Ne les crois pas, Sebastian Fitzek

Les livres oubliés de Ge

Une nouvelle rubrique sur Collectif Polar

Notre Porte Flingue va vous présenter des romans, des polars essentiellement qu’elle a intentionnellement ou pas oublier dans sa bibliothèque. Et qu’elle retrouve au grès de ses pérégrinations au cœur de celle-ci.

Le livre : Ne les crois pas de Sebastian Fitzek. Traduit de l’allemand par Pascal Rozat. Paru le 12 novembre 2009 chez l’Archipel. réédité en poche le 18 mai 2011 chez Le Livre de Poche Thriller n° 32250. 7€10. (413 p.) ; 18 x 11 cm

4e de couv :

Ils te diront que je suis morte !

Yann May, célèbre psychologue berlinois, est au téléphone avec Leoni, sa fiancée. La liaison est mauvaise, hachée. Toutefois, il l’entend dire : « Ne les crois pas. Quoi qu’ils te disent, ne les crois pas… » Alors qu’il est encore en ligne, un policier sonne et lui annonce la mort accidentelle de Leoni, une heure plus tôt…

Quoi qu’ils te disent…

Huit mois ont passé. Ira Samin, une psychologue de la police, a décidé d’en finir. Mais, alors qu’elle s’apprête à passer à l’acte, un de ses collègues vient la chercher pour l’emmener dans une station de radio. Un forcené s’est retranché dans un studio et menace d’abattre un à un ses otages.

… ne les crois pas !

Ira est chargée de mener les négociations. Bien vite, elle comprend que Yann a tenté ce coup de poker pour retrouver Leoni, qu’il refuse de croire morte. Et il est vrai que certains de ses arguments sont troublants..

L’auteur : Né en 1971 à Berlin où il réside, Sebastian Fitzek est le nouveau prodige allemand du suspense psychologique.  En l’espace d’une quinzaine d’années ( Thérapie, son premier roman, a été publié en 2006 ), Sebastian Fitzek, est devenu un auteur phénomène.

 

 

 

Extraits : 
« Les larmes lui montèrent aux yeux, noyant l’image du rictus grinçant de Steuer.
— Espèce de crétin ! répéta-t-elle.
Steuer ne semblait nullement offusqué. Bien au contraire, on aurait dit que les injures d’Ira étaient pour lui un motif de satisfaction supplémentaire.
— Merci de m’insulter ainsi publiquement, devant autant de témoins. Je crois que je tiens là le prétexte rêvé pour vous…
Le premier coup de feu l’interrompit au beau milieu de sa phrase.
Le deuxième effaça définitivement son sourire moqueur. Son regard trahissait à présent une stupeur sans bornes. »
« En tant que psychologue, j’ai pu observer à maintes reprises que, plus il y a de secret dans un couple, plus l’amour est fort. Rien n’est plus ennuyeux qu’une histoire dont nous connaîtrions déjà la fin. Et rien ne nous rapproche plus qu’un grand point d’interrogation. Que pense vraiment ma partenaire? Est-ce qu’elle me restera toujours fidèle? Partageons-nous la moindre émotion, ou éprouve-t-elle aussi des sentiments qu’elle dissimule? Soyons honnêtes, personne ne souhaite vraiment obtenir de réponses à ces questions. C’est grâce à cette part de mystère que notre amour garde toute sa saveur. »
« Une grimace déforma son visage. À chaque inspiration d’air, sa cage thoracique la faisait souffrir un peu plus, comme si une masse invisible pesait sur sa poitrine et la maintenant plaquée contre sons siège. Bientôt, elle se rendit compte que ce poids avait un nom : la peur. »

Le post-it de Ge

Ne les crois pas, Sebastian Fitzek

Ira Samin, psychologue de la police, brisée par le suicide de sa fille, a décidé de se tuer. Mais elle est interrompue par un collègue qui lui demande d’intervenir auprès de Yann May qui s’est retranché dans une station de radio et menace la vie de ses otages. Yann May, psychologue berlinois célèbre, est depuis huit mois à la recherche de Leoni sa fiancée, qu’il croit encore vivante.

 Avec ce second roman Sébastien Fitzek a été comparé à Harlan Coben. C’est malheureusement pour cela que je suis passé à côté  ( et oui j’ai un petit problème avec Harlan Coben, je m’ennuie un peu dans ces bouquins) Et du coup , » Ne les crois pas  » est resté dans ma PAL une dizaine d’années, alors que j’avais eu la chance de rencontrer l’auteur à Saint Maur en poche. Alors  surtout, vous, ne faite pas la même erreur que moi et ne le manquez pas !

Yann May, célèbre psychologue berlinois, reçoit un coup de fil de sa compagne qui lui souffle : « Quoiqu’ils te disent, ne les crois pas ». Au même moment, un policier lui annonce la mort de la jeune femme… Huit mois après, prise d’otages dans une radio. Le forcené ne parle qu’à Ira, psychologue des policiers suicidaires. Les chapitres se succèdent à un rythme soutenu, dévoilant progressivement les histoires personnelles des héros. De vraies intrigues dans l’intrigue. Tenu en haleine, on se prend d’affection pour ces êtres cassés. Et on ne lâche pas le livre avant la fin.

11 réflexions sur “Ne les crois pas, Sebastian Fitzek

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