Nuit polaire, Balthazar Kaplan

Le livre : Nuit polaire de Balthazar Kaplan paru le 4 juin 2021 chez Ab Irato ; 23€ ; (290 pages) ; 16cm x 20cm.

4e de couv :

« En plein coeur de l’été survint le jour de Noël. Certes, pas de problème pour savoir s’il y aurait de la neige. Mais ce jour proche du solstice annonçait le lent basculement vers la nuit et l’hiver, ce qui donnait à cette fête une petite tonalité angoissante. La dernière fête de lumière avant le début des ténèbres. Le compte à rebours du condamné. »

Nuit polaire est un thriller qui se passe en Antarctique, dans un futur proche, aux alentours de 2040. L’enquête d’Apollon Maubrey sur la disparition mystérieuse d’un homme emmène les lectrices et lecteurs au croisement d’enjeux scientifiques, géopolitiques et écologiques. Le récit évolue dans l’espace dangereux et confiné des bases polaires et celui sauvage du continent antarctique

 

L’auteur : Balthazar Kaplan est né en 1965, à Charenton. Il a publié sous son vrai nom, Guillaume Marbot, deux romans, La Ville aux éditions Michalon en 1998 et Le Chimiste chez Flammarion en 2004.
Il a publié de nombreux articles dans la revue l’Atelier du Roman. Sous le pseudonyme de Balthazar Kaplan, il est l’auteur aux éditions Ab irato de Little Nemo, Le Rêveur absolu : un essai sur la bande dessinée de Winsor McCay (2014).

 

Extraits :
« L’évolution de ce continent était plus complexe, du point de vue du réchauffement. Les températures y restaient très en deçà de zéro et certains endroits continuaient à frôler les records de froid. L’étude de la glace y était donc plus intéressante car plus complexe et encore en partie incomprise dans ses mouvements de masse. Ce continent était lui aussi touché par le réchauffement mais ses métamorphoses échappaient encore aux scenarii des scientifiques. C’est pourquoi analyser ces nouvelles données l’intéressait particulièrement. Il avait travaillé à plusieurs reprises sur cette banquise qui, d’ailleurs, n’en était pas une : ce n’était pas de la mer gelée mais la continuation sur la mer d’un glacier, la plus étonnante langue de glace flottante, que des milliards de m2 de glace poussaient venant du continent vers le large, sur des centaines et centaines de kilomètres jusqu’à ce qu’elle finisse par se fracturer en icebergs qui partaient alors dériver vers des eaux plus chaudes. Les relevés avaient été effectués très en amont, à plus de cinq cents kilomètres à l’intérieur de la baie. Et ces relevés étaient a priori incompréhensibles. Plus exactement, ils renvoyaient à l’évolution d’une fissure souterraine, qu’il ne comprenait pas. Pourtant il connaissait bien cette fissure. Il en avait été un des premiers informés. C’est une expédition américaine qui l’avait détectée quatre ans plus tôt et l’article qu’il avait écrit à son sujet avait fait un certain bruit car il avait prouvé qu’elle était causée par le réchauffement climatique. »
« Peu de jours après l’arrivée d’Apollon, Patrice convoqua une réunion du board pour que le nouveau manager puisse prendre ses marques et mieux saisir la réalité de Concordia. Mais la question suspendue du forage, bien que non précisée à l’ordre du jour, allait pour beaucoup, inévitablement, resurgir.
Apollon arriva le dernier et prit place parmi ce petit comité. La réunion se tenait dans la petite salle qui jouxtait le bureau de Patrice, une salle lambrissée d’un bois acajou, avec une table en bois clair et des spots encastrés au plafond.
Apollon ressentit aussitôt une énergie parcourir les quatre personnes présentes.
L’être humain est un animal solitaire qui a la nostalgie de la meute, aimait-il à penser. Cela se percevait particulièrement dans les réunions, dans cette mise en collision de corps, d’odeurs, de rires ou de grincement de dents : ça grognait, ça se bousculait, ça se donnait des coups de griffes, ça montrait les crocs mais il restait ce plaisir inavoué de partager cette coagulation momentanée de souffles, ce plaisir de la meute. Et grâce à sa présence, qui conjurait l’absence de Henning, la meute pouvait se reformer. »

Le post-it de Ge

Nuit polaire, Balthazar Kaplan

Enorme coup de cœur pour ce thriller polaire. Une immersion totale dans la nuit enneigé de l’hiver continentale de cette Terre Australe Inconnue.
Mais alors que nous raconte « Nuit polaire  » :
Antarctique, aux alentours de 2040. Apollon Maubrey enquête sur un homme dont la disparition soulève des enjeux scientifiques, géopolitiques et écologiques.
Partez à l’aventure, frissonnez de froid et de frayeur…
Vous allez vivre une expérience de dingue. Vous allez découvrir un continent insoupçonné. Et surtout vous allez être entrainer dans un thriller terriblement efficace à l’intrigue maitrisée de bout en bout. Et surtout prendre conscience que notre planète est un bien commun qu’il nous faut à tout prix protéger.
Baltazar Klaplan avec ce polar écologique réalise un tour de force, celui de nous divertir, de nous faire rêver mais surtout celui de nous faire réfléchir. Bravo monsieur l’auteur, c’est du grand art et je suis totalement conquise ! J’ai été happée par la beauté fascinante et la majesté de l’Antarctique face à d’humanité vulgaire prête à tout pour un peu de pouvoir.
Je vous le disais, Nuit Polaire est un pur coup de cœur, le dernier de l’année 2021. Alors, vous mes polardeux, vous attendez quoi pour le découvrir !
Et si je n’ai pas su vous convaincre alors peut-être que la missive de Fanny H  sur « Nuit Polaire » que vous retrouverez sur ici  vous fera changer d’avis.
Moi je le répète je suis et je reste totalement sous le charme de ce roman policier d’anticipation.

19 réflexions sur “Nuit polaire, Balthazar Kaplan

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