Tag : Mon avent littéraire

Hello mes polardeux

J’ai découvert ce défi bloguesque littéraire chez Maven Littérae mais avant Stephen je me suis souvenue que PatiVore avait déjà attiré mon attention l’an dernier avec ce petit jeu. Il semblerai que ce soit que Nicole – du blog Mots pour mots – et Delphine – du blog La bibliothèque de Delphine-Olympe – qui est lancé cet avent littéraire en 2020.

Mais cette année je le reprend à mon compte et j’en fait un simple TAG

J’ai trouvé que ce tag serait un exercice rétrospectif bien sympa.

Aussi je me suis lancée et je vais tenter de répondre à ces 24 questions.

Tag : Mon avent littéraire 2022

1. Ma première lecture de l’année.

Habituellement ma première lecture de l’année est le nouveau Sandrine Colette mais cette fois il est sortie en août, alors…

Le premier polar paru en janvier 2022 que j’ai lu c’est Reine rouge de Juan Gomez-Jurado qui fut une très belle découverte. Malheureusement j’ai toujours pas pris le temps de vous en parler.

Reine rouge de Juan Gomez-Jurado

Antonia Scott est spéciale. Très spéciale.

Elle n’est ni flic ni criminologue. Elle n’a jamais porté d’arme ni d’insigne, et pourtant, elle a résolu des dizaines d’affaires criminelles.

Avant de tout arrêter. Depuis un tragique accident, Antonia se terre dans un appartement vide et n’aspire qu’à une chose : qu’on lui fiche la paix.

C’était compter sans l’inspecteur Jon Gutiérrez. Missionné pour lui faire reprendre du service, il parvient à la convaincre d’étudier un dernier dossier, celui d’un assassin sans scrupules qui s’en prend aux héritiers des plus grandes fortunes d’Espagne. Sa particularité ? L’homme ne semble motivé ni par l’appât du gain, ni par le plaisir de tuer.

Un cas complexe auquel la police madrilène n’entend rien. En un mot, le terrain de jeu favori d’Antonia Scott.

Sinon j’ai lu aussi et en même temps :

Nuit polaire de Balthazar Kaplan,

paru lui à l’été 2022. Mais c’est vraiment entre le 31 décembre 2021 et le 03 janvier 2022 que je l’ai lu.

« En plein coeur de l’été survint le jour de Noël. Certes, pas de problème pour savoir s’il y aurait de la neige. Mais ce jour proche du solstice annonçait le lent basculement vers la nuit et l’hiver, ce qui donnait à cette fête une petite tonalité angoissante. La dernière fête de lumière avant le début des ténèbres. Le compte à rebours du condamné. »

Nuit polaire est un thriller qui se passe en Antarctique, dans un futur proche, aux alentours de 2040. L’enquête d’Apollon Maubrey sur la disparition mystérieuse d’un homme emmène les lectrices et lecteurs au croisement d’enjeux scientifiques, géopolitiques et écologiques. Le récit évolue dans l’espace dangereux et confiné des bases polaires et celui sauvage du continent antarctique

 

2. Le livre que j’attendais à tout prix. 

Le dernier Sandrine Collette justement

« On était des loups » de Sandrine Collette

On était des loups

Ce soir-là, quand Liam rentre des forêts montagneuses où il est parti chasser, il devine aussitôt qu’il s’est passé quelque chose. Son petit garçon de cinq ans, Aru, ne l’attend pas devant la maison. Dans la cour, il découvre les empreintes d’un ours. À côté, sous le corps Inerte de sa femme, il trouve son fils. Vivant.

Au milieu de son existence qui s’effondre, Liam a une certitude : ce monde sauvage n’est pas fait pour un enfant. Décidé à confier son fils à d’autres que lui, il prépare un long voyage au rythme du pas des chevaux. Mais dans ces profondeurs, nul ne sait ce qui peut advenir. Encore moins un homme fou de rage et de douleur accompagné d’un enfant terrifié.

Dans la lignée de Et toujours les Forêts, Sandrine Collette plonge son lecteur au sein d’une nature aussi écrasante qu’indifférente à l’humain. Au fil de ces pages sublimes, elle interroge l’instinct paternel et le prix d’une possible renaissance.

3. Un auteur découvert cette année. 

Il y en a quelques-uns, j’adore lire des premiers romans…

Balthazar Kaplan dont je viens de vous parler, mais aussi…

 Sandrine Durochat et son A sang et à mort,

Une violente attaque de fourgon blindé qui tourne mal. Un convoyeur au tapis et neuf millions envolés…

Entre Grenoble et Échirolles, deux clans se sont alliés pour tenter un gros coup. Mais rien ne s’est passé comme prévu…

Au milieu de cette faune qui s’entretue pour l’argent et le pouvoir, Nina, Audrey, Karen et Samia vont tenter d’en réchapper.

Et puis il y a Hirsch, dit Le Mur, commandant de police pourri jusqu’à la moelle, Precious, le caïd, Malik, le boss. Tous aussi malsains les uns que les autres.

Et Gabriel, le flic en pleine dépression depuis la mort d’un jeune manifestant, qui, en quête de rédemption, semble vouloir remettre les choses à leur juste place

 

 Armand Delpierre et son Paris se lève,

Janvier 2015. Pierre-Louis Madec, alias PLM, débarque au commissariat de la Défense après avoir quitté sa Bretagne natale. Il y découvre une équipe surmenée, proche de l’implosion.

