Le plaisir de la peur de Franck Thilliez

Le plaisir de la peur de Franck Thilliez paru le 5 mai 2022 chez Le Rober et chez Fleuve éditions dans la collection Secrets d’écriture. 14€90 ;  (167 p.) ; illustrations en noir et en couleur ; 19 x 14 cm

4ème de couverture

 » Écrire un livre, ce n’est pas assembler les centaines de milliers de pièces d’un Boeing 737 en suivant un protocole très précis. C’est imaginer les pièces à partir de rien, les construire de ses petites mains, les assembler sans plan et prier pour que l’avion vole. Possible qu’il décolle. Pas sûr qu’il atterrisse sans avoir perdu la moitié d’un réacteur.  »

Franck Thilliez nous ouvre la boîte noire de son imaginaire : traque des idées, construction des personnages, atmosphères angoissantes, rien n’est laissé au hasard. Dans ce livre, le maître du thriller raconte comment il transforme ses cauchemars en récits diaboliques et démonte un à les mécanismes implacables de la peur.

 

 

L’auteur : Né en 1973 à Annecy, Franck Thilliez étudie à ISEN Lille afin de devenir ingénieur en nouvelles technologies. Dès son deuxième roman, Train d’enfer pour ange rouge, il est nommé pour le prix sncf 2004. C’est l’arrivée de son personnage principal : Sharko. Il publie en 2005 La Chambre des morts adapté en film. Pour son deuxième roman, il reçoit le prix des lecteurs Quai du polar en 2006 et le prix sncf du polar français en 2007. Il coécrit, avec Nicolas Tackian, les dialogues du téléfilm intitulé Alex Hugo. C’est un grand passionné de thrillers depuis toujours, d’ailleurs il dit que son maître est Stephen King. Il est également scénariste d’une bande dessinée La brigade des cauchemars. C’est un passionné de cinéma et de casse-têtes.

 

 

Extrait : 
J’essayais de me mettre à l’ouvrage à la moindre occasion. A l’époque, je travaillais à une heure de voiture de chez moi, quand il n’y avait pas de bouchons… Je passais de longues journées de travail à programmer du code informatique, mes capacités cérébrales journalières étaient donc bien entamées lorsque je rentrais à la maison. L’acte de me remettre devant un écran, le soir, dans ma chambre, était un passage pénible : j’avais l’impression d’être encore au travail. Mais une fois que je m’étais replongé dans mon voyage intérieur, au bout d’un quart d’heure, la magie de l’écriture reprenait le dessus. J’étais ailleurs, je voguais vers d’autres horizons. Je vivais des aventures palpitantes, et même si la télévision était allumée à côté de moi, je ne l’entendais pas.

 

 

Les missives de Fanny H

Le plaisir de la peur de Franck Thilliez

Le plaisir de la peur se déroule en cinq parties : 1) Le jour où je suis devenu écrivain 2) Bienvenue chez moi 3) Quand l’histoire prend son envol 4) Prenez la plume ! 5) Mon petit Robert.

Certains paragraphes sont précédés de trois *** afin de vous prévenir du risque de spoil, sauf si bien sûr, comme moi, vous avez lu l’ensemble de l’ œuvre de l’auteur.

Dans la première partie, Franck Thilliez revient sur son histoire familiale, de son enfance à sa vie maritale. Il nous explique comment lui est venu Le plaisir de la peur. Il nous parle de ses études, de ses goûts puis plus tard de la difficulté lorsqu’il commence à écrire tout en ayant une activité professionnelle. Il est amusant d’apprendre qu’il tapait sur son ordinateur portable dans la voiture lors des covoiturages.

En second, il nous dévoile son antre, sa méthode de travail que ce soit à domicile ou en déplacement ainsi qu’un moment charnière dans sa carrière : sa démission.

Troisièmement, il aborde la phase du travail d’équipe avec la maison d’édition. Il nous explique l’importance de ces échanges et nous apprend qu’il donne son avis sur les couvertures de ses livres.

Puis en quatrième partie, Franck Thilliez nous apporte une méthodologie, des conseils, des idées et des encouragements afin que justement nous puissions passer à l’acte si au fond de nous, nous ressentions très fortement cette envie d’écrire.

Le plaisir de la peur se termine par un petit lexique composés de mots qui sont très importants et récurrents dans l’univers de notre écrivain.

Je m’imaginais Le plaisir de la peur comme quelque chose d’un peu lourd à lire, un peu plus classique, où l’auteur rentrerait plus dans des explications littéraires. Et bien au contraire, je fus de suite agréablement surprise. En effet, Franck Thilliez se livre à nous comme jamais. Nous en apprenons bien plus que pendant les lives et les interviews. Il nous confie des moments précieux, intimes, ainsi que ses doutes et ses souhaits les plus profonds. Nous pénétrons dans la tête du serial auteur.

J’ai beaucoup aimé cette comparaison : «  C’est exactement la même chose pour la musique classique. A un sommet du morceau succède la détente, qui prépare tranquillement une nouvelle ascension vers le point culminant. »

Après cette lecture, je comprends mieux l’importance et le besoin d’être soutenu que ce soit par la famille proche, les amis ou la maison d’édition.

Un grand merci à Franck Thilliez d’avoir partagé tout cela avec ses lecteurs.

https://fb.watch/c-fp_IcWSK/

 

18 réflexions sur “Le plaisir de la peur de Franck Thilliez

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