Toute la violence des hommes, Paul Colize

 

En voyage avec Collectif Polar

Départ pour Bruxelles avec (attention) un détour du coté de Vukovar

Le livre : Toute la violence des hommes de Paul Colize. Paru le 5 mars 2020 chez HC éditions, 19€. (317 p.) ; 22 x 15 cm

4e de couv :

Qui est Nikola Stankovic ?

Un graffeur de génie, assurant des performances insensées, la nuit, sur les lieux les plus improbables de la capitale belge, pour la seule gloire de l’adrénaline ?

Un peintre virtuose qui sème des messages profonds et cryptés dans ses fresques ultra-violentes ?

Un meurtrier ?

Un fou ?

Nikola est la dernière personne à avoir vu vivante une jeune femme criblée de coups de couteau dans son appartement. La police retrouve des croquis de la scène de crime dans son atelier.

Arrêté, interrogé, incarcéré puis confié à une expertise psychiatrique, Niko nie en bloc et ne sort de son mutisme que pour répéter une seule phrase : C’est pas moi.

Entre Bruxelles et Vukovar, Paul Colize recompose l’Histoire. Au-delà de l’enquête, c’est dans les replis les plus noirs de la mémoire, à travers les dédales de la psychologie et la subtilité des relations humaines qu’il construit son intrigue.

 

L’auteur : Paul Colize est né en 1953 à Bruxelles d’un père belge et d’une mère polonaise. Il vit aujourd’hui à Waterloo. Il a été lauréat des prix Landerneau du Polar, Polars Pourpres et Boulevard de l’Imaginaire, Arsène Lupin, Plume de Cristal, Sang d’Encre des lecteurs et finaliste du prix Rossel et du Grand Prix de la littérature policière. Et j’allais oublié le prix Saint-Maur en poche-Polar 2013 pour Back up, le roman qui l’a fait découvrir au grand public.
Extrait :
Un soir je l’ai emmené faire un tour. J’ai pris mon équipement et on est allés dans un terrain vague. Le Niko, il balisait. Il tremblait comme une feuille. Putain, vous auriez dû le voir. Pire qu’un gamin qui entre dans un bordel pour la première fois. J’ai fait deux trois tags et je lui ai passé le relais. Malgré le stress, il s’est lâché et s’est mis à bomber comme un malade. Il disait qu’il se sentait enfin libre. Je connais cette sensation. Il n’y a pas de liberté sans transgression. La liberté, la vraie, c’est celle que tu prends, en décidant de ne pas faire ce qu’on t’impose ou de faire ce qui est interdit.

Le post-it de Ge

Toute la violence des hommes – Paul Colize

Dans la banlieue de Bruxelles, une jeune femme est retrouvée sans vie dans son appartement, criblée de coups de couteau. Tout accuse Nikola Stankovic, un immigré, graffeur de génie qui émaille les rues de la ville de ses fresques ultra-violentes. Mais Philippe Larivière, son avocat, et Pauline Derval, la directrice d’un établissement de défense sociale, ne croient pas à sa culpabilité.

Si ce roman a été inspiré à notre auteur par la polémique née en 2016 d’une exposition de grandes fresques murales à Bruxelle, il est avant tout l’histoire de Nikola Stankovic et celle de tout un pays détruit par la guerre. Mais ici c’est aussi l’histoire de deux personnes qui s’allie pour défendre un innocent.

Et comme toujours avec son écriture aiguisée, Paul Colize nous entraine dans une histoire complexe où les intrigues se superposent, s’imbriquent, s’entrelacent pour mieux nous faire comprendre la complexité de notre monde. Il alterne les narrations,  ce qui donne un rythme singulier à ce polar acéré.  On navigue entre l’enquête actuelle et  flash back nous ramenant au passé du malheureux héros. Avec lui on plonge dans les profondeurs de l’âme humaine, on va déterrer les secrets les plus noirs. Mais ce que l’on aime particulièrement chez notre auteur belge, c’est la finesse de sa prose où se mêle humour (qu’il soit caustique, ironique ou noire), suspense et émotion. Et une nouvelle fois tout cela est ici au rendez-vous. Et ce qui est certain c’est que ce texte va bousculer nombreuses de vos certitude. Bravo monsieur Colize.

 

16 réflexions sur “Toute la violence des hommes, Paul Colize

  1. J ai beaucoup aimé ce livre, son histoire, son ambiance et ses personnages. L angle choisi par Colize est très original, j ai passé au moins 150 pages à me demander où cela nous menait, sans que cela soit pesant ni rebarbatif. Le personnage de Nikola et celui delà psychiatre sont excellents.

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