Hello mes polardeux,

Et non ce matin je ne vais pas vous parler du fameux livre de Clifford D. Simak, mais  comme notre auteur, je vais vous conter un conte moderne.

Celui qui lie d’un amour sincère Chiens et Humains.

Mais au fait « Demain les chiens », le livre,  vous connaissez ?

Bon avant de vous raconter mon histoire, je vous présente rapidement ce livre à lire absolument.

Demain les chiens de Clifford D. Simak

Dans un futur lointain, les chiens succéderont aux hommes. Un jour, leur civilisation s’éteindra elle aussi. Mais avant, ils se raconteront de vieux contes où il est question des hommes, ces êtres mythiques depuis longtemps disparus.

«La présente édition propose pour la première fois, à nous autres Chiens du monde entier, huit récits hautement symboliques qui, depuis des millénaires, sont l’objet de débats au sein de notre société. Leur origine même est un mystère. Que faut-il voir à travers la figure emblématique de « l’Homme » ? Que recouvrent des concepts aussi étrangers à notre culture que ceux de « Cité » ou de « Voyage dans les étoiles » ? Quoi qu’il en soit, il est indéniable que la transmission de ces récits aura marqué de son empreinte notre civilisation canine. Il nous a donc semblé indispensable de coucher enfin par écrit la tradition orale. Mythe ou réalité, la question reste entière. Dans sa sagesse, le lecteur tranchera.»

Qu’est-ce que l’homme ? Qu’est-ce qu’une cité ? Qu’est-ce que la guerre ? Voila les questions que se posent les chiens, le soir à la veillée, après avoir écouté des contes fascinants mettant en scène ces mots magiques mais devenus incompréhensibles. L’homme fut-il réellement le compagnon du chien avant que celui-ci accède à l’intelligence ?

Les hommes ont disparu depuis si longtemps de la surface de la Terre que la civilisation canine, qui les a remplacés, peine à se les rappeler. Ont-ils véritablement existé ou ne sont-ils qu’une invention des conteurs, une belle histoire que les chiens se racontent à la veillée pour chasser les ténèbres qui menacent d’engloutir leur propre culture ?

Les hommes, dévorés par leur agressivité, quittent leur monde et vont épuiser au loin leur rêve sanglant ; c’est un long suicide historique de quelques milliers d’années qui ne laissera aucun survivant. Demain, les chiens, issus de mutations contrôlées, et les fourmis, produit d’une dramatique erreur génétique, se disputeront la terre d’une manière d’autant plus paradoxale que les chiens abhorrent la violence ; les hommes leur abandonnent même leurs robots, parfaits serviteurs mécaniques et immortels.

Fable moderne, portrait doux-amer d’une humanité à la dérive, Demain les chiens est devenu un classique de la littérature. Cette épopée visionnaire a hissé Clifford D. Simak (1904-1988) au panthéon réservé aux plus grands.

 

« Demain mes chiens » par Ge notre Porte Flingue

Mon Lulu s’en est allé.

Et avec notre Lulu s’en est allé 30 ans de Famille Loulou. Tout à commencer au début des année 90. En 1992 pour être précise.

30 ans de vie en meute avec presque autant de chien, enfin là j’exagère un peu….mais tout de même voyez plutôt.

Lulu a rejoint ses deux grandes sœurs, Nina et Betty.

Betty avec qui il avait été abandonné et que nous avons recueillis ensemble pour tenir compagnie à notre chiffon Nina, qui elle, était orpheline de sa grande famille chien.

Il est parti rejoindre aussi ses cousines, nos fillous Oupsy et Sheer Joy. Nos deux labradors noirs ont apprivoisé notre Lulu, lui qui avait peur des grands chiens.

Maintenant qu’il gambade au paradis des chiens, Nina peut lui présenter ses autres frères et sœurs qu’il n’a pas connues. A commencer par Haïda, la matriarche. Notre premier amour, fallait-il que nous soyons totalement inconscientes pour prendre un Sharplaninatz comme tout premier chien.

Avec Haida nous avons rencontré Cheyenne la boxer et Indi le jeune labrador, le frère des fillous qu’elles n’ont pas connu, elle non plus.  Haïda, Cheyenne et Didi sont vite devenus inséparables. Ces trois-là formaient un sacré trio.

Mais très vite le trio et devenu, à peine un quatuor, et déjà quintette.   Il y a eu Orianna, la dingo Orianna la noiraude, peur de rien et tellement bien dans ses papattes, totalement indépendante aussi. Orianna qui vivait sa vie, toujours à courir après les lapins.

Et Kios a été là presque tout de suite derrière. Kios l’infatigable, le bébé labrador qui ne dors jamais. Il épuise tous les chiens qu’il rencontre, lui il n’aime que jouer et c’est avec Indi qu’il a fait ses plus belles parties de jeu. Kiki et Didi un binôme du tonnerre.

Là-dessus Nina à peine 3 kg petite et 4,8 adulte a débarqué au milieu de ses grands chiens. Elle ne s’en est pas laissé compter. Elle a vite trouvé sa place, courant autour et après les grands en comptant les points lors de leurs joyeuses empoignades.

