Les livres oubliés de Ge

 

Le livre : Là où les bois sont noirs de Lisa Jackson ; traduit de l’anglais (Etats-Unis) par Emmanuelle Debon.  Paru le 2 novembre 2017 chez Harper Collins. Réédité en poche le 10 octobre 2018 par Editions Harper Collins Poche Suspense , n° 73. 7€90. (426 p.) ; 18 x 11 cm

4e de couv :

Là où les bois sont noirs

Lors d’une soirée organisée dans les collines du Montana, la jeune Bianca se sent poursuivie par une présence mystérieuse. Alors qu’elle parvient à échapper à cette « chose », elle tombe sur le cadavre d’une lycéenne qu’elle connaît : Destiny. L’autopsie révèle qu’elle a été étranglée par un agresseur d’une force surhumaine. Regan Pescoli, la mère de Bianca, enquête avec sa partenaire Selena Alvarez.

Sous le choc, le club local des adeptes de Bigfoot, convaincu que Bianca a été poursuivie par un sasquatch, monte un docufiction sur cette traque. Le père de Bianca (ex de Regan Pescoli) y voit l’opportunité de faire de sa fille une véritable star. Et, quand d’autres jeunes femmes sont retrouvées mortes, la rumeur s’amplifie : et si l’être à l’origine de ces crimes odieux n’était pas humain ?

 

L’auteur : Lisa Jackson est née en 1952.  Elle a grandi dans une petite ville de l’Oregon. Elle sort diplômée de l’Université d’État de l’Oregon et travaille quelques temps plus tard dans le secteur bancaire.
En 1983 sort  son premier roman. Depuis, elle est une habituée des listes des meilleures ventes aux Etats-Unis, où chacun de ses romans est un succès. Incontestablement là bas l’une des « reines du crime » où ses suspenses romantiques cartonne, elle est membre de Mystery Writers of America et de International Thriller Writers.

 

Extrait :

« Quelque chose de gluant glissa sur sa jambe.
Bouge, Bianca !
Péniblement, elle roula sur le côté, s’appuyant sur une branche pour essayer de se redresser. La branche céda légèrement sous son poids. Elle s’y accrocha plus fort, pour s’apercevoir au même moment qu’il ne s’agissait pas du tout d’une branche. C’était trop mou. Presque spongieux, et plus dur au-dessous. Et… Seigneur, songea-t-elle tandis que son esprit s’éclaircissait enfin, cette odeur n’était pas du tout celle d’une mouffette, c’était bien plus affreux… ça puait comme un truc mort.
Elle fit un bond en arrière et se retrouva les fesses dans l’eau. Tout en glissant pour essayer de s’éloigner, elle regarda la forme devant elle dans le lit du ruisseau. Etait-ce humain ? se demanda-t-elle en retenant son souffle.
Non… Non, mais…
Merde !
La grappe de nuages se dissipa, et la lueur d la lune éclaira le ruisseau. Un cadavre. Une femme était étendue sur le dos au fond du ravin. Ses cheveux clairs flottaient dans l’eau autour de son visage en décomposition. Les dents sans lèvres étaient apparentes et, à l’endroit où auraient dû se trouver ses yeux, il n’y avait plus que deux trous noirs.
Bianca poussa un hurlement à réveiller les morts du comité de Pinewood. »

 

Le post-it de Ge

Là où les bois sont noirs de Lisa Jackson

 

J’ai découvert Lisa Jackson au milieux des années 80 avec une pléiade de suspenses romantiques que mes copines de Lycée adoraient dévorer.

Depuis le milieu des année 2010, elle nous dévoile un autre pan de son talent. Elle nous offre des polars plus noir, un suspense toujours plus soutenu…

Mais alors, du coup que nous raconte ce titre  » Là où les bois sont noirs »

Dans les collines du Montana, Bianca, une lycéenne en fuite devant un mystérieux poursuivant, découvre le cadavre d’une jeune fille. L’enquête révèle que cette dernière a été étranglée par un agresseur d’une force surhumaine. D’autres morts suivent, réveillant les superstitions autour de Bigfoot et les opportunismes médiatiques.

Dans ce polar,  Rien ne plaît autant à Lisa Jackson que de semer des indices et de créer un vrai climat de mystère.

Elle nous offre là un suspense parfaitement réglé.

De plus notre autrice s’amuse à manipuler les protagonistes de son histoire. Elle nous entrainent avec ces héroïnes sur des fausses pistes. Et on marche à tout les coups. On suit son intrigue et on se fait avoir par ses effets de surprise. . 

Pour ma part je n’ai pas lâché cette lecture, 420 pages lues d’une presque traite, jusqu’à la révélation finale. Là où les bois sont noirs a été un polar parfait pour reprendre le rythme de mes lectures après une petite baisse de régime.

Pas de doute, Lisa Jackson a un vrai talent pour nous faire passer un vrai moment de détente et pour nous faire frissonner.

Lu dans le cadre de 2 défis littéraires :

 

– Challenge Thriller et polar 2022- 2023 chez Sharon 

– Le Mois du Polar, chez Sharon – Février 2023 (N°02).