À peine arrivé, on lui confie l’affaire Françoise Laborde : une femme âgée retrouvée morte dans son salon, le corps en lambeaux, signe d’un acharnement viscéral, presque animal. S’ajoute à cette enquête le mystérieux viol d’une jeune fille, trouvée inconsciente devant un bloc d’immeubles…

La menace est partout et le SRPJ 92 n’a pas fini d’être ébranlé. Tapis dans l’ombre, des hommes se préparent à frapper fort, à commettre une atrocité au nom de leur Dieu. De quoi bouleverser le monde et mettre à mal les forces de police. Mais il faut rester vigilant, car le chaos ambiant pourrait bien être le décor parfait d’un nouveau drame…

 Guillaume Clicquot avec Prenez-moi pour une conne,

Je m’appelle Orane de Lavallière, j’ai 58 ans, j’ai sacrifié tous mes diplômes pour me dévouer à ma famille et à la réussite de mon mari, Xavier.
Ma mission de mère au foyer accomplie, ce salopard m’a quittée pour une jeunette. Il m’a prise pour une conne et vous aussi, je présume.
Je ne vous blâme pas, car vous avez raison. C’est une histoire banale. Mais moi, je n’ai rien vu venir, endormie par mon confort de vie et aveugler par mes certitudes de petite bourgeoise naïve et coincer. Xavier m’a détruite, je me suis relevée. Pourtant son souvenir m’obsède, son existence me ronge. Je me sens impuissante. A moins que ….

 

Antonio Paolacci, Paola Ronco et leurs Nuages Baroques,

À Gênes, un jeune étudiant en architecture est retrouvé battu à mort au petit matin, non loin de l’endroit où se tenait une fête en soutien à l’union civile des homosexuels, nouvellement adoptée. Le sous-préfet de police adjoint Paolo Migra arrive bientôt sur les lieux. Aidé de l’inspecteur en chef Caccialepori, efficace mais toujours plus ou moins malade, et de la volcanique assistante Santamaria, il s’intéresse à l’oncle du jeune homme, un célèbre architecte qui l’a adopté après la disparition mystérieuse et subite de ses parents.

Dans un milieu policier réactionnaire, Migra ne craint pas de s’afficher comme gay et le sort de la victime le touche. La thèse du crime homophobe semble s’imposer mais l’affaire se révélera encore plus noire et complexe que ne le pensait le sous-préfet.

 

 

Stacy Willingham et son polar Une lueur dans la nuit,

 

Au fin fond de la Louisiane, les monstres ne se cachent pas dans les bois. Ce ne sont pas des ombres dans les arbres ou des créatures invisibles tapies dans des recoins sombres. Dans la chaleur moite et écrasante d’une nature sauvage, les monstres se cachent à la vue de tous.

La vie de Chloe Davis a basculé l’été de ses douze ans, quand six jeunes filles ont disparu au sein de sa petite communauté. Le tueur en série est arrêté et mis en prison tandis que le reste de sa famille doit essayer de vivre avec cette culpabilité. Car le tueur n’est autre que son propre père, et c’est Chloe qui en a découvert la preuve.

Vingt ans plus tard, alors que son père purge encore sa peine après avoir avoué les meurtres, Chloe est installée comme psychologue à Bâton-Rouge et essaye de mener une vie adulte équilibrée. Quand une autre jeune fille de quinze ans vient à disparaître dans des circonstances similaires, les souvenirs torturés de cet été fatal remontent à la surface.

Marquée par les traumatismes de son adolescence au point de tomber dans la paranoïa, sa parole est sans cesse remise en cause. Pour Chloe, le chemin pour arriver à la vérité sera brumeux et sinueux comme un bras de marécage plongé dans l’obscurité oppressante de la Louisiane. Elle devra arpenter un chemin parsemé de pièges et de faux-semblants dans une atmosphère alourdie par une tension psychologique omniprésente afin de découvrir, encore une fois, la vérité.

 il y a  aussi Heine Bakkeid avec Tu me manqueras demain

Ancien enquêteur de la police des polices, Thorkild Aske vient de sortir de prison, la psyché en miettes, une douleur lancinante dans le ventre et les canaux lacrymaux détruits. L’agence pour l’emploi lui laisse entrevoir un brillant avenir d’intérimaire dans un centre d’appels… Jusqu’à ce que son psychiatre lui demande, à titre privé, de partir à la recherche d’un jeune homme disparu sur un îlot perdu dans l’extrême nord du pays. Là-bas, dans ces contrées de brumes et de nuits sans fin, les dangers du présent et les fantômes du passé ne lui laisseront aucun répit. Après avoir perdu ce qui donnait un sens à sa vie, va-t-il aussi perdre la raison ?

 

 

 

 

 

 Erwan Marinopoulos avec Yoga Cartel,

Sandra, jeune prof de yoga, assiste au meurtre de l’homme qu’elle aime par des policiers corrompus.
Malheureusement pour elle, ces mêmes policiers travaillent avec l’inspecteur en charge de l’affaire. Elle va donc devoir mener l’enquête de son côté dans l’univers très feutré des diamantaires, accompagnée de la maîtresse de son mec!
Ce duo improbable, femme et maîtresse, va devoir unir ses forces dans ce road-movie sans temps mort jusqu’au point final!

 

 

 

 

 

 

 

 Roxanne Bouchard avec Nous étions le sel de la mer,

Catherine Day est venue en Gaspésie chercher des réponses. Au hasard de ses excursions sur la grève, elle rencontre les pêcheurs de la Baie-des-Chaleurs. Eux savent depuis longtemps qu’ici il ne faut rien attendre.

