Summit de Mo Malo

Le livre :  Summit de Mo Malø – Paru le 03 juin 2022 chez éditions de La Martinière – 20.90 €.  (384 pages) ; 14 x 22 cm

 4ème de couverture :

Splendeurs et misères dans les contrées sublimes du Groenland.

Quand la magie du polar scandinave coule dans les veines du plus redoutable des thrillers.

Au cœur des profondeurs glacées du continent blanc, les plus grands flics scandinaves se sont réunis pour résoudre ensemble une affaire qui menace l’intégrité de leurs pays respectifs. L’inspecteur Qaanaaq Adriensen, chef de la police locale, prend la tête de l’expédition qui les emmène sur le territoire hostile de l’inlandsis – un désert glacé de plusieurs centaines de kilomètres carrés. Mais des événements troublants surviennent. Et Qaanaaq doit affronter une blessure ancienne qui le met en péril – au pire moment.

Quand un membre du groupe disparaît, tout bascule définitivement. Et si quelqu’un cherchait à provoquer leur perte et celle de la police groenlandaise tout entière ?

Au milieu du blizzard, ils sont désormais coupés du monde. Si la faim et le froid n’ont pas raison d’eux, ce pourrait bien être la folie polaire…

L’auteur : Mo Malø est l’auteur de nombreux ouvrages, sous d’autres identités.
C’est l’un des pseudonymes de Frédéric Mars. Il a déjà publié des thrillers, mais jamais de polar de forme et de structure classique. Qaanaaq (2018) est son premier roman policier. Il a publié Qaanaaq sous le pseudonyme par la nécessité, car il a déjà publié beaucoup de choses très éloignées de cet univers sous d’autres noms. Et par envie, car il avait le désir de s’immerger dans ce grand bain du polar nordique. Né en 1968, Frédéric Ploton dit Frédéric Mars est un auteur français de romans dans des genres très divers, et scénariste pour la télévision. Ancien élève de Saint-Nicolas-Passy-Buzenval et du Lycée Pasteur de Neuilly-sur-Seine (classe préparatoire de lettres modernes, 1986-1988), il est titulaire d’une maîtrise en communication sociale et commerciale de l’École des hautes études en sciences de l’information et de la communication (CELSA) (1988-1991).
Après plusieurs années passées dans la presse magazine et diverses rédactions online, Frédéric Mars a quitté le journalisme et la photo pour ne se consacrer qu’à son travail d’auteur de livres.
Il vit entre Paris et Saint-Malo, en Bretagne, entre ses travaux de scénariste et son univers romanesque déjà ébauché avec Son parfum (2008), le récit d’un amour impossible rendu à la vie par la magie d’un parfum. Outre ses romans, il a publié plus d’une quarantaine d’essais, documents et livres illustrés, sous diverses identités.
Il a également publié plusieurs romans érotiques sous divers pseudonymes dont Emma Mars (Hôtel – Chambre 1, 2 et 3, 2015), Ania Oz (Femmes secrètes, 2012), Mila Braam (Déshabille-moi, 2013).
Il est également auteur d’un essai humoristique, Le cat code, écrit sous le nom de plume de Chat Malo.
Ses thèmes de prédilection sont l’odorat, le sommeil, les rêves, la sexualité, les différentes facettes d’une même personnalité et les limites de notre conscience.

site officiel : http://www.fredericmars.com/

Extraits :
« L’animal n’a eu besoin ni de ses griffes ni de sa gueule pour terrasser les intrus venus l’importuner sur son territoire.
L’Homme se charge si bien de se détruire lui-même. »
« Afin de ne pas ternir cet instant de pure mignonnerie
– tous les invités avaient craqué et caressaient déjà les toutous -, il se garda d’ajouter que la plupart d’entre eux seraient abattus dès qu’ils seraient jugés impropres à effectuer la tâche harassante qui leur était demandée : parcourir trente à quarante kilomètres par jour, par des températures allant de –30 °C à –50 °C, durant cent cinquante à deux cents jours par an. À ce rythme, la plupart de ces adorables « peluches » ne dépassaient pas les cinq à six années de service, dix ans pour les plus. »
  

La chronique jubilatoire de Dany

 

Vous avez entre les mains le quatrième opus de la série Qaanaaq cependant vous pouvez tout à fait commencer avec celui-ci, votre immersion dans cette saga sera tout aussi glaçante. L’auteur a eu la très bonne idée de mettre en fin d’ouvrage la liste de ses personnages avec quelques commentaires qui vous aiderons à vous situer.

Bienvenue dans le grand blanc, le grand froid, le bout du monde. Alors que les équipes de différents pays ayant à traiter du même problème des populations autochtones et de la faune se réunissent pour un raid initiatique, des incidents et accidents divers et sanglants se produisent laissant penser que des agents ennemis sont infiltrés dans l’expédition. Dès lors les mécanismes d’auto-défense se mettent en place, les clans se forment et l’auteur en profite pour nous immerger dans cette ambiance qu’il semble tout particulièrement apprécier.

Il faut savoir que Mo Malø est aussi un photographe qui partage sa sensibilité avec les lecteurs tout au long de la préparation de ses romans, en diffusant des clichés qui souvent en disent plus que la parole.

Tout est ambiance : la famille, les collègues, la hiérarchie (je n’ai surtout pas dit « bonne » ambiance), bref tout est relation humaine avec confiance ou pas. Les personnages servent admirablement cette intrigue. Nous tremblons de froid certes mais aussi de crainte d’assister à des événements douloureux. Outre une intrigue bien ficelée, énigmatique et dérangeante, Mo Malø nous délivre quelques clefs sur le changement climatique et les limites de notre civilisation.

J’ai beaucoup apprécié cette lecture comme j’avais aussi apprécié le tome 1 de la saga. Je comblerai les vides par les tomes 2 et 3 tout prochainement car comme Olivier Truc, l’auteur nous fait aimer les habitants du froid, victimes de nos débordements.

Je remercie les éditions La Martinière et NetGalley pour leur confiance et l’auteur pour les échanges généreux qu’il entretient avec ses lecteurs

#Summit   #NetGalleyFrance

 

Autres extraits :
« Si les romanciers devaient s’entraîner à tuer dans la vraie vie pour pouvoir raconter leurs histoires, les morgues ne désempliraient pas. Les prisons non plus, et les éditeurs manqueraient de plumes pour alimenter les librairies. »
 
« Perchée sur dix échasses métalliques, surplombée par la sphère blanche de son radôme, la spectaculaire Big House recélait le principal réfectoire de la station Summit. La bâtisse bleu ciel édifiée en 1989 avait été maintes fois rénovée – sa hauteur par rapport à la surface glacée, en particulier, s’ajustait en fonction de la fonte accélérée de l’inlandsis. Mais ce qui n’avait pas changé dans l’installation scientifique américaine1, c’était cette bulle de sécurité et de chaleur humaine que constituait son mess, l’une des plus vastes pièces communes de toute la base. »

4 réflexions sur “Summit de Mo Malo

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