Et puis Nina a accueilli son premier petit frère, enfin petit, lui à 3 mois il dépassé les 25 kg. Mais Nina a vite su comment manœuvrer le jeune Merlin, notre deuxième Sharplaninatz. Arrivé 4 ans après Haïda, qui a eu bien du mal pour l’éduquer celui-ci, il faut dire que tout les deux avaient un fort caractère, des charpla, quoi !

Et Didi est parti le premier, bien trop vite, trop jeune aussi en pleine force de l’âge. C’est là qu’Oupsy a fait son apparition nous étions à la fin des année 90. Et puis est venu s’ajouter au groupe, Nikita, une jeune malinoise qui a trouvé en Kiki le compagnon de jeu idéale. Et deux autres labradors sont venus compléter la troupe, Sherr Joy et Cannelle, une noire l’autre couleur or. On peut dire qu’il y avait de la vie à la maison, les week-ends autour du barbeuk ou la semaine au bois, ou en vacances à la mer ou à la montagne ou à la campagne

Et en 2005, durant les vacances d’été, Haïda a tiré sa révérence, digne sans rien demander à personne, elle s’est éteinte dans son jardin laissant Merlin seule maître de la meute Cela aura été sa seule erreur à notre Babou, elle qui a toujours été exemplaire, toute sa vie, toujours d’humeur égal, une chef de meute équitable et intègre, droite, impartiale, juste, loyal et très fidèle. Elle a inculqué à tous les autres l’esprit de groupe, de respect, la hiérarchie.  Chacun à sa place, jamais eu besoin d’utiliser sa force naturelle pour imposer sa loi sauf quand on venait la chercher ou lui sauter sur le râble. Vraiment notre Babou m’a donné de sacrée leçon de vie. D’ailleurs à les regarder vivre tous ensemble, j’ai souvent pensé qu’ils étaient bien plus intelligents que nous. Ils savent ce que « vivre ensemble » veut dire, ce que collectivité signifie, toujours solidaires ils ont été.

Je me rappelle d’Orianna, qui avait un caractère bien trempé elle aussi, s’est faite toute petite face à Cheyenne qui ne supportait pas les autres femelles, sauf Haïda qui je pense l’impressionnait par son assurance. Orianna évitait Cheyenne, elle ne la calculait pas, elle menait sa barque sans faire de remous. Et puis un jour, une chienne bobtail a attaqué Cheyenne. Forcément elle s’est retrouvée en mauvaise posture, Haïda ayant fait face, même Indi a défendu sa pote, Kiki lui n’avait pas un poil d’agressivité, ce vocable ne faisant pas partie de son dictionnaire. Et on a vu débouler Orianna, venant d’en ne sait où, sur la colline à la recherche de lièvre et autre écureuil, on l’a vu arriver au galop descendant sur le plateau où nous étions et éjectant le bobtail, qui la dépassait d’une tête, la renvoyant dans ses cordes et la faisant fuir sans demander son reste. De ce jour, Cheyenne et Orianna, notre Nanette sont devenues copines.  Même si régulièrement Cheyenne avait trouvé un sacré protecteur en Lancelot, un cousin Patou !

Tous et toutes nous ont marquées. Tous nous les avons aimés. Même si tous ont fini par nous abandonnés, laissant Nina seule at malheureuse comme une pierre. Et c’est ainsi que Lulu et Betty, mes psychopattes sont entrés dans nos vies il y a tout juste 13 ans de cela

Ce que je sais aujourd’hui c’est qu’ils ont été heureux de trouver une maison qui les accueille alors que leur début de vie avait été quelques peu tumultueuse et pas facile, facile. Ils trouvaient enfin chez nous, je pense, la paix et la sérénité et beaucoup d’amour.

Ils nous en ont donné beaucoup aussi.

Ils ont rempli notre vie, faisant parti de notre famille.

Ils m’ont appris beaucoup aussi, me donnant parfois des leçons de vie, si, si !

Ils nous laissent des tas de souvenirs, de très beaux souvenirs surtout. Et quelques belles amitiés aussi qui tiennent toujours aujourd’hui.

Alors oui, c’est tout cela que je vais garder et tenter de sécher mes larmes même si parfois je leur en veux un peu de nous avoir laisser seul, sans bébé.

Certain ne comprendront pas notre peine, mais ça je ne peux pas leur en vouloir.

Personnellement je sais que durant ses trente années, j’ai eu beaucoup de chance de croiser leur route. Et que je suis fière de ma famille Chien.

Alors mes zamours continuaient là où vous êtes à jouer, à vous chamailler gentiment, à vous promener librement, à faire votre vie ailleurs, sans maladie et sans contrainte. Et attendez-nous, ne nous abandonnez pas et surtout, oui surtout accueillez le petit Lulu dans la meute. Il fait partie intégrante de notre famille. Haïda, Orianna, je compte sur vous pour le protéger. Kios sur toi pour le faire jouer car comme toi il est intenable. N’oubliez pas c’est le petit frère, le petit dernier.  Les fillous, Betty et Nina le savent, elles. Et toi Lulu n’ait pas peur, oui Merlin est très grand mais avec Haïda il veillera sur toi.

On vous aime et vous aimera toujours les Loulous.

Et demain mes chiens, je vous retrouverai !