois heures. Avant de me lancer, je relis d’abord mes notes prises sur carnet et je relis le dernier chapitre pour me remettre dans l’atmosphère. Quand j’ai terminé l’écriture d’un chapitre ou d’une scène importante, j’imprime et je lis à voix haute le texte pour m’assurer du rythme, ajuster et corriger à la volée. En phase de correction en revanche cela peut être n’importe quand dans la journée, souvent le soir après le boulot, entre une à deux heures.

 Comment est née “La dernière morsure » ?

Je ne saurais pas vraiment l’expliquer, c’est très flou pour moi. Cela remonte à cinq ans maintenant et j’ai traversé pas mal de choses entre la genèse de La dernière morsure et sa publication en janvier 2021. Mes moments de rêverie ou d’inspiration ont fait émerger des personnages, des scènes malgré moi et j’ai ensuite construit tout une histoire autour pour les amener “à la vie”.

 Comment construis-tu tes personnages ? Ton intrigue ? Quelles sont tes sources d’inspiration ?

Le cinéma, la littérature (et pas seulement des polars, je suis très éclectique), le monde qui m’entoure (l’actualité, les faits divers) et bien évidemment, mon entourage ainsi que mon histoire personnelle que je tords, extrapole, transforme (dans le bon comme dans le mauvais). Je suis partout, sans y être vraiment.

 C’est un livre extrêmement fort psychologiquement. C’est rare de pousser autant un personnage de fiction dans l’abîme comme tu le fais. Était-ce voulu dès le départ ou tu t’es laissée porter par le personnage d’Alex ?

Ce n’était pas une volonté de ma part. Ceci dit, j’ai toujours été passionnée par la psychologie. J’ai même suivi pendant un temps des cours par correspondance. Et puis je suis tombée enceinte de mon premier enfant et je suis passée à un toute autre aventure 🙂 Pour en revenir à ta question, j’ai écrit comme cela m’est venu, je me suis laissée emporter et porter par Alex ; j’ai laissé faire et c’était une sensation très singulière, ce pour quoi j’adore écrire : l’inattendu au bout des doigts qui tapent.

Dirais-tu que tu mets un peu/beaucoup/pas du tout de toi dans ce que tu écris ?

Cette question est loin d’être simple. En première intention, j’aurais dit “beaucoup”. Mais quand on écrit des polar très noirs, avec des scènes dures, des personnages sombres, cela peut interpeler… J’ai choqué quelques personnes de mon entourage qui m’ont demandé “comment j’avais pu écrire des choses pareilles”. Surtout que je suis une personne bienveillante et positive. Je l’ai dit plus haut : Je suis partout, sans y être vraiment.

 Pourquoi le choix de l’autoédition ?

Je voulais publier rapidement ce premier roman. J’ai mis cinq ans pour l’écrire et il y avait beaucoup d’impatience autour de moi !

L’autoédition demande beaucoup de travail et de temps – notamment pour la promotion – mais pour une touche-à-tout comme moi, c’est très excitant et je me régale : de la conception de la couverture, l’écriture du 4ème de couv’, la mise en page jusqu’à la promotion grâce aux réseaux sociaux. C’est une aventure titanesque, mais humainement incroyable. Je ne dirais pas non à être publiée par une maison d’édition. Si un jour, l’opportunité se présente, j’étudierai bien les conditions, la ligne éditoriale et l’équipe avec qui je serai amenée à travailler avant de m’engager. L’autoédition est synonyme de liberté et j’avoue que ça me plaît énormément.

Comment arrives-tu à faire connaitre ton livre ?

Grâce aux réseaux sociaux essentiellement : les services de presse qui permettent de mettre en valeur mon roman, le soutien incroyable de chroniqueuses avec qui j’ai tissé des liens étroits (elles se reconnaîtront) et enfin la communauté des auteur.e.s (autoédité.e.s ou en maison d’édition) riche de partages et d’entr’aide. Comme toi ma très chère Alexandra ! Un soutien précieux et je les en remercie chaleureusement !

 Quels sont tes projets d’écriture ?

Je suis en train d’écrire la suite de La dernière morsure, mais je vais laisser planer le mystère 😉

Un dernier mot pour la fin ?

Avec La dernière morsure, ma vie a été bouleversée. J’ai ouvert une porte sur un monde complètement nouveau. J’ai fait de très belles rencontres. J’ai plein de projets dans la tête et grâce à internet, aux réseaux sociaux, aux nouveaux acteurs numériques facilitant l’auto-entreprenariat, tout devient possible ! C’est passionnant !

 

Ge : Merci Mesdames pour ce très bel entretien. Vous m’avez donner envie de plonger dans la Dernière Morsure

4 réflexions sur “Papote d’auteur, Alex notre indic était avec Apollonie Sbragia

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