Le livre : Le Grand Soir de Gwenael Bulteau. Paru le 6 octobre 2022 à la Manufacture de Livres. 20€90. (281 p.) ; 20 x 14 cm
4e de couv :
Le Grand Soir
22 janvier 1905. Paris se presse à la suite du cortège funéraire de Louise Michel, icône légendaire de la Commune. Parmi les ouvriers, la jeune Jeanne Desroselles, travestie en femme du peuple, se mêle à la foule. Idéaliste et militante, cette jeune héritière fréquente depuis quelques mois les rassemblements publics, vibrant des revendications de ceux qui luttent pour la justice et la liberté. Mais ce matin d’hiver sera pour Jeanne le dernier. Aux yeux de la police comme de sa famille, Jeanne s’est volatilisée. Sa cousine Lucie n’entend pas se satisfaire de cette conclusion, et elle se glisse de tavernes en ruelles pour retrouver la trace de la disparue. Pendant ce temps, aux quatre coins de la France, les manifestations se multiplient, les femmes se rassemblent pour faire entendre leur droit à la parole et à disposer de leur corps, les mineurs et les ouvriers réclament un travail qui ne les condamne pas à mort… Tous s’apprêtent à venir massivement à Paris, manifester ensemble le 1er mai. Ce sera le Grand Soir.
Après La République des faibles, lauréat de plusieurs prix littéraires, Gwenaël Bulteau nous entraîne aux côtés de Lucie, dans une Belle Époque vibrant au son des cris de révolte.
L’auteur : Gwenaël Bulteau est né en 1973. Il est professeur des écoles.
Particulièrement attiré par le genre noir, il écrit diverses nouvelles et remporte plusieurs prix. En 2017, il est notamment lauréat du prix de la nouvelle du festival Quais du Polar, pour « Encore une victoire de la police moderne ! » publiée par la suite aux éditions 10-21.
« La République des faibles » (2021), un polar historique, son premier roman a remporté le prix Landerneau 2021.
Extraits :
« François avait juré de ne pas revenir à l’atelier le temps que la grève durerait, mais parfois, il reniait sa promesse car il avait besoin d’argent pour montrer à Suzanne qu’il s’inquiétait de leur foyer. Il existait un principe de réalité. Les preuves d’amour passaient par les achats d’un couple. Suzanne avait été folle de joie quand, après des mois d’économie, ils avaient acquis un bois de lit. Cela voulait dire quelque chose. C’était un symbole de leur union. »
« Elle avait la peau dure, la Louve ! L’autre salaud de chouan lui avait collé une balle dans la tronche qu’elle avait gardée en elle jusqu’au dernier jour.Cette femme était tellement bonne pour le peuple qu’ils en pleuraient de dévotion. C’était une héroïne, une sainte ! Même les hommes au cœur endurci avaient la moustache qui tremblait. En un jour, ils étaient tous devenus orphelins. »
A reblogué ceci sur Amicalement noiret a ajouté:
J’avais beaucoup aimé son 1er roman…
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oh merci Isa ! 🙂
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Chouette, je dois le lire !
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tu vas te régaler !
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Génial ! Enfin, j’espère être sur la même longueur d’ondes que toi 🙂
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Tu le seras !
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Ok, je ne change pas de cap, alors 🙂
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Non surtout pas ! 😆
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