Le Gibier : Une meute ne lâche jamais sa proie, Nicolas Lebel.

Le livre : Le Gibier : Une meute ne lâche jamais sa proie de Nicolas Lebel. Paru le 23 mars 2022 chez Le livre de poche Policiers & thrillers, n° 36417. 8,70€. (448 p.) ; 18 x 11 cm

4ème de couverture :

La journée du Commissaire Paul Starski commence assez mal ; une prise d’otage l’attend dans un appartement parisien. Arrivé sur place avec sa coéquipière, la glaciale et pragmatique Yvonne Chen, il découvre le corps d’un flic à la dérive et celui d’un homme d’affaire sud-africain. Tous les indices accusent Chloé de Talense, une brillante biologiste. Et amour de jeunesse de Starski, qui prend l’enquête à bras-le-corps-et-certainement trop à cœur-, tandis que les meurtres se multiplient. Car l’étau se resserre autour de Chloé. Elle semble être le Gibier d’une chasse à courre sanglante lancée à travers la capitale.

L’auteur : Nicolas Lebel est linguiste, traducteur et enseignant.
Il est également auteur de romans policiers.
Nicolas Lebel a fait des études de Lettres et d’anglais puis il s’est orienté vers la traduction. Il est parti en Irlande quelque temps avant de devenir professeur d’anglais. Il enseigne aujourd’hui dans un lycée parisien.
Passionné de littérature et de linguistique, il publie en 2006 une première fiction, une épopée lyrique en alexandrins: 
Les Frères du serment.
En 2013, il publie aux Éditions Marabout 
L’Heure des fous, en 2014, Le Jour des morts, en 2015, Sans pitié, ni remords puis, en 2017, De cauchemar et de feu, Dans la brume écarlate » en 2019, cinq romans policiers caustiques où histoire, littérature et actualités se mêlent, des romans noirs qui interrogent et dépeignent la société française contemporaine avec humour et cynisme, dont le ton est souvent engagé, et le propos toujours humaniste. Ces cinq romans mettent en scène le capitaine Mehrlicht. Il publie en 2019 La piste aux étoiles chez French Pulp dans la série de l’embaumeur. Le gibier a reçu le prix Griffe noire du meilleur polar français et le prix Polartifice 2021
Nicolas Lebel vit à Paris.

 

Extrait :
« La porte se referma sur lui. Starski dans toute sa splendeur, émotif et fonceur jusqu’à l’absurde. Chen se demanda ce qui se passait dans sa tête à l’heure où y faisaient rage l’ouragan de sa rupture, la tornade de la mort de son chien et le typhon de ses retrouvailles avec son ancien amour. Elle l’imagina perdu sur un maigre esquif, rudoyé par un océan furieux, et le ciel noir, et les éclairs… Elle avait bien tenté de reprendre la barre, lui demandant de la laisser mener l’enquête pour garantir les formes, éviter les vices de procédure. Mais aujourd’hui leur affaire prenait l’eau de toutes parts, et le prie c’est que c’était lui, qui dans l’oeil du cyclone, faisait des trous dans la coque. Et Chen refusait de le laisser faire. »

 

 

Chronique d’une flingueuse, l’Avis de Sylvie K la polardeuse

Le Gibier, Nicolas Lebel

 

De par sa construction c’est un polar qui tourne autour de sa proie pour l’empoigner et enfin ne pas la lâcher et c’est ce qui se passe quand vous aurez les yeux dans Le Gibier ! Au début de l’histoire, je me suis dit sans Mehrlicht c’est pas pareil… bon puis bah c’est pas le polar du mois ! Mince…quelques pages plus loin j’ai ravalé mon fiel pour faire place à un oh punaise (pour faire correct !). J’avoue que ce flic un brin paumé dans sa vie et dans son enquête- menée en peu hors des clous avec la redoutable Chen- m’agaçait un peu. Son enquête faite de leurres, de fausses pistes que seul un esprit plus affûté ou moins impliqué que lui pourrait résoudre le mets à mal. Car il faut chercher qui sont les chasseurs mais aussi qui est le Gibier.

Et là le Gibier c’est moi la lectrice, la cible c’est vous car Nicolas s’est métamorphosé en grand veneur qui nous sert une sauce de qualité. (sauce avec laquelle on déguste le Gibier bien sûr !). Il manipule le lecteur, le duo de flic l’un clairvoyant et l’autre aveuglé raisonnent différemment et dans cette chasse sont tours à tours chasseurs ou gibiers.

Fidèle à son habitude Nicolas attentif à l’histoire, aux faits de sociétés, aux magouilles politiques éveille notre intérêt cette fois-ci sur les lobbys pharmaceutiques. Il y a aussi la patte Lebel avec par çi par là des pointes d’humour car appeler son commissaire Starski avec un i ça fait forcément sourire, j ’aime beaucoup le personnage de Chen l’adjudante au carré et pas que pour sa coupe ! Donc hâte d’avoir la suite et d’être à nouveau capturée par Nicolas. (prochain opus La Capture).

Le Gibier c’est à vous de le découvrir restez à l’affût, traquez le moindre indice car je n’en dirais pas plus. Si ce n’est que c’est du bon et que Mehrlicht peu « peut-être » prendre sa retraite ou apparaître là où on ne l’attend pas.

15 réflexions sur “Le Gibier : Une meute ne lâche jamais sa proie, Nicolas Lebel.

Vous avez la parole, laissez un commentaire, ça fait toujours plaisir.

Entrez vos coordonnées ci-dessous ou cliquez sur une icône pour vous connecter:

Logo WordPress.com

Vous commentez à l’aide de votre compte WordPress.com. Déconnexion /  Changer )

Image Twitter

Vous commentez à l’aide de votre compte Twitter. Déconnexion /  Changer )

Photo Facebook

Vous commentez à l’aide de votre compte Facebook. Déconnexion /  Changer )

Connexion à %s