Brooklyn requiem, Ken Bruen

Les livres oublié de Ge

Des polars oubliés et retrouvés dans ma bibliothèque au grès de mes rangements

Le livre : Brooklyn requiem de Ken Bruen ; traduit de l’anglais par (Irlande) Catherine Cheval et Marie Ploux. Paru le 1er avril 2010 chez Fayard dans la collection Fayard noir. 18€80. (301 p.) ; 22 x 14 cm
4e de couv :

Brooklyn Requiem

Il est brillant, séduisant et froid. De son chapelet vert il étrangle les femmes, leur long cou blanc comme celui des cygnes, mais il ne s’en souvient pas. Cet homme est irlandais, il s’appelle Matt O’Shea. Il est flic et il rêve d’Amérique.

Sélectionné pour un échange entre polices, il débarque à Brooklyn, au NYPD. Sa personnalité clivée doit composer avec Kurt, alias Barka, un pit-bull en uniforme ripou jusqu’à l’os – son coéquipier. Mais Kurt a une soeur, une fille superbe, légèrement attardée…

Matt est lâché, l’enfer va se déchaîner…

L‘auteur : Ken Bruen est né en 1951 à Galway (Irlande). Après des études au St. Joseph’s College de Galway, il s’inscrit au Trinity College de Dublin, où il devient docteur en métaphysique. Après ses études, Ken Bruen se met à voyager beaucoup et enseigne l’anglais dans de nombreux pays d’Afrique, d’Asie du Sud-Est et d’Amérique du Sud. Il fait également un séjour très éprouvant en prison au Brésil. De retour en Irlande, il se fixe dans sa ville natale et écrit des romans noirs. Bruen mène deux séries de front : La première se déroule autour d’un personnage central, Jack Taylor, ancien garda (policier) viré pour alcoolisme reconverti en tant que détective privé et qui se déroule à Galway. Il profite de cette série pour faire un tableau plutôt sombre de la société irlandaise. Les romans de la série sont truffés de références à la culture populaire irlandaise (et anglo-saxonne en général), notamment littéraire et musicale. Jack Taylor est lui-même un grand lecteur de romans noirs, aussi les références aux classiques du genre sont-elles également très présentes. On les retrouve en exergue des chapitres ou dans des allusions directes au fil du texte, souvent faites par le personnage lui-même.
  • L’autre série met en scène les inspecteurs James Roberts et Tom Brant (R&B). Cette série de procédure policière se veut en partie un hommage au 87e District de Ed McBain.

 

Extraits : 
« Parce qu’à la fin des fins, quand les emmerdes me pleuvaient dessus, j’aurais payé cher pour récupérer une dose de ma propre prévisibilité « 
« Très vite, j’ai compris qu’entre le ciel et l’enfer, il n’y a pas de barrière sur laquelle s’asseoir. Juste un immense goufre sans fond, un véritable abîme, et dans cet abîme aucun homme n’a sa place. « Johnny Cash ». »
« Les psys tiennent absolument à ce que le vert ait une signification profonde. Voulez vous que je vous dise, moi ? J’aime bien cette couleur. Vous espériez quoi ? Un épisode de mon enfance où on m’aurait collé une raclée avec un truc vert ? Un peu de sérieux ! » »
« Quand tout va si bien, c’est que Dieu est en train de se foutre de ta gueule. »
 » Si vous avez envie de vous foutre les jeunes à dos, racontez-leur comment c’était « avant ». »

Le post-it de Ge

Brooklyn requiem, Ken Bruen

Les livres oubliés de Ge

Des bouquins, des polars surtout, dont j’ai lu les cinquante premières pages et que j’ai remis dans ma bibliothèque, espérant les reprendre plus tard. C’est le cas de ce Brooklyn requiem.

Avec ce titre je redécouvre cet auteur irlandais que j’aime tant, lui l’admirateur de Jim ThompsonChester Himes et James Crumley
ICI, Bruen quitte l’Irlande et l’Angleterre pour les E. U. Il délaisse aussi ses héros Taylor et R et B mais la réputation de l’auteur devrait lui permettre de me pas perdre ses lecteurs car nous avons là encore un excellent Ken Bruen comme toujours !
Mais alors que nous raconte « Brooklyn Requiem » : Matt O’Shea, le policier irlandais étrangleur, se rend à Brooklyn dans le cadre d’un programme d’échange. Il est alors affublé d’un coéquipier corrompu, Kurt. Mais celui-ci a une soeur, superbe et un peu attardée… Matt est lâché, l’enfer va se déchaîner.
Vous vous en douter ce polar va aller à cent à l’heure. On n’en sort essoré.
Il faut dire que son héros est un vrai dingue…
Avec ce personnage obsédé par la réussite et la pureté, Ken Bruen (Grand Prix de littérature policière 2009 pour La Main droite du diable et auteur en 2008, chez Fayard Noir, de London Boulevard), confirme sa place de maître du polar.
C’est écrit au scalpel, le style est brut, tranchant. Brooklyn Requiem est un roman noir haletant  à ne surtout pas manquer, un vraie pépite, un petit bijou brillant. Un diamant brut. ça fait du bien de relire Bruen…

 

Lu dans le cadre de 3 défis littéraires :

 – Le Pumpkin Autumn Challenge 2022 chez Guimause

– Challenge Thriller et polar 2022- 2023 chez Sharon

 – Challenge « Le tour du monde en 80 livres » chez Bidb (Irlande).

12 réflexions sur “Brooklyn requiem, Ken Bruen

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