Les livres oubliés de Ge

 Le livre : La bête se déchaîne : roman policier de Jean-Baptiste Mauroux. Paru le 10 octobre 2009 chez Aire. 21€30.  (245 p.) ; 21 x 13 cm

4e de couv : 

Rien jusqu’à cette caniculaire journée du 25 juillet 2003 ne laissait présager que la vie terne de Josepk Woolrick, représentant en encyclopédies, allait virer au cauchemar.

Deux lettres anonymes l’accusent à nouveau d’avoir trucidé sa petite maman pour lui ravir sa rivière de diamants. S’il ne la restitue pas à son légitime propriétaire, ses jours ne pèseront pas plus qu’un sachet de cacahuètes.

Pas une mince affaire de remettre la main sur ce trésor de Priam surtout quand la scoumoune se met de la partie. Elle a le look ravageur d’une jeune Américaine, Jill Anderson, qu’il a prise en stop. Le voilà un peu plus tard embringué à son insu dans un meurtre et bientôt confronté à une vieille connaissance, le commissaire Grimarest, un flic retors et véreux.

Ce dernier, frustré de n’avoir pas pu autrefois lui coller le meurtre de sa mère, s’est juré cette fois d’avoir sa peau. Quitte à fabriquer des fausses preuves : en lui mettant sur le dos, par exemple, le meurtre récent de Jill Anderson, soupçonnée de détenir les diamants de sa mère.

Dans cette descente aux enfers où se croisent crapules et garces vénéneuses, seule son amie, Gisèle Corelli, auteur de polars, réussira à extirper Joseph des griffes de Grimarest. Sans erreur, elle désignera et l’assassin de la mère de Joseph et celui de Jill Anderson. L’apprenant, le lecteur en a le souffle coupé.

Ecrit aux Etats-Unis, ce polar conjugue selon le précepte chandlerien les séductions de l’écriture – même argotique – et les mirages de suspense.

L’auteur : Jean-Baptiste Mauroux est Fribourgeois. Licencié en histoire et lettres de la Sorbonne, il a travaillé pour divers journaux en tant que journaliste et critique littéraire, en Suisse et en France. Il a fait paraitre différents essais et romans. Jean-Baptiste Mauroux publie ici son neuvième ouvrage.

Le post-it de Ge

La bête se déchaîne : roman policier de Jean-Baptiste Mauroux

Je suis tombée un peu par hasard sur ce polar. Une découverte dans une boite à livre cet été
Ne connaissant pas l’auteur, je me suis laissée tenter.
J’ai découvert par la suite que Jean-Baptiste Mauroux avait fait ses armes littéraires comme lecteur chez R. Laffont, J.J. Pauvert, Denoël et Calmann-Lévy. D sacrés références, là non ? Mais mieux il avait poursuivi comme journaliste et critique littéraire à Combat, à La Quinzaine littéraire, aux Lettres nouvelles et, en Suisse, au Journal de Genève et à La Liberté de Fribourg.
Alors moi je ne suis pas critique littéraire, mais je n’ai pas accroché à ce titre.
Mais alors que nous raconte La bête se déchaîne :
En 2003, Joseph Woolrich est accusé par un correspondant anonyme d’avoir tué sa mère pour lui voler ses diamants. Quand Jill Anderson, la jeune américaine qu’il a pris en stop est retrouvée morte, le commissaire Grimarest se fait un plaisir de l’accuser. Seule Gisèle Corelli, son amie, auteur de romans policiers, tente de le disculper.
Nous sommes là dans ce qui serait nommer aujourd’hui comme un Cosy Crime. De plus l’auteur a voulu que son polar soit drôle mais souvent pour moi les situations ne m’ont pas paru comiques et les bons mots sont tombés à plat !
J’ai aussi eu du mal avec l’écriture, trouvant que notre auteur utilisait beaucoup trop de clichées. Il a sans doute voulu rendre un hommage appuyé au roman noir américain maniant à mon goût trop de mots argotiques.  Bref je suis passée totalement à coté de ce polar, Ou alors je n’étais pas en condition pour lire celui-ci ! ça arrive, non !!!