8 mars sur Collectif Polar
Portrait de femme, chapitre 3
Louise Michel par Manie Danièle
Une femme inspirante
La figure qui m’accompagne depuis longtemps, qui a renforcé mon militantisme et mon engagement ataviques, c’est Louise Michel. On en parle peu sauf pendant les rares commémorations de la Commune de Paris. Elle a accompagné mes lectures adolescentes aux côtés des poétes surréalistes. Elle était la voix de l’histoire, la petite et la grande.
Pour faire sa connaissance vous pourrez lire le livre de Paule Lejeune, plusieurs fois réédité Louise Michel, l’indomptable :
Résumé :
Il s’agit ici de réinsérer la Résistante dans sa quotidienneté. On la suit, pour mieux comprendre, de son village de Haute-Marne à sa déportation en Nouvelle-Calédonie ; on la voit entrer dans l’Histoire, en spectatrice enthousiaste d’abord, puis en protagoniste indomptable parce que certaine de la justesse de la cause qu’elle défend.
On l’écoute parler avec sa fougue, avec son humour de ce qu’elle a vécu, anonyme petite institutrice de campagne, communarde, le fusil à la main.
Louise Michel ? Un mythe ? Traversée par la lutte de classes.
Pour les uns, n’est-elle pas l’exaltée, l’incendiaire, la pétroleuse, l’anti-femme par excellence ? Pour les autres, l’Héroïne sans peur et sans reproche, la Résistante.
C’est de cette dernière dont nous allons parler bien sûr car elle suscite notre admiration et revigore notre espoir en une société radicalement différente.
Mais l’objectif de ce livre est de réinsérer Louise dans sa quotidienneté, de la suivre, pour mieux comprendre, de son village de Haute-Marne à sa déportation en Nouvelle-Calédonie, de la voir entrer dans l’Histoire, en spectatrice enthousiaste d’abord, puis en protagoniste indomptable parce que certaine de la justesse de la cause qu’elle défend.
Et pour être en plus grande familiarité avec elle, nous l’avons écouté parler avec sa fougue, avec son humour de ce qu’elle a vécu, anonyme petite institutrice de campagne, communarde le fusil à l’épaule.
Déportée – botaniste-ethnologue ou de retour en France après 1880, porte-parole inlassable des opprimés, annonciatrice d’une ère nouvelle de justice et de plein épanouissement.
Saluons au-delà de la bibliographie, le film Louise Michel la rebelle remarquablement campée par Sylvie Testud.