Le livre : Un dernier verre au bar sans nom de Don Carpenter. Traduit par Céline Leroy. Paru le 9 mars 2016 aux Editions Cambourakis. 24€ ; (381 p.) ; 21 x 14 cm.
L’auteur : Né en 1931, Don Carpenter a passé ses premières années en Californie. Son premier roman, Sale temps pour les braves, publié en 1966, a connu un énorme succès public et critique et l’installe dans le paysage littéraire américain. Pendant douze ans il travaille comme scénariste pour Hollywood, et fera de cette expérience la matière de plusieurs de ses livres. En trente ans, il publiera une dizaine de romans et de recueils de nouvelles. Il met fin à ses jours en 1995. Un dernier verre au bar sans nom, son ultime roman, est publié après sa mort grâce au formidable travail éditorial de Jonathan Lethem.
Extrait :
Elle aimait Charlie, mais à bien des égards, c’était un grand bébé. Il avait le plus beau sourire qui soit, large, agréable, décontracté, le sourire d’un home qui avait vu du pays et qui aimait ce qu’il avait sous les yeux. Charlie était l’un des étudiants du département d’anglais vétérans de la guerre de Corée. Il écrivait un roman-fleuve sur ce qu’il avait vécu. Il avait beau être autodidacte, il était brillant et tout le monde pensait que du groupe seul Charlie avait le potentiel pour devenir célèbre. Rien de tout cela ne dérangeait Jaime. Elle savait qu’elle était meilleure que Charlie mais elle n’avait pas son expérience de la vie.
Les Emotions lecture de Cécile
Un dernier verre au bar sans nom de Don Carpenter
Sur cette page, on parle de romans et d’auteurs, je me devais de vous parler d’« Un dernier verre au bar » sans nom de Don Carpenter.
Et pourtant, normalement, j’évite les romans centrés sur des écrivains bien trop souvent plus bavards que passionnants … Et l’exception à la règle est remise à « Un dernier verre au bar sans nom » de Don Carpenter. L’écriture est certes au centre de la vie des personnages mais pas que ; l’amour, l’ambition, la maternité comme la paternité y sont universelles et intemporelles dans ses luttes comme dans ses joies. En bref, un roman prenant qui voyage entre la Californie et l’Oregon du début des 60’s avec quelques vérités corporatistes toujours d’actualité:
« Beaucoup de gens voulaient être écrivains et ils étaient jaloux. Il avait l’habitude qu’ils disent « : Au fait j’ai lu ton histoire » puis attendent qu’il leur demande comment ils l’avaient trouvée (…) : « Ecoute, c’était pas mal » ou une autre critique du genre »
« Elle avait oublié combien tout cela était déprimant. Elle avait vécu dans son monde imaginaire avec des gens qu’elle avait inventés qui agissaient selon sa volonté (… ) Mais elle revenait à la réalité où elle ne contrôlait plus rien »
« Chaque livre est comme un enfant, et pas que d’un point métaphorique, car, dans votre cœur, les malheurs de votre enfant vous font terriblement souffrir. »
Ah tiens je ne connaissais pas mais là, avec cette belle couverture et ce titre, ça pourrait bien me plaire. Merci pour cette découverte! 😉
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Merci à toi de venir faire quelques découvertes ici !
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J’adore venir chez toi!!!! ❤
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Rhhoooo mais c’est trop gentil ça ma Fée ❤
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Tout à fait une fois lu, ou plutôt dévoré, la couverture est du meilleur effet dans la bibliothèque 😉 Belle découverte 😁
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A reblogué ceci sur Le Bien-Etre au bout des Doigts.
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Merci beaucoup 😉
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Merci 😁
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Oui merci 🙂
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