CINQ LIVRES, CINQ CONTINENTS, le choix de Danièle

CINQ LIVRES, CINQ CONTINENTS

J’ai demandé aux flingueuses de bien vouloir répondre à ce tag

Hello les filles,

J’ai un petit travail d’été pour vous.

Un peu comme vos tops 10 de fin d’année…

J’aimerai bien que vous me donniez, votre sélection : un livre un continent.

5 continents, 5 livres, européen, américains, asiatique, africain et océanien.

Et si vous voulez pousser plus loin, je veux bien aussi un livre sur l’Antarctique

CINQ LIVRES, CINQ CONTINENTS, le choix de Danièle

5 livres – 5 continents

CINQ LIVRES, CINQ CONTINENTS, le choix de Danièle

Europe : qui devrait être une terre d’accueil et qui est aussi une terre d’espoir …

Entre deux mondes d’Olivier Norek

Lu le 20 octobre 2017  – coup de cœur 2017
Lorsque l’auteur a indiqué qu’il faisait une pause dans les aventures de Victor Coste, je me suis dit que le cru 2017 allait être beaucoup plus léger que les précédents. C’était sans compter sur la pudeur et l’humanité d’Olivier Norek, qui a mis tout son talent au service de ce qui est bien plus qu’un roman, une véritable enquête d’investigation dans cet « entre-deux » … pas vraiment la France et plus tout à fait de l’ailleurs d’où ils viennent ni de l’ailleurs où ils veulent aller, pour faire bref : l’enfer !
Des personnages réalistes et convaincants vont nous faire toucher du doigt la réalité de cette micro société de la jungle, où les rivalités mondiales y sont transposées, où les maltraitances y sont reproduites avec toute la violence que l’on n’ose pas regarder en face, ainsi que les trafics et autres accommodations avec la règle. Et malgré tout ça de l’espoir grâce aux humanitaires, aux autochtones, aux flics …
Problème majeur de notre société aujourd’hui car si nous ne sommes pas capables de fournir une réponse digne aux résidents de cet « entre-deux » que feront nous quand les désordres climatiques mettront sur les routes des familles par millions …
Ce roman noir interpelle le lecteur au plus secret de son intimité, tout comme le très récent Islanova de Jérôme Camut et Nathalie Hug. Inoubliable et haletant car il s’agit aussi d’un roman à suspense réussi, vous n’en sortirez pas indemne.

Adam est un policier syrien qui a fui son pays pour se rendre en France afin de rejoindre sa femme et sa fille, Nora et Maya, qu’il a cru mettre en sécurité dans ce pays. Mais elles ont disparu et Adam découvre que la France abrite un endroit situé entre deux mondes où il n’y a aucune loi. Dès le premier crime commis, Adam décide d’intervenir, aidé de Bastien, un policier français.

 

 

 

 

 

 

 

 

Amérique : pas simple de sortir de la dictature … vigilance pour ne pas y sombrer à nouveau.

Condor de Caryl Férey

lu le 30 mai 2016
Entre thriller et investigation, ce roman palpitant vaut autant par son énigme très prenante que par son contexte historique des années post-dictature. Les références historiques nombreuses et documentées rappellent le film documentaire chilien de Patricio Guzmán, « le bouton de nacre », sorti en 2015. Les tribulations tragiques d’Esteban et Gabriela laissent à penser que tout n’est pas encore apaisé au Chili. Ce pays mériterait d’avantage d’attention de la part des médias et ce roman attire la nôtre par son traitement sans concession de l’actuelle société chilienne, qui oublie ses racines et s’enlise dans la corruption. Au-delà ce cette actualité, l’auteur nous rappelle que les Etats-Unis ne sont pas sans reproches bien au contraire, puisque la CIA a favorisé l’arrivée de Pinochet avec son opération « Condor ». Enfin les paysages grandioses évoqués nous appellent au voyage.
Très bon roman donc et pour moi le premier de cet auteur de romans noirs (31 au compteur !).