On devine pourtant bientôt que Catherine cherche Marie Garant. Et aussi quelle ne la trouvera pas. Quand un pêcheur revient avec un corps dans ses filets, l’oubli se mue en colère, car tous y voient un signe de nouveaux malheurs. Ou plutôt de malheurs anciens que la mer a enfin relâchés. L’inspecteur Moralès, lui, vient tout juste d’être muté là. Il arrive de Montréal et se trouve subitement impliqué dans cette affaire aussi troublante que ce pays et ceux qui l’habitent…

 

 

 

 

 Sonia Fournet-Pérot et son Mégalithes Rock,

Toc, toc, toc ! Qui est là ? Pierre. Pierre qui ? Pierre à feu…

Voilà à quoi pourrait se résumer ma vie ces dernières semaines. Un brin elliptique ? Ok, alors imaginez deux secondes une sorcière débutante, tout fougue tout flamme, infoutue de maîtriser des pouvoirs dix fois trop grands pour elle, et qui, par je ne sais quel coup du sort (aïe !), se retrouve impliquée dans une série de meurtres sordides venant troubler le repos de ces vieux messieurs granitiques qui jalonnent fièrement la campagne limousine. Un peu fort de café ? Je suis bien d’accord. Si j’avais droit au chapitre, les histoires de gros cailloux, je préfèrerais les laisser à ce cher Sisyphe, parce que mes pierres à moi, elles ne roulent peut-être pas, mais elles me collent des cadavres sur les bras.

 

 

 

Et bien d’autre…

4. L’atmosphère la plus envoûtante. 

L’été où tout à fondu, Tiffany McDaniel

Whaou quel premier roman !

Été 1984 à Breathed, Ohio. Hanté par la lutte entre le bien et le mal, le procureur Autopsy Bliss publie une annonce dans le journal local : il invite le diable à venir lui rendre visite. Le lendemain, son fils Fielding découvre un jeune garçon à la peau noire et aux yeux d’un vert intense, planté devant le tribunal, qui se présente comme le diable en personne. Cet enfant à l’âme meurtrie, heureux d’être enfin le bienvenu quelque part, serait-il vraiment l’incarnation du mal ? Dubitatifs, les adultes le croient en fugue d’une des fermes voisines, et le shérif lance son enquête. Se produisent alors des événements étranges qui affectent tous les habitants de Breathed, tandis qu’une vague de chaleur infernale frappe la petite ville.

 

 

Un profond sommeil  de Tiffany Quay Tyson

Un roman sombre, envoûtant, inoubliable.

White Forest, Mississippi. Cachée au milieu de la forêt, la carrière fascine autant qu’elle inquiète. On murmure que des esprits malveillants se dissimulent dans ses eaux profondes. Par une chaude journée d’été, Roberta et Willet bravent toutes les superstitions pour aller s’y baigner avec leur petite soeur, Pansy. En quête de baies, ils s’éloignent de la carrière. Quand ils reviennent, Pansy a disparu.

Quelques années plus tard, Roberta et Willet, qui n’ont jamais renoncé à retrouver leur sœur, suivent un indice qui les mène dans le sud de la Floride. C’est là, dans les troubles profondeurs des Everglades, qu’ils espèrent trouver la réponse à toutes leurs questions.

Tiffany Quay Tyson nous entraîne dans un voyage hanté au cœur des terres américaines. Du delta du Mississippi aux mangroves des Everglades, l’histoire tourmentée d’une famille fait écho à celle de toute une région, le sud des États-Unis, peuplé d’esclaves, de prêcheurs, d’assassins, de laissés-pour-compte, de monstres et de saints.

 

5. Le livre dont l’écriture m’a éblouie. 

Une fois de plus c’est Sandrine qui m’a cueilli avec son écriture au cordeau

On était des loups de Sandrine Collette

On était des loups

Ce soir-là, quand Liam rentre des forêts montagneuses où il est parti chasser, il devine aussitôt qu’il s’est passé quelque chose. Son petit garçon de cinq ans, Aru, ne l’attend pas devant la maison. Dans la cour, il découvre les empreintes d’un ours. À côté, sous le corps Inerte de sa femme, il trouve son fils. Vivant.

Au milieu de son existence qui s’effondre, Liam a une certitude : ce monde sauvage n’est pas fait pour un enfant. Décidé à confier son fils à d’autres que lui, il prépare un long voyage au rythme du pas des chevaux. Mais dans ces profondeurs, nul ne sait ce qui peut advenir. Encore moins un homme fou de rage et de douleur accompagné d’un enfant terrifié.

Dans la lignée de Et toujours les Forêts, Sandrine Collette plonge son lecteur au sein d’une nature aussi écrasante qu’indifférente à l’humain. Au fil de ces pages sublimes, elle interroge l’instinct paternel et le prix d’une possible renaissance.

 

 

6. Mon plus gros flop. 

Je ne m’en souviens plus ou peut-être… oui grosse déception

Le chemin de rédemption, Jean-Philippe Felder

La 4e de couv nous promettait cela : « Du sud -ouest de la France à la Cote d’ivoire, Jean -Philippe Felder nous entraine dans une enquête haletante où faux-semblants et secrets se multiplient, tenant le lecteur en haleine jusqu’au bout. »

Et bien j’ai bien fait de ne pas la lire avant ma lecture car je crois j’aurai encore plus était déçu !

 

Frédéric colonel de gendarmerie à la retraite, revient sur les lieux de son enfance pour y faire une sordide découverte, le père Jean-Marcel, un homme qu’il a bien connu, vient d’être assassiné.
Bien qu’in ne soit plus en service, les événements qui entourent la mort de cet homme que tout le monde semblait pourtant estimer et apprécier poussent progressivement Frédéric à s’intéresser de très près à l’affaire et à se mêler à l’enquête afin d’obtenir le fin mot de cette sinistre histoire. Le passé du père Jean-Marcel serait-il la clé de cette affaire ? De rebondissement en révélations, Frédéric n’est pas au bout de ses surprises.

