😀Le livre : La mort en tête de Sire Cédric. Paru le 29 octobre 2013 chez Le Pré-aux-Clercs. Réédité en poche chez Pocket le 8 octobre 2015. 8€20. (691 p.) ; 18 x 11 cm
4e de couv
À Drancy, en Seine-Saint-Denis, dans une chambre d’enfant, une scène d’exorcisme tourne au drame… Mais tout a été consciencieusement filmé par un journaliste.
À Paris, au cours des jours qui suivent, la policière Eva Svärta se sent observée – impression désagréable ou mauvais pressentiment ? Elle sait que le danger rôde, même si les mois qui viennent de s’écouler ont été plus doux que d’habitude. Elle est amoureuse… et enceinte d’Alexandre Vauvert.
Très vite entre Paris et Toulouse, le fameux duo d’enquêteurs est de nouveau sur la brèche. Cette fois-ci, ils sont eux aussi les proies d’un tueur psychopathe…
Tel un marionnettiste diabolique, Sire Cédric joue avec ses héros de papier comme avec nos émotions. Attention, en ouvrant ce livre, vous n’aurez pas une seconde de répit !
L’auteur : Né à Saint-Gaudens, Haute-Garonne , le 24/10/1974, Cédric Sire a grandi dans un petit village de l’Aveyron, Saint-Geniez-d’Olt.
Il a fait des études d’anglais entre Toulouse et les États-Unis puis travaillé quelques années dans le milieu de l’édition, du journalisme et de la traduction.
Charles Baudelaire, Edgar Allan Poe, Stephen King et Clive Barker sont les auteurs qui l’influencent le plus, il a commencé à écrire durant l’adolescence et n’a jamais arrêté depuis.
Il a commencé par publier ses premiers textes au sein de divers magazines et anthologies durant les années 1990 et jusqu’au début des années 2000. Ses œuvres mélangent thriller, surnaturel et personnages décalés. Il se consacre aujourd’hui pleinement à l’écriture.
En parallèle à ses activités d’écrivain, il est le vocaliste du groupe de death metal Angelizer. Les créateurs de la ligne Akiza ont sorti un tee-shirt représentant Cédric Sire, comme ils l’avaient précédemment fait pour Amélie Nothomb.
Il reçoit de nombreux prix :
– « Déchirures » : Élu « Coup de Cœur 2006 » par les Bibliothèques de Paris.
– « Angemort » : Prix Merlin 2007 (meilleur roman de fantasy et fantastique francophone de l’année). Il s’agit du premier roman de fantastique à avoir remporté ce prix, les romans primés les années précédentes relevant du genre fantasy.
– « L’Enfants des cimetières » : Prix Masterton 2010 du roman francophone.
– « De fièvre et de Sang »: Prix Polar 2010 et le Prix Cine+_Frisson 2011.
Extrait :
Drancy, Seine-Saint-Denis
Dorian Barbarossa filme le démon.
Sur l’écran de sa caméra brillent les cierges disposés partout dans la pièce, incongrus sur les meubles Ikea, à côté des jouets et des piles de bandes dessinées. Le halo tremblotant de ces candélabres illumine une tapisserie verte délavée sur laquelle sont affichés plusieurs posters de Spiderman et de Superman.
Une chambre d’enfant.
C’est ici que le démon a élu domicile, et maintenant ils sont tous en enfer.L’enfer pue l’encens, la sueur âcre. L’enfer est bruyant. Il y a les cris. Beaucoup de cris. Des secousses, des râles, des gémissements. Puis davantage de hurlements et de spasmes, de coups de pied au hasard. Ce sont des sons inhumains, changeants, tantôt rauques et fatigués, tantôt aigus et rageurs, perçants comme des dagues, et il en vient toujours d’autres, par vagues, par assauts successifs.
Le garçon sur le lit refuse de se calmer. Il tressaute, se tord, se noue, se déplie en vaines tentatives de se libérer de l’étreinte de son oncle et de sa tante, qui peinent à le maintenir allongé.
Alors le garçon continue de crier et de crier. De vomir des insanités, des insultes, avec une sauvagerie stupéfiante, les traits convulsés, de la mousse débordant aux commissures de sa bouche.
Pour couvrir ces hurlements, le prêtre posté au-dessus de l’enfant doit crier autant que lui, vociférer de toutes ses forces tout en brandissant sa grande croix dorée.
— Je te conjure, Satan, qui trompes le genre humain ! Reconnais l’Esprit de la vérité et de la grâce, qui repousse tes embuscades et embrouille tes mensonges ! Va-t’en de cet humain créé par Dieu !
La voix du vieil homme tremble. Son timbre s’éraille, se perd. Le prêtre continue pourtant, même si le garçon dans le lit hurle plus fort que lui. Le garçon n’est plus que ça, un hurlement, un son de rage et d’impuissance, qui fait vibrer tout son corps, tout le lit et toute la pièce.
Un démon déchaîné.
Il se débat, mord, crache.
Seuls les bras de son oncle et de sa tante l’empêchent de bouger. À deux, ils maintiennent l’enfant couché sur son lit, mais ce n’est pas une mince affaire.
— Léo, supplie sa tante, ses yeux emplis de larmes. S’il te plaît…
— Mon Dieu, murmure son oncle. Oh, mon Dieu. Mon Dieu… je vous en prie…
Moi c’est une tarte aux framboises que j’ai en tête… c’est grave, docteur ??? 😆
Sire Cedric, j’aimerai y revenir, je n’avais pas été conquise lors d’une lecture d’un de ses romans.
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Tu avais lu lequel ?
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Heu… purée je ne me souviens plus et j’ai déconnecté mon babelio et mon livraddict… réponse après le w-end qui est chargé 🙂
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J’entends toujours beaucoup de bien de ces livres, il faudrait vraiment que je me lance un jour ! Et celui-ci semble parfait pour l’occasion, merci pour cette découverte 😊
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Oh un auteur dont je n ai lu qu un seul livre. Faudrait peut être que j avance 🤩
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bonne idée ça ! 😉
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Oui oui ce ne sont pas fircelebt les idées qui manquent mais plutôt le temps 🤩
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Et oui le temps !
Pareil ici ! ;-P
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🤣😂 comme je te comprends 🤩
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A reblogué ceci sur Le Bien-Etre au bout des Doigts.
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merci
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