Le môme de Stéphane Lavaud Paru le 13 septembre 2022 chez Merci les livres Sodi-Art,. 18 €. (249 pages) ; 13 cm x 21 cm

4ème de couverture :

« Le Môme est taré.

Le Môme c’est mon môme, mais ça ne change rien, il est taré.

Beley est un homme âpre et rugueux, plus prompt à réagir avec violence qu’à réfléchir qui vit de combines douteuses, souvent foireuses. Jusqu’au jour où l’une d’entre elle le contraint à prendre la fuite.

Pourchassé par deux tueurs dont il ignore l’identité et les motivations, il sillonne les routes accompagné de son jeune fils qu’il ne comprend pas et considère comme un fardeau.

Au fil des kilomètres avalés, dans sa vieille bagnole, sans destination précise, il va rencontrer des anges et des démons, et découvrir que son fils en sait bien plus qu’il ne veut l’admettre.

Quel mystère se cache derrière cette course-poursuite haletante ? Que sait réellement le môme ?»

Extrait :

 « Quand le coup est parti, ses potes étaient tellement surpris qu’aucun deux n’a bougé. De toute façon, ils bougeaient, je les mangeais tous. J’avais des étincelles plein les cheveux et les poings durs comme des parpaings. Ils auraient pu me tomber dessus, je ne crois pas que j’aurais eu le temps de les rallonger tous les deux avant de me faire allumer, mais ça n’avait pas d’importance. Rien d’autre ne comptait que de cracher la foudre. Ce n’était pas la victoire que je cherchais, c’était l’explosion. Me faire défoncer était plus vivable que de contenir cette boule de lave qui ravageait tout dans mon ventre. »

L’auteur :Stéphane Lavaud est mécanicien, musicien et écrivain. Le Môme, son premier roman, a reçu le Prix des lecteurs MonBestSeller 2021. Lauréat du 8ème du Prix Concours mon Best Seller.
 » De nature solitaire, je me terre pour me taire, mais mon double pervers, joue dans un groupe de rock »

Chronique d’une flingueuse, l’avis de Sylvie K la polardeuse

Le môme de Stéphane Lavaud

Merci à Merci les livres Sodi-Art éditions pour l’envoi de ce livre et cette découverte pour le Collectif Polar.

Il s’appelle Beley mais pas à cause du Baileys car il boit surtout de la bière, il bosse comme gardien de nuit dans un magasin. Une nuit, il sauve la mise de son collègue qui en remerciement lui fait participer à un coup qui doit rapporter gros. Beley habite avec son fils Julien celui-ci est handicapé, un handicap proche de l’autisme. Son père ne le comprend pas toujours et pour lui c’est un boulet. Il le traîne donc comme tel et même dans ses coups foireux ! Leur coup est réussi mais son collègue a du mal à le payer aussi quand il va réclamer son dû et le trouve mort avec de signes évidents de torture, il prend peur. Avec Julien, ils fuient dans leur voiture qui va devenir leur refuge. En chemin ils feront de belles rencontres mais aussi de mauvaises car des tueurs sont à leurs trousses. Pourquoi ?

Dans ce buddy-movie, Beley se sent encombré de son fils pour lui il est con et pis c’est tout. Mais bon il l’aime à sa manière même s’il ne sait pas sa date d’anniversaire ! C’est comme ça qu’il parle Beley car c’est à lui que Stéphane Lauvaud donne la parole. Il n’est pas méchant, ni bête Beley il n’a pas eu de chance et se met dans des mauvais coups. Là, il ne sait pas comment s’en sortir car les tueurs sont prêts au pire et Beley le sait. Dans cette échappée belle mais un peu grise, Beley va dégager des émotions diverses devant le comportement de son fils et va le découvrir, le protéger et aussi apprendre à l’aimer.

J’ai lu cette histoire d’un trait pas d’ennui avec ce duo. Entre touchant et comique, mais attention c’est bien un polar car les méchants ne rigolent pas et ça saigne aussi !

J’aime ces anti-héros confrontés au pire, l’écriture avec le Je donne plus d’intensité j’aime également les personnages comme la truculente Lucette. C’est mon premier livre de cet auteur, je vous invite à le découvrir et j’attends le suivant…