7. La plus belle couverture. .

Les oiseaux du temps, Amal El-Mohtar et Max Gladstone

C’est ainsi que nous gagnons.

Bleu et Rouge, deux combattants ennemis d’une étrange guerre temporelle, s’engagent dans une correspondance interdite, à travers les époques et les champs de bataille. Ces lettres, ne pouvant être lues qu’une seule fois, deviennent peu à peu le refuge de leurs doutes et de leurs rêves. Un amour fragile et dangereux naîtra de leurs échanges. II leur faudra le préserver envers et contre tout.

Les Oiseaux du temps fait partie de ces romans inoubliables qui nous ressourcent et nous rappellent avec douceur et justesse que l’humanité, l’altérité et l’amour sont les réponses universelles à nos besoins essentiels.

 

 

8. Le livre que je n’aurais pas lu si…

Duchess de Chris Whitaker

Si mon ami Yvan ne m’avais pas poussait à le lire. Il m’a dit ce livre est pour toi, alors j’ai pas eu le choix, je l’ai acheté et j’ai fini par craquer !

« Depuis quand tu veux être comme les autres ? Tu es une hors-la-loi. »

Duchess a treize ans, pas de père, et une mère à la dérive. Dans les rues de Cape Haven, petite ville côtière de Californie, elle ne souffre ni pitié ni compromis. Face à un monde d’adultes défaillants, elle relève la tête, comme un défi, tout en veillant sur son petit frère, Robin. Mais Vincent King, le responsable du naufrage de sa mère, vient de sortir de prison. Et son retour à Cape Haven ravive le tumulte du passé. Face à cette menace, Duchess n’a plus le choix : il va lui falloir mener le combat pour sauver ce qui peut l’être, et protéger les siens.

Attention, coup de coeur ! On n’avait pas rencontré d’héroïne aussi farouche et attachante depuis Scout dans Ne tirez pas sur l’oiseau moqueur, le chef-d’oeuvre de Harper Lee. Sous une carapace d’impertinence et de rébellion, Duchess est de ces personnages dont la présence lumineuse et l’énergie désespérée donnent au récit la force des grands romans qui vous marquent à jamais.

 

9. Le livre qui a fait particulièrement écho en moi.

Et la forêt brûlera sous nos pas, Jens Liljestrand

Au plus fort de l’été, alors que de nombreux Suédois aisés sont en vacances, de gigantesques feux de forêt se déclarent. Dans cette situation apocalyptique, la région se mue en une véritable zone de guerre et les autorités peinent à faire face. Didrik, consultant médias, est pris dans le cataclysme avec sa famille, mais semble autant préoccupé par ses tweets en direct que par le destin des siens.

Courage, lâcheté, indifférence, colère, comment réagissons-nous face à ces crises qui nous dépassent ? Sommes-nous, aujourd’hui, capables de modifier profondément nos modes de vie ? En suivant quatre personnages qui incarnent chacun une réaction différente face à la catastrophe qui vient, Jens Liljestrand livre avec ce roman saisissant une salutaire mise en garde. L’humanité ne dispose que d’une planète, et chaque individu n’a qu’une vie. Dès lors, que choisissons-nous d’en faire ?

 

 

 

10. Le livre à la construction la plus impressionnante.

J’avais dans l’idée de dire le dernier Johana Gustawsson car c’est le premier qui m’est venu à l’esprit,

Te tenir la main pendant que tout brûle, Johana Gustawsson

 

Si vous n’avez pas la force brute et que personne ne vous entend, il vous reste d’autres voies…

Lac-Clarence, Québec, 2002. Maxine Grant, inspectrice et mère célibataire dépassée, est appelée sur une scène de crime affreuse. L’ancienne institutrice du village, appréciée de tous, a massacré son mari, le lardant de coups de couteau.

Paris, 1899. Lucienne Lelanger refuse d’admettre la mort de ses filles dans un incendie. Elle intègre une société secrète dans l’espoir que le spiritisme et la magie noire l’aideront à les retrouver.

Lac-Clarence, 1949. La jeune Lina vit une adolescence mouvementée. Pour la canaliser après l’école, sa mère lui impose de la rejoindre à la Mad House, la maison de repos où elle travaille. Lina y rencontre une étrange patiente, qui lui procure des conseils pour le moins dangereux…

Mais…il y a aussi  peut-être …

La cité des nuages et des oiseaux, Anthony Doerr

Un manuscrit ancien traverse le temps, unissant le passé, le présent et l’avenir de l’humanité.

Avez-vous jamais lu un livre capable de vous transporter dans d’autres mondes et à d’autres époques, si fascinant que la seule chose qui compte est de continuer à en tourner les pages ?

Le roman d’Anthony Doerr nous entraîne de la Constantinople du XVe siècle jusqu’à un futur lointain où l’humanité joue sa survie à bord d’un étrange vaisseau spatial, en passant par l’Amérique des années 1950 à nos jours.

Tous ses personnages ont vu leur destin bouleversé par La Cité des nuages et des oiseaux, un mystérieux texte de la Grèce antique qui célèbre le pouvoir de l’écrit et de l’imaginaire.

Et si seule la littérature pouvait nous sauver ?

ou encore

Un autre livre qu’il va falloir que je vous raconte

L’île de Silicium de Chen Qiufan

L’île de Silicium

Xiaomi travaille sur l’île de Silicium, située au large de la Chine, où les appareils électroniques du monde entier sont envoyés au recyclage. Comme elle, des milliers de migrants sont attirés sur cette île polluée par la promesse d’une vie meilleure. Mais ceux que l’on surnomme les « déchetiers » demeurent à la merci de puissants chefs de clan. Alors qu’un conflit se trame entre les trois clans rivaux, des investisseurs américains et des écoterroristes, Xiaomi découvre les débris d’une mystérieuse prothèse qui risque de changer le cours de leurs destins.

