A cache-cache, M.J. Arlidge

Le livre : A cache-cache  de M.J. Arlidge. Traduit de l’anglais par Séverine Quelet. Paru le 13 février 2020 aux Editions les Escales dans la collection les Escales noires. 

4’e de couv

À cache-cache

Victime d’un coup monté, Helen Grace est désormais seule face à elle-même. Parviendra-t-elle à sortir vivante de la prison de Holloway ?

Pour Helen Grace, la meilleure inspectrice d’Angleterre, la chute est vertigineuse : accusée de meurtre, enfermée aux côtés des criminelles qu’elle a fait condamner, elle doit désormais survivre jusqu’au procès et prouver, d’une façon ou d’une autre, son innocence.

Quand un corps est retrouvé mutilé dans la cellule voisine, cette situation étouffante se transforme en véritable cauchemar. Il lui faut à tout prix arrêter l’assassin… avant qu’elle ne soit sa prochaine victime.

L’auteur : M. J. Arlidge  ou Matthew Arlidge est né à Londres au Royaume-Uni le 10 octobre 1974. Diplômé en littérature anglaise de St John’s College à Cambridge, il étudie ensuite la production cinématographique et télévisuelle à l’Université de Bristol.
Il travaille d’abord comme producteur et scénariste pour la télévision britannique, obtenant le succès avec la série télévisée policière « Cape Wrath » en 2007. Il travaille également sur la série télévisée « Mistresses » (2008) et signe six épisodes de la célèbre série télévisée policière « Affaires non classées » (« Silent Witness ») (2015-2018).
Il a travaillé pour la télévision pendant quinze ans. Il a dirigé également une maison de production indépendante, qui a permis à plusieurs séries policières de voir le jour.
« Am stram gram » (« Eeny Meeny », 2014) est son premier roman et le premier volume d’une série policière consacrée aux enquêtes d’Helen Grace, officier de police dans la ville de Southampton dans le comté d’Hampshire.
Le suivant, « Il court, il court, le furet » (« Pop Goes The Weasel », 2014), est un sequel, projetait un tueur type Jack l’Éventreur dans les bas-fonds de la ville portuaire de Southampton.
« La Maison de poupée » (« The Doll’s House », 2015), son troisième roman, est suivi de « Au feu, les pompiers » (« Liar Liar », 2015) et « Oxygène » (« Little Boy Blue », 2016), Prix polar du meilleur roman international au Festival Polar de Cognac 2019.
Après le succès du cycle Helen Grace, M. J. Arlidge signe avec « Derniers sacrements » (« A Gift for Dying « , 2019) un thriller psychologique haletant hors-série.
extrait : 
Helen releva la tête, elle refusait de paraître vaincue, mais elle ne vit qu’une centaine de visages railleurs se réjouissant de son malheur. Si elle avait encore été officier des forces de l’ordre respecté, elle aurait réglé son compte à un individu comme Campbell vite fait bien fait. Mais elle était bien désormais impuissante. Ici, elle était la cible des moqueries, une bombe à retardement, un trophée à brandir pour quiconque aurait le courage d’attaquer.
Elle avait tenu le coup jusque-là, mais combien de temps la chance lui sourirait-elle ? Elle était cernée de toute part par des femmes prêtes à lui trancher la gorge à la première occasion et les autorités pénitentiaires refusaient de considérer le risque qu’elle encourait. Elle n’avait nulle part où aller, nuller part où se cacher, et ne pouvait relâcher sa garde un instant.
A Holloway, le danger guettait à chaque recoin.

Le post-it de Ge

A cache-cache, M.J. Arlidge


Dans ce sixième et nouvel opus des enquêtes du commandant Grace, on retrouve Hélène, notre super flic de l’autre coté du mur carcéral. En effet il semblerait que Hélène Grace se soit faite piégée. Et ça ne va pas être simple pour elle de prouver son innocence et de se battre de l’intérieur. Surtout que notre détective de Southampton se retrouve avec un nouveau meurtre à résoudre. Un cadavre est retrouvé mutilé dans la cellule juste à côté de la sienne. Elle va devoir trouver au plus vite l’assassin. Quitte à mettre sa propre vie en danger.

Comme à son habitude, M.J. Arlidge nous propose de nous retrouver dans la peau de son héroïne. D’en accepter, ses turpitudes, sa complexité, sa part sombre, sa part d’ombre mais aussi sa solitude. Et seule elle l’ait ici plus que jamais. On va trembler pour elle, on va s’émouvoir pour et avec elle. Bref une nouvelle fois nous seront en immersion totale, angoissés, oppressés et frustrés de cette situation d’enfermement. Sortirons-nous indemne de un huis clos infernal. Pas si sûre Une nouvelle fois l’auteur nous plonge dans  et  un nouveau thriller électrisant.

 

Autres extraits
« Dans des moments comme celui-ci, Helen se sentait abandonnée de tous. Elle était traitée en paria et ne bénéficiait d’aucune compassion. Helen avait toujours été une personne solitaire et secrète, mais ici l’isolement l’accablait. Elle ne pouvait se fier à personne, se confier à personne, et comme le prouvait la parade nocturne des rats et des insectes, sa seule compagnie était désormais celle de la vermine. »
« Helen n’appréciait pas particulièrement Leah : sa voisine était méfiante, hostile et agressive. Pourtant, cette jeune femme perturbée était la première personne qu’Helen avait rencontrée à son arrivée et elle avait pris la peine de lui donner quelques tuyaux. Une telle générosité envers un officier de police emprisonné était surprenante et Helen s’était demandé si la grande impopularité de Leah n’en était pas à l’origine. Elle n’avait jamais cherché à connaître la raison pour laquelle Leah provoquait un tel mépris. Elle savait qu’un traitement spécial était réservé aux détenues qui avaient blessé des enfants, mais la haine qu’inspirait Leah était ancrée si profondément qu’on pouvait se demander s’il n’y avait pas autre chose. Ses lacunes concernant l’histoire de Leah et le sort qui lui avait été réservé la rongeaient. Dehors, elle aurait pu exiger des réponses. Ici, elle était aussi impuissante que les autres. »

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