Savages, Don Winslow

La double chronique sur Collectif Polar

 

Le livre : ; traduit de l’anglais (Etats-Unis) par Freddy Michalski. Paru en poche le 5 septembre 2012 chez Le Livre de Poche Policier, n° 3269. 7€90. (399 p.) ; 18 x 11 cm

4e de couv : 

Ils sont trois, Ben, Chon et Ophelia – dite O. Un trio à la Jules et Jim qui produit et commercialise de l’hydro, un cannabis cultivé hors sol sans matières organiques, et qui s’éclate gentiment – sexe, volley-ball, bière et dope – à Laguna Beach, Californie du Sud. Un beau matin, la reine du Cartel de Baja décide d’éliminer cette concurrence qui fait tache dans son empire. Le trio refuse avec panache l’offre de rachat et la belle vie californienne tourne au cauchemar quand O. est kidnappée…

Après ça, le roman devient vraiment méchant.

Oliver Stone en a tiré un film avec Blake Lively, Aaron Johnson, Taylor Kitsch, Salma Hayek, Benicio Del Toro, John Travolta…

 

L’auteur : Don Winslow est né  à New York en 1953. Détective privé écrivain, guide pour safari, Don Winslow à aussi été acteur, metteur en scène, enseignant, journaliste, directeur de théâtre, chercheur et agent de sécurité. Il est l’auteur de 21 best-sellers internationaux, dont Corruption, Savages et L’Hiver de Frankie Machine. Sa trilogie de La Griffe du chien, Cartel et La Frontière est en cours d’adaptation série par la chaîne FX. Il vit aujourd’hui entre la Californie et Rhode Island.

 

 

Extraits : 
« A l’évidence, c’est ce que sont la plupart des Américains.
Des sauvages.
Et c’est là, une chose que la plupart des Américains ne comprennent pas : la majeur partie des Mexicains des classes moyennes et supérieures estiment que les Américains ne sont que des rustres non civilisés bruyants et agités, sans raffinement ni culture, qui ont simplement eu un grand coup de veine dans les années 1840 et en ont profité pour voler la moitié du Mexique. »
« – Je fais les boutiques , avait-elle expliqué un jour à Ben après avoir atteint le maximum autorisé sur sa carte bancaire, parce qu’il n’y a rien d’autre à faire. Je n’ai pas de boulot, pas vraiment de centres d’intérêt, pas de but dans la vie, en réalité. Donc, j’achète des trucs. C’est une chose que je peux faire et je me sens mieux grâce à ça.
– Tu remplis ton vide intérieur par des choses extérieures, lui avait expliqué Ben.
-Exactement, lui a fait O. »

 

Les émotions de lectures de Cécile

Savages de Don Winslow

🇺🇸📚Savages de Don Winslow. Repéré sur le compte Instagram @Jiemde, j’avais déjà lu deux polars de Don Winslow : Corruption et l’heure des gentlemans. Deux côtes des US, deux univers : la Police de NY et les surfeurs californiens. J’avais beaucoup apprécié l’écriture et les univers de Don Winslow.

🏄‍♂️J’ai plongé avec délice dans cet opus. La Californie, le traffic de marijuana, les cartels mexicains et un trio : une jeune femme libre, paumée et jouisseuse, un ancien militaire implacable et fidèle et un dealeur de marijuana riche et philanthrope …

✒️Comment vous dire que dès le premier chapitre ou premier doigt d’honneur, le ton est donné. Et quel ton ! Irrévérencieux, drôle, noir, impitoyable, cruel, tendrement déviant … Que ce soit dans la forme comme dans le fond. J’ai adoré !!

📽📽📽Oliver Stone l’a adapté … je ne sais pas si je le regarderai, ce livre est déjà un film en soi et il tournera longtemps encore dans ma tête après l’avoir refermé ! Jouissif comme dirait O et comme un 🖕 brandit à l’unisson jusqu’à son clap de fin ! Sauvage !

🙏🇺🇸📚Merci Jean-Marc pour la chronique !

 Autres extraits :
« Les armes ne tuent pas les gens, ce sont les gens qui tuent les gens. »
« Chon ne parle pas beaucoup.
Ceux qui ne le connaissent pas pensent que c’est parce qu’il manque de vocabulaire. Mais c’est le contraire qui est vrai – Chon utilise peu de mots parce qu’il les aime trop. A ses yeux, ils ont de la valeur, aussi a-t-il tendance à les garder pour lui »
« Nous sommes allés sur la plage, nous avons chevauché les vagues et versé nos ordures dans l’eau dont nous disions que nous l’aimions tant. »
« Dans un monde défoncé, il faut bien être défoncé, sinon on dévisse… »
« Quand on laisse croire aux gens qu’on est faible, tôt ou tard, on est contraint de les tuer. »

Le post-it de Ge

Savages, Don Winslow

On devrait prescrire les livres de Don Winslow contre la déprime. Enfin surtout celui là.

Mais alors que nous raconte « Savages » : Ben, docteur en botanique et marketing, Chon, mercenaire féru d’armes sophistiquées, et Ophelia, une bimbo à l’intelligence brillante, produisent de l’hydro, un cannabis cultivé hors sol, sans matières organiques. Ils vivent tranquilles de leur petit commerce jusqu’au jour où la reine du cartel de Baja veut racheter leur business.

 Avec son humour de situation, ses héros rigolos qui ne se prennent pas au sérieux et ses dialogues pleins d’esprit et de clins d’oeil.

Dans chaque nouveau livre, Winslow réussit à nous embarquer dans les histoires les plus extravagantes. On rit, certes, mais on lit aussi furieusement parce que ses histoires sont toujours rythmées, mouvementées, haletantes.

Un excellent polar

6 réflexions sur “Savages, Don Winslow

  1. Bonjour, lire le nom de Don Winslow est une bonne surprise. Cela me rappelle les américains quand j’ ai découvert avec Connelly, Burke, Westlake…Les titres que j’ ai aimé sont « la trilogie de la griffe du chien » (trafic de drogue entre les USA et le Mexique), le personnage de Daniels Boon,  » la patrouille de l ‘aube  » et  » l’ heure des gentlemen ». Et aussi c’est  » l’hiver de Frankie Machine. « 

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