Un roman d’anticipation offrant la vision réaliste d’une calamité environnementale dans la Chine de demain.
Lancement de la nouvelle collection Rivages/imaginaire avec ce premier roman chinois. Un roman phénomène publié dans quatorze territoires. Un roman écologiste inspiré par la décharge de Guiyu en Chine, où se trouve le plus grand centre de recyclage de déchets électroniques du monde, une zone que les Nations unies ont qualifiée de « calamité environnementale ». Un roman d’anticipation qui combine le réalisme avec l’allégorie pour présenter l’hybridité des humains et des machines.

11. Le livre le plus engagé.

 

Sorrowland de Solomon Rivers

Vern est enceinte et décide de s’échapper de la secte où elle a été élevée. Cachée dans une forêt, elle donne naissance à des jumeaux, et prévoit de les élever loin de l’influence du monde extérieur.

Mais, même dans la forêt, Vern reste une proie. Forcée à survivre en pleine nature, elle montre une brutalité terrifiante, résultat de changements étranges et inexplicables que son corps traverse.

Pour comprendre sa métamorphose et protéger sa famille, Vern doit affronter le passé et l’avenir. Trouver la vérité signifiera découvrir les secrets de la secte qu’elle a fui, mais aussi l’histoire violente de ces États-Unis qui l’ont produite.

 

 

Fata Morgana, Chika Unigwe

L’offre est brute, directe : C’est 30 000.

30 000 euros pour quitter Lagos et le désespoir qui tue.

30 000 euros pour atteindre l’Europe débordante de richesses. Une dette à laquelle s’ajoute le loyer qu’il faut rembourser par mensualités en travaillant dix heures par jour dans une rue du quartier chaud d’Anvers. Sisi, Ama, Efe et Joyce ont quitté le Nigeria, animées par cette volonté universelle : survivre pour se construire une vie meilleure. En attendant, elles partagent un modeste appartement et rejoignent chaque soir les vitrines du quartier rouge, les yeux rivés sur les promesses de l’Europe.

Mais soudain, le meurtre brutal de Sisi fait voler en éclats la routine et les silences. Et c’est toute leur histoire qui surgit alors des profondeurs de l’humanité.

Dans ce roman haletant et débordant d’une énergie vitale, Chika Unigwe raconte avec verve, grâce et passion la trajectoire de ses héroïnes malmenées par la vie, mais bien décidées à prendre leur avenir en main. Elle livre ainsi un regard rare sur la migration au féminin, le prix du déracinement et la brutalité du rêve occidental.

 

 

12. Le personnage que j’aurais adoré rencontrer.

Yan, la flic de Sacha Erbel dans La mort est parfois préférable

Yan est flic à la police judiciaire de Lille.
Depuis quelque temps, un « passager clandestin » s’est invité dans sa vie : « l’Araignée », c’est le surnom qu’elle lui a donné.
Alors que Yan traque l’auteur du meurtre d’un journaliste connu pour ses reportages à sensation, elle n’a pas d’autre choix que de composer avec son « invisible ennemie » : insidieuse, omniprésente, l’Araignée tisse sa toile, cuisante morsure dans ses chairs survenant n’importe où, n’importe quand…
En parallèle, Brath, son collègue, enquête sur la mort étrange d’un homme retrouvé décapité, assis au volant de sa voiture, la tête reposant sur la banquette arrière.
En équilibre sur un fil, Yan ne baisse pas les bras, avance sur son chemin de douleurs au risque de se perdre… définitivement.

 

Et aussi

Andréa Cort  l’héroïne de Adam-Troy Castro dans la série éponyme

Andrea Cort Volume 1, Emissaires des morts

Émissaires des morts

Un space opera coup-de-poing situé dans un futur lointain, celui du Système Mercantile, où le racisme, la guerre, l’esclavagisme et la corruption n’ont pas pris fin, bien au contraire.

Quand elle avait huit ans, Andrea Cort a été témoin d’un génocide. Pis, après avoir vu ses parents massacrés, elle a rendu coup pour coup. En punition de ses crimes, elle est devenue la propriété perpétuelle du Corps diplomatique. Où, les années passant, elle a embrassé la carrière d’avocate, puis d’enquêtrice pour le bureau du procureur.

Envoyée dans un habitat artificiel aussi inhospitalier qu’isolé, où deux meurtres viennent d’être commis, la jeune femme doit résoudre l’affaire sans créer d’incident diplomatique avec les intelligences artificielles propriétaires des lieux. Pour ses supérieurs, peu importe quel coupable sera désigné.

Mais les leçons qu’Andrea a apprises enfant ont forgé l’adulte qu’elle est devenue : une femme pour le moins inflexible, qui ne vit que pour une chose, « combattre les monstres ».

Ou encore

Gideon la neuvième, Tamsyn Muir

Élevée par une flopée malveillante de nonnes sclérosées, de serviteurs antédiluviens et de squelettes, Gideon est fin prête à laisser derrière elle une vie de servitude et la perspective d’un au-delà sous forme de cadavre réanimé. Elle embarque donc son épée, ses bottes et ses revues pornos, et prépare son évasion. Mais son ennemie d’enfance ne lui rendra pas sa liberté avant un dernier service.

Harrowhark Nonagesimus, Respectable Fille de la Neuvième Maison et magicienne osséo surdouée, répond en effet à l’appel de l’Empereur. Celui-ci a convié les héritiers et héritières de chacune de ses loyales Maisons à prendre part à un concours impitoyable mettant à l’épreuve leurs compétences et leur intelligence. Si Harrowhark réussit, elle deviendra une servante immortelle et toute-puissante de la Résurrection. Mais nulle nécromancienne ne saurait accéder au rang de Lycteure sans sa cavalière. Sans l’épée de Gideon, Harrow échouera et ce sera la fin de la Neuvième Maison.