Condor

Dans le quartier brûlant de La Victoria, à Santiago, quatre cadavres d’adolescents sont retrouvés au cours de la même semaine. Face à l’indifférence des pouvoirs publics, Gabriela, jeune vidéaste mapuche habitée par sa destinée chamanique et les souffrances de son peuple, s’empare de l’affaire. Avec l’aide de son ami Stefano, militant rentré au Chili après plusieurs décennies d’exil, et de l’avocat Esteban Roz-Tagle, dandy abonné aux causes perdues qui convertit sa fortune familiale en litres de pisco sour, elle tente de percer le mystère. Dans un pays encore grangrené par l’héritage politique et économique de Pinochet, où les puissances de l’argent règnent en toute impunité, l’enquête dérange, les plaies se rouvrent, l’amour devient mystique et les cadavres s’accumulent…

 

 

Afrique :

 

Les enquêtes de Mma Ramotswede la fraîcheur dans un tout petit pays, à part …

Prolifique cet auteur … Arthur Mc Call Smith a enseigné au Botswana lieu où se déroule l’action de la série des femmes détectives.
Le premier épisode : Agence n°1 des femmes détectives

Les Trois premières enquêtes de Mma Ramotswe, la célèbre Miss Marple africaine, réunies dans un seul volume.

Divorcée d’un mari trompettiste porté sur la bouteille, Precious Ramotswe a décidé de refaire sa vie avec un gentleman garagiste nommé J.L.B. Matekoni. Mais ce batifolage amoureux ne comble pas le désir d’aventure de notre bouillonnante lady. Un beau jour, l’inénarrable Mma se jette à l’eau et ouvre à Gaborone, capitale du Botswana, un bureau d’un nouveau genre : la première agence de détectives strictement au féminin. En compagnie de Mma Makutsi, une amie qu’elle nomme dans la foulée Détective Assistante, Precious Ramotswe déclare la guerre aux belles-filles têtues, aux maris en fuite et aux escrocs sans vergogne.

« Dire que McCall Smith est un phénomène littéraire ne suffit pas à décrire ce qu’il représente. Il est devenu une sorte de mouvement, un club mondial voué à répandre la sagesse, la légèreté et la bonne humeur. »

et la dernière aventure traduite en français : Précious et Grace

Precious et Grace

Alors que Mma Makutsi, depuis peu codirectrice de l’Agence N° 1 des Dames Détectives, essaie de pousser Mma Ramotswe à moderniser leurs pratiques, une affaire inhabituelle va forcer les deux femmes à se tourner résolument vers le passé. Susan Peters, une jeune Canadienne née au Botswana, requiert les services de l’Agence pour renouer avec sa vie d’avant. Si Precious et Grace trouvent sans peine la maison où la mystérieuse jeune femme fut élevée, et la nourrice qui s’occupa d’elle des années auparavant, cette dernière n’a pas l’air de ressentir la même nostalgie… Et quand ce voyage dans le temps prend une tournure inattendue, nos enquêtrices se doivent d’admettre que, parfois, certaines choses devraient rester dans le passé.

 

 

 

Tous les épisodes ne sont pas disponibles et les 2 derniers n’ont pas encore été traduits … il est intéressant de connaître les fondements de l’agence de détectives avec cette incroyable Precious , divorcée d’un mari trompettiste porté sur la bouteille, qui a décidé de refaire sa vie avec un gentleman garagiste. Commencez donc par L’agence n°1 des dames détectives … prenez la suite dans l’ordre si possible mais surtout au gré de vos découvertes. Idéal pour l’été, pas compliqué à suivre et surtout une ambiance africaine dans ce tout petit pays qui en aurait beaucoup à montrer de son respect des animaux aux grands de ce monde et la qualité de la vie quand on sait prendre le temps !

