Le livre : Leur domaine de Jo Nesbo ; traduit du norvégien par Céline Romand-Monnier. Paru le 16 septembre 2021 chez Gallimard dans la collection Série Noire. 22€. (635 p.) ; 21 x 14 cm
4e de couv :
Leur domaine
Carl et Roy ont seize et dix-sept ans lorsque la voiture de leurs parents tombe au fond d’un ravin. Roy s’installe comme mécanicien dans une station-service du bourg voisin pour subvenir à leurs besoins. Carl, aussitôt sa scolarité finie, file au Canada poursuivre ses études et tenter sa chance.
Des années plus tard, Carl revient au pays avec une trop ravissante épouse, mû par un ambitieux projet pour le modeste domaine familial : construire un hôtel spa de luxe qui fera leur fortune et celle de leur communauté, sur laquelle il compte pour financer les travaux. Mais le retour de l’enfant prodigue réveille de vieilles rancoeurs et les secrets de famille remontent à la surface. Tandis que les murs du palace peinent à s’ériger, les cadavres s’amoncellent.
Leur domaine est un thriller complexe, déroutant, à l’atmosphère irrespirable, dans lequel Jo Nesbø expose avec un réalisme glaçant les rouages des rapports familiaux pervertis. On comprend que Stephen King ait trouvé ce roman « original et spécial » et qu’il « n’ait pas pu le lâcher »…
L’auteur : Jo Nesbø est né à Oslo en 1960. Mondialement connu pour sa série « Harry Hole », il est considéré comme le chef de file du thriller Scandinave, avec cinquante millions d’exemplaires vendus à travers le monde et des traductions dans quarante langues.
Extraits :
« Pendant quinze ans, j’avais vécu ici seul, mais c’était donc terminé. Quelque part dans les nuages grondait un moteur V8. La proximité du bruit indiquait qu’il avait dû franchir le virage du Japon, au milieu de la côte. Le conducteur a appuyé sur l’accélérateur, puis levé le pied, il s’est engagé dans l’un des virages en épingle à cheveux, a accéléré de nouveau. Il approchait de plus en plus. Ce n’était pas la première fois qu’il grimpait ces lacets, ça s’entendait. Et maintenant que les nuances du moteur se précisaient, que je percevais les profonds soupirs quand il rétrogradait, la basse sourde que n’a qu’une Cadillac dans les premières vitesses, j’ai su que c’était une DeVille. La même que le gros engin noir de papa. Évidemment. »
« Et c’est cette capacité à ne pas opter pour la voie de la moindre résistance, mais celle de la plus haute moralité, qui distingue les hommes des bêtes. » De nouveau, son regard s’est embué de larmes. « Je suis un homme brisé, mais je suis tellement fier de vous, mes garçons. »
Le billet de Chantal
Leur domaine, Jo Nesbo
Ce roman me fait très envie. Je repousse chaque fois sa lecture, mais j’espère pouvoir le sortir prochainement.
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Ah Nesbo, une fois qu’on l’a lu on n’y reviens toujours !
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Je ne suis pas trop fan des romans qui viennent des pays froids, pourtant j’adorerais visiter ces beaux paysages ! 🤭 Pour celui-ci, je passerais donc mon tour 😇
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Voilà un auteur dont j’entends beaucoup de bien mais que je n’ai pas encore testé !
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Un auteur incontournable, oui !
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