Enlevé, piquant et follement original, ce premier roman de Tamsyn Muir ouvre en fanfare la tétralogie du Tombeau scellé. Mettant en scène une constellation de nécromanciens en tout genre sur fond de combats à l’épée et d’intrigues funestes, Gideon la Neuvième, récompensé par le Locus Award 2020 du meilleur premier roman, est une haletante épopée de science fantasy.

 

13. Le personnage que je voudrais surtout ne jamais croiser.

Il y a un paquet de psychopathe, sociopathe et autres dingues dans les livres que j’ai pu lire cette année.

Mais ce sera sans doute Sixtine que je n’ai pas envie de retrouver sur ma route, une des héroïne du dernier Camhug dans Nos âmes au Diable

Nos âmes au diable de Jérôme Camut et Nathalie Hug

Il vaut parfois mieux ignorer la vérité…

Mi-juillet, Sixtine, dix ans, disparaît sur une plage de l’île d’Oléron. Pour Jeanne, sa mère, c’est tout son monde qui s’écroule. Elle s’en veut d’avoir été trop accaparée par son métier. Elle en veut à son mari, qui aurait dû surveiller leur petite brune aux yeux bleus, mais qui a failli, trop occupé à donner un énième coup de canif dans leur contrat de mariage.
Lorsque les recherches conduisent finalement à un multirécidiviste connu par la justice pour le viol de quatre fillettes, Jeanne comprend que rien ne sera jamais plus comme avant. Et son travail de résilience s’annonce d’autant plus long que le corps de Sixtine n’a jamais été retrouvé.
Une absence qui laisse planer comme une incertitude… Et si la vérité s’avérait plus sordide et glaciale encore que la mort d’un enfant ?

 

14. Le livre que tout le monde aime… sauf moi.

Là j’avoue je séche.

Sans doute un premier roman français de la rentrée littéraire de septembre dernier. Là le titre m’échappe.

15. Le livre le plus déstabilisant.

Comment cuire un ours de Mikael Niemi

Une jeune servante est retrouvée sauvagement assassinée dans la forêt. Pour tenter de rassurer la population, le commissaire s’empresse d’imputer l’odieux crime à… un ours.

Lars Levi Laestadius, l’excentrique pasteur du village, n’y croit pas un seul instant. Secondé par son fidèle Jussi, un jeune orphelin sámi qui le suit comme son ombre, il décide de mener l’enquête. Quitte à s’attirer les foudres des autorités locales.

Dans la droite lignée du Nom de la Rose, Comment cuire un ours est à la fois un savoureux roman policier, une peinture sociale fascinante de la Suède du XIXe siècle et une déchirante histoire d’amour.

 

 

 

 

 

16. Le livre le plus poétique.

 

Assaut de Julie Boudillon

A ce moment-là il a bien fallu faire, et ne pas faire, et vivre cette vie inconnue, la vie qui avait commencé dans la lumière bleue de ce matin hagard. Vivre devait devenir résister et lutter. Mais que savions-nous de la lutte, adultes endormis à la surface des habitudes et que savions-nous des enfants ?
Et de l’ennemi venu une nuit et reparti sans violence. Qu’en savions-nous ?

 

Les marins ne savent pas nager de Dominique Scali

UNE PROSE AVENTUREUSE QUI NE S’ESSOUFFLE JAMAIS, DES HOMMES ET DES FEMMES QUI VIVENT TOUTES VOILES DÉPLOYÉES Danaé Berrubé-Portanguen dite Poussin possède le rare don de savoir nager. Orpheline, tour à tour sauveuse et naufrageuse, elle vit au milieu de l’Atlantique, sur l’île d’Ys, berceau d’un peuple obsédé par l’honneur et le courage. Une île où même les terriens se vantent d’être marins, où seuls les plus braves ont le privilège de vivre dans la cité fortifiée à l’abri des grandes marées d’équinoxe. Suivant le destin des riverains qui doivent se partager plages et marges, Danaé Poussin se soumettra aux cycles qui animent les mouvements de la mer comme à ceux qui régissent le cœur des hommes. Les marins ne savent pas nager s’adresse à celles et ceux qui, un jour, se sont demandé si c’était la montée des eaux qui les faisait pleurer ou leurs larmes qui faisaient monter les eaux. Dominique Scali signe un roman d’aventures maritimes époustouflant campé dans un XVIIIe siècle alternatif salé par l’embrun et rempli de la cruauté du vent.

 

17. Mon plus gros pavé de l’année.

 

J’hésite entre

Léopard noir, loup rouge – Marlon James

Dans un lointain royaume d’Afrique orientale, Pisteur est connu de tous pour ses extraordinaires talents de chasseur. « Il a du nez », dit-on de lui. Ce don lui vaut d’être recruté, aux côtés de huit mercenaires hauts en couleur, pour retrouver un mystérieux garçon disparu trois ans plus tôt. Mais très vite, de cité en royaume légendaires, les obstacles se multiplient et d’étranges créatures semblant bien décidées à leur barrer la route. Pisteur ne peut alors s’empêcher de s’interroger : qui est vraiment cet enfant qu’ils recherchent, et quel est le lien entre lui et le mystérieux marchand d’esclaves qui leur a confié cette mission ?
La quête, initialement prévue pour durer deux mois, se poursuivra neuf années durant. Et comme on l’apprend dès les premières pages, le garçon est mort. Pisteur finira enfermé dans une cellule, accusé de l’avoir tué. Ce livre, écrit à la première personne, est sa confession et sa version de la vérité.