 

Asie :

 

J’ai hésité entre la saga de Manook et son inoubliable Yeruldelgger et cette autre série de Jean-Luc Bizien … mystère pour mystère …

 

L’évangile des ténèbres de Jean-Luc Bizien :

Premier volet d’une série qui en compte aujourd’hui trois, c’est l’occasion pour le lecteur de faire connaissance avec Seth Ballahan, ce journaliste culpabilisant pour la disparition d’un jeune collègue en Corée du Nord. Nous sommes à la veille de l’élection de Obama, Kim Jong-II a succédé à son père et conforte le culte de SA personnalité ! Nous suivrons alternativement la quête d’un jeune enquêteur du nord et sa traque du « chasseur » auquel il se confronte et enfin l’infiltration de Seth. Pour nous plonger dans ces recherches, nos personnages nous immergent dans les détours de la dictature, les mauvaises excuses des Américains, la violence et l’hémoglobine dans cette version orientale du « meilleur des mondes », les non-dits et la vie quotidienne en Corée du Nord. Très instructif, très précis, ce récit haletant ne laisse aucun temps mort au lecteur. Un éclairage déroutant sur cette partie du monde qui fait toujours frémir de nos jours.
lu le 19 février 2017

L’évangile des ténèbres

Pyongyang, Corée du Nord.

Le dernier pays où le pire n’est pas imaginable…

Seth Ballahan, rédacteur en chef d’un quotidien américain, apprend que Michaël Wong, l’un de ses collaborateurs, est piégé en Corée du Nord. Face à l’absence de réaction de sa hiérarchie, Ballahan voit rouge. Contre vents et marées, il décide de secourir le jeune Wong. Dans Pyongyang, la capitale fantôme où les hommes ne sont que des ombres, il cherche de l’aide auprès de Suzan, ravissante correspondante d’une O.N.G. canadienne.

C’est alors que le Mal absolu surgit : un tueur monstrueux laisse dans son sillage une longue suite de cadavres atrocement mutilés.

Paik Dong-Soo, brillant militaire nord-coréen, se lance sur ses traces.

Ils se retrouveront tous, à l’issue d’un parcours halluciné, en un lieu oublié. Celui qu’annonce l’Évangile des ténèbres…

Océanie : Australie

Bienvenu à Cotton’s Warwick de Michaël Mention

Lu le 08 janvier 2017

 

C’est le troisième thriller que je lis de Michaël Mention et je suis encore surprise de sa maîtrise à changer d’environnement. Ici, il nous propulse dans le fin fond de l’Australie (ce qui fait penser au « cul de sac » de Douglas Kennedy) et si vous aimez les outrances des personnages de Tarantino alors vous allez adorer ne pas être le bienvenu dans cette communauté de dix-sept ringards dont une seule femme et un autre, visitée périodiquement par un routier qui rend possible sa survie par le trafic, un tondeur de moutons en side-car et un médecin qui arrive par les airs ! Tout ce ramassis improbable, dans cette région où l’eau est plus rare que la bière, va se déchirer pour le plus grand bonheur du lecteur qui passe du rire au dégoût voire aux larmes. N’est-ce pas en fin de compte une métaphore de ce qui attend l’humanité à trop assouvir la nature ?
C’est si beau un kookabura mais que dire du Razorback ? Peut-être l’auteur a-t-il été inspiré par un film d’horreur éponyme australien sorti en avril 1984.
N’en doutez pas un instant … ce roman est à ne pas rater !

Bienvenue à Cotton’s Warwick

« Ici, il n’y a rien. Excepté quelques fantômes à la peau rougie de terre, reclus dans le trou du cul de l’Australie. Perdus au fin fond du Northern, ce néant où la bière est une religion et où les médecins se déplacent en avion. »

Australie, Territoire du Nord.

Dans l’Outback, on ne vit plus depuis longtemps, on survit. Seize hommes et une femme, totalement isolés, passent leurs journées entre ennui, alcool et chasse. Routine mortifère sous l’autorité de Quinn, Ranger véreux. Tandis que sévit une canicule sans précédent, des morts suspectes ébranlent le village, réveillant les rancoeurs et les frustrations. Sueur, folie et sang. Vous n’oublierez jamais Cotton’s Warwick.

Antarctique … pas lu !!!!!!!!!!!!

17 réflexions sur “CINQ LIVRES, CINQ CONTINENTS, le choix de Danièle

  1. Bons choix, hormis pour l’évangile des ténèbres que je n’avais pas apprécié du tout ! Pour l’Afrique, j’aurais sélectionné Wessel Ebershon, que j’adore. Mais pour l’Asie,hormis mes mangas, je n’en ai pas beaucoup de ce continent là 🙂

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