Les intrépides, Hervé Commère

Le livre : Les intrépides de Hervé Commère. Paru le 17 mars 2022 chez Fleuve édition. 18€80. (333 p.) ; 21 x 14 cm
4e de couv : 
 » Un roman solaire, dont on ne se lasse pas de tourner les pages.  » Grégory Garde, Maison de la presse de Houilles
Dans les situations critiques, tout dépend de l’audace.
Avec nos voisins, les rapports sont bons parce qu’ils sont inexistants.
Mais lorsqu’une lettre nous informe que l’immeuble sera bientôt mis en vente, et les locataires, mis dehors, tout bascule.
Car Valérie et moi, qui ne nous parlons plus, Bastien, le vendeur de savons qui se rêve en businessman, Suzanne, revenue finir sa vie dans le deux-pièces de sa jeunesse, et Dave Missouri, qui rase les murs avec son nom bizarre, nous nous découvrons un drôle de point commun : chacun possède une raison quasi vitale de ne pas partir d’ici.
Quand nous décidons de nous unir pour modifier le cours des choses, nous sommes loin d’imaginer que nous deviendrons inséparables.
L’auteur : Hervé Commère est l’auteur remarqué de plusieurs nouvelles et romans souvent primés, parmi lesquels Les Ronds dans l’eau, Imagine le reste, Ce qu’il nous faut, c’est un mort et Sauf. Auteur connu et reconnu de polars, avec Les Intrépides il signe son premier roman de littérature générale.

 

 

 

 

 

Extrait : 
« J’avais voulu répondre, mais le type avait hurlé de rire, étouffant dans l’œuf toute tentative de riposte. Il avait, à ce moment-là, eu des yeux de démon. J’ai imaginé plus tard qu’il avait peut-être failli vomir tellement il forçait sa voix. Il avait ouvert la portière et s’était enfui en zigzaguant parmi les autos cul à cul. J’avais couru après lui, mais au moment où j’allais l’empoigner, l’enfoiré s’était juché sur le capot d’une berline dont le chauffeur effaré avait rentré la tête dans les épaules. J’avais renoncé à le poursuivre et vu s’enfuir le fils à papa comme un bandit de grand chemin, cabossant les carrosseries. J’avais rejoint mon taxi, obligé de m’avouer vaincu, ruminant les paroles de ce petit con.
Ces mots, il m’a fallu du temps pour ne plus les trouver assassins. J’étais un « fils de » et ça m’était insupportable. »

Le petit avis de Kris

Les intrépides – Hervé Commère

Un roman lumineux, tendre, fantaisiste, qui fait du bien.

Des locataires qui s’étaient soigneusement ignorés jusque-là s’unissent en apprenant que leur immeuble est en passe d’être mis en vente. Parmi eux, Bastien, qui rêve de faire carrière dans les affaires, Suzanne, qui profite de ses vieux jours dans l’appartement de sa jeunesse, le mystérieux Dave Missouri et un couple qui bat de l’aile après vingt ans de relation.

De faits quotidiens on glisse vers des personnages qui se révéleront au fur et à mesure beaucoup plus humains qu’on ne pouvait l’imaginer.

C’est la magie « Hervé Commère « qui agit.

On devine le plaisir que l’auteur à pris à imaginer ses personnages.

Du grand Hervé Commère.

10 réflexions sur “Les intrépides, Hervé Commère

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