Et

La cité des nuages et des oiseaux, Anthony Doerr

Un manuscrit ancien traverse le temps, unissant le passé, le présent et l’avenir de l’humanité.

Avez-vous jamais lu un livre capable de vous transporter dans d’autres mondes et à d’autres époques, si fascinant que la seule chose qui compte est de continuer à en tourner les pages ?

Le roman d’Anthony Doerr nous entraîne de la Constantinople du XVe siècle jusqu’à un futur lointain où l’humanité joue sa survie à bord d’un étrange vaisseau spatial, en passant par l’Amérique des années 1950 à nos jours.

Tous ses personnages ont vu leur destin bouleversé par La Cité des nuages et des oiseaux, un mystérieux texte de la Grèce antique qui célèbre le pouvoir de l’écrit et de l’imaginaire.

Et si seule la littérature pouvait nous sauver ?

18. Le livre le plus drôle. .

Des meurtres qui font du bien, Karsten Dusse

On vous le promet : pas un livre ne vous détendra autant cette année !

Vous êtes anxieux, tendu, surmené ? Vous êtes décidé à lever le pied, à prendre enfin du temps pour vous ?

La méditation de pleine conscience est ce qu’il vous faut.

Sous la pression de sa femme excédée d’avoir à supporter un mari trop stressé, Björn Diemel a résolu de sauter le pas et de consulter un coach. Il espère mettre fin aux tensions qui l’habitent et retrouver la paix intérieure.

Mais quand, comme lui, on est avocat du crime organisé et que notre principal client est un mafieux aussi dangereux qu’imprévisible, il est parfois difficile de dire stop et de se débarrasser de ce qui nous encombre.

À moins de trouver une solution vraiment radicale… pour éliminer tout ce qui nuit à notre sérénité. Et enfin profiter du moment présent.

Ce thriller contemplatif, désopilant et explosif, premier volume des aventures de Björn Diemel, a été un véritable phénomène éditorial en Allemagne, où il est resté pendant plus d’un an en tête de la liste des meilleures ventes du Spiegel. Bientôt adapté par Netflix, il a donné naissance à un genre nouveau, mêlant crime et bien-être. On vous le promet : pas un livre ne vous détendra autant cette année !

 

19. Le livre le plus émouvant.

Darwyne, Colin Niel

Darwyne Massily, un garçon de dix ans, légèrement handicapé, vit à Bois Sec, un bidonville gagné sur la jungle infinie. Et le centre de sa vie, c’est sa mère Yolanda, une femme qui ne ressemble à nulle autre, bien plus belle, bien plus forte, bien plus courageuse. Mais c’est compter sans les beaux-pères qui viennent régulièrement s’installer dans le petit carbet en lisière de forêt. Justement un nouvel homme entre dans la vie de sa mère : Jhonson, un vrai géant celui-là. Et au même moment surgit Mathurine, une employée de la protection de l’enfance. On lui a confié un signalement concernant le garçon. Une première évaluation sociale a été conduite quelques mois auparavant par une collègue qui a alors quitté précipitamment la région.

Dans ce roman où se déploie magistralement sa plume expressive, Colin Niel nous emporte vers l’Amazonie, territoire d’une puissance fantasmagorique qui n’a livré qu’une part infime de ses mystères. Darwyne, l’enfant contrefait prêt à tout pour que sa mère l’aime, s’y est trouvé un refuge contre le peuple des hommes. Ceux qui le voudraient à leur image.

20. Le livre qui m’a inspiré des sensations extrêmes.

Tout ce qui est à toi brûlera, Will Dean

Il m’a donné des envies de meurtres

Il est son mari, elle est sa prisonnière.
Il l’appelle Jane, mais ce n’est pas son nom.

Thanh Dao a quitté illégalement son Vietnam natal pour rejoindre l’Angleterre, ses universités, sa liberté. Mais le rêve a viré au cauchemar. Personne ne soupçonne qu’elle est là, prisonnière de cette ferme perdue au milieu de nulle part. Personne ne viendra la sauver.

Sept ans que la jeune femme subit les remontrances, les humiliations, les punitions de l’homme qui l’a achetée. Bien sûr, elle a tenté de s’échapper, mais comment fuir ces plaines où le regard porte jusqu’à l’infini ?

Pourtant, aujourd’hui, elle a plus de raisons de lutter que jamais. Il y a cette vie minuscule qui grandit en elle. Et cette femme, cette voisine charmante et naïve venue se présenter un matin. Une étrangère dont Thanh est convaincue qu’elle est porteuse d’espoir…

Dans le sillage de Misery, Room et de Né d’aucune femme, un roman au suspense psychologique dévastateur et hautement immersif, un huis clos terrifiant sur la folie et l’emprise, dans lequel même le lecteur est retenu captif.

21. Le plus beau titre.

Un titre magnifique mais tellement triste aussi

Le crépuscule des éléphants, Guillaume Ramezi

Le crépuscule des éléphants

Au Gabon, le danger est omniprésent. Des meurtres atroces ont été commis… Andreas ne se fie pas aux autorités locales corrompues jusqu’à la moelle.

Lorsque Camille, capitaine de police à Paris, reçoit son appel de détresse, elle n’hésite pas à se mettre en danger pour le rejoindre. La jeune femme va se retrouver au coeur d’un trafic d’ivoire international qui ne laisse aucune chance aux éléphants et leurs défenseurs.

À qui profite réellement ce commerce ? Qui en tire les ficelles ? À qui peut-on réellement se fier ?

Guillaume Ramezi met en lumière un commerce illégal et pourtant toujours d’actualité dans un thriller à la fois angoissant et touchant.

 

22. Le livre le plus dépaysant.

Le dernier de René Manzor, Du fond des âges

Il est trop tard pour avoir peur…

Nouvelle-Zélande. Un petit garçon court à perdre haleine dans les rues de Christchurch, poursuivi par un homme armé. Des coups de feu éclatent. À l’hôpital, on découvre que l’enfant a été porté disparu il y a trois ans. Il s’appelle Nateo, c’est le fils du célèbre explorateur Marcus Taylor. Pourquoi le retrouve-t-on maintenant ? Était-il séquestré ? S’est-il enfui ? Et qui peut vouloir tuer un enfant de huit ans ?

Un an auparavant, le glaciologue Marcus Taylor dirige une mission de scientifiques envoyés dans une base implantée en plein milieu de l’Antarctique. Quand ils arrivent sur place, ils découvrent des bâtiments saccagés et déserts. L’équipe précédente a disparu sans laisser de trace.

Quel lien y a-t-il entre la réapparition de l’enfant et cette expédition qui tourne au cauchemar ?

Une chose est sûre. Il est trop tard pour avoir peur….

 

 

23. Un prix littéraire lu cette année.

Celui là je l’ai lu le jour de sa sortie. Depuis il a gagné de nombreux prix bien mérité. Heureuse je suis pour son auteure

On était des loups de Sandrine Collette

 

Ce soir-là, quand Liam rentre des forêts montagneuses où il est parti chasser, il devine aussitôt qu’il s’est passé quelque chose. Son petit garçon de cinq ans, Aru, ne l’attend pas devant la maison. Dans la cour, il découvre les empreintes d’un ours. À côté, sous le corps inerte de sa femme, il trouve son fils. Vivant.

Au milieu de son existence qui s’effondre, Liam a une certitude : ce monde sauvage n’est pas fait pour un enfant. Décidé à confier son fils à d’autres que lui, il prépare un long voyage au rythme du pas des chevaux. Mais dans ces profondeurs, nul ne sait ce qui peut advenir. Encore moins un homme fou de rage et de douleur accompagné d’un enfant terrifié.

Dans la lignée de Et toujours les Forêts, Sandrine Collette plonge son lecteur au sein d’une nature aussi écrasante qu’indifférente à l’humain. Au fil de ces pages sublimes, elle interroge l’instinct paternel et le prix d’une possible renaissance.

 

Je viens de finir aussi un titre qui a remporté le 26e Prix Polar à Cognac en 2021

Si la bête s’éveille de Frédéric Lepage

Si la bête s’éveille

Au Dakota Building, immeuble célébrissime et maudit de New York, une adolescente est assassinée entre les murs d’une pièce fermée de l’intérieur. L’un des enquêteurs, Adam, paralysé à la suite d’un inexplicable règlement de comptes, ne peut se résoudre à abandonner cette affaire. Bloqué chez lui, cloué à son fauteuil roulant, il est entièrement dépendant d’une assistante de vie très particulière, Clara, un singe capucin. Très vite, l’hostilité farouche de l’animal à son encontre fait de son quotidien un enfer, jusqu’à ce qu’il parvienne à comprendre ses motivations. Et si l’on pouvait, de la même manière, décrypter la part animale du comportement des criminels ?

La méthode d’Adam permettra-t-elle d’identifier le meurtrier du Dakota avant qu’il ne fasse une autre victime ?

 

24. Un livre pour finir en beauté !

Il faut absolument lire

La cité des nuages et des oiseaux, Anthony Doerr

Un manuscrit ancien traverse le temps, unissant le passé, le présent et l’avenir de l’humanité.

Avez-vous jamais lu un livre capable de vous transporter dans d’autres mondes et à d’autres époques, si fascinant que la seule chose qui compte est de continuer à en tourner les pages ?

Le roman d’Anthony Doerr nous entraîne de la Constantinople du XVe siècle jusqu’à un futur lointain où l’humanité joue sa survie à bord d’un étrange vaisseau spatial, en passant par l’Amérique des années 1950 à nos jours.

Tous ses personnages ont vu leur destin bouleversé par La Cité des nuages et des oiseaux, un mystérieux texte de la Grèce antique qui célèbre le pouvoir de l’écrit et de l’imaginaire.

Et si seule la littérature pouvait nous sauver ?

 Léopard noir, loup rouge  de Marlon James

Dans un lointain royaume d’Afrique orientale, Pisteur est connu de tous pour ses extraordinaires talents de chasseur. « Il a du nez », dit-on de lui. Ce don lui vaut d’être recruté, aux côtés de huit mercenaires hauts en couleur, pour retrouver un mystérieux garçon disparu trois ans plus tôt. Mais très vite, de cité en royaume légendaires, les obstacles se multiplient et d’étranges créatures semblant bien décidées à leur barrer la route. Pisteur ne peut alors s’empêcher de s’interroger : qui est vraiment cet enfant qu’ils recherchent, et quel est le lien entre lui et le mystérieux marchand d’esclaves qui leur a confié cette mission ?
La quête, initialement prévue pour durer deux mois, se poursuivra neuf années durant. Et comme on l’apprend dès les premières pages, le garçon est mort. Pisteur finira enfermé dans une cellule, accusé de l’avoir tué. Ce livre, écrit à la première personne, est sa confession et sa version de la vérité.

 

18 réflexions sur “Tag : Mon avent littéraire

  1. Je suis bien d’accord avec toi , en ton point 13 ! Pour le reste, j’ai presque tout à découvrir …Je n’y arriverai jamais ! Ms j’ai noté qd même depuis longtemps « Les nuages baroques ». Voilà un titre qui me parle … Cette idée d’avent littéraire est sympa !

    Aimé par 1 personne

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