Le livre : Trash de Andy Mulligan. Traduit de l’anglais par Paul Benita. Paru le 6 septembre 2012 chez Balland dans la collection Littérature étrangère. 19€90. (267 p.) ; 23 x 14 cm
Réédité en poche le 2 octobre 2013 chez Le Livre de Poche, 6€90. (258 p.) 18 x 11 cm
4e de couv :
Trash
On ne sait jamais ce que l’on peut trouver au milieu des ordures…
« Je fouille la décharge depuis que je sais marcher ; les gens mont toujours dit « Un jour, tu trouveras quelque chose de spécial ». Et ce fut vraiment lé cas. »
Raphaël Fernandez a quatorze ans. Il vit avec ses copains sur les montagnes d’ordures aux abords d’un bidonville. « Slum boy » parmi tant d’autres, sans éducation, sans perspectives d’avenir, il est a priori condamné à évoluer parmi les déchets toute sa vie. Jusqu’au jour où il trouve un sac, qui contient, entre autres, des clés et une lettre.
À peine 24 heures plus tard, la police débarque, en quête du fameux sac qui aurait appartenu à José Angelico, mort récemment d’une obscure manière. Raphaël et ses compères sont embarqués dans une aventure qui les dépasse. Corruption, trafic de faux billets, disparitions en série : ils ont de toute évidence mis le doigt dans un engrenage qui risque de les conduire au mieux en prison, au pire six pieds sous terre.
Mais quand on vit depuis des années au milieu des ordures, que risque-t-on au fond ?
Un roman palpitant, dans la droite veine de Slumdog millionaire, best seller aux USA avec plus de 40 000 exemplaires vendus.
L’auteur : Andy Mulligan a grandi dans le sud de Londres. Il a travaillé comme directeur de théâtre pendant dix ans. Il a enseigné l’anglais en Inde, au Brésil, au Vietnam, aux Philippines et aux Royaume-Uni. Il vit maintenant en Angleterre. A Londres où il écrit e à temps plein. La trilogie Ribblestrop est maintenant terminée: Ribblestrop, Forever!ayant mis fin à la série. «Retour à Ribblesrop» a remporté Fiction Prize des convoités gardien enfants 2011.. Il signe avec Trash son deuxième roman.
Extrait :
« Je m’appelle Raphael Fernández et je vis dans une décharge.
Les gens me disent : « Tu ne dois jamais savoir ce que tu vas trouver, à fouiller comme ça dans les ordures ! Et si c’était ton jour de chance, aujourd’hui ? » Je réponds : « Ne vous inquiétez pas, je sais déjà ce que je vais trouver. » Je le sais parce qu’on n’a jamais rien trouvé d’autre depuis toutes ces années que je fais ce travail, c’est-à-dire onze ans. Nous, on appelle ça stupp, c’est notre mot pour désigner la fiente des hommes et je ne veux offenser personne. Je ne cherche pas à accuser qui que ce soit, ce n’est pas mon but ici. Mais il y a beaucoup de choses qui sont rares dans notre belle ville, comme par exemple l’eau courante et les toilettes. Alors, quand il faut y aller, on fait comme on peut. Les gens, enfin la plupart des gens, vivent dans des boîtes, et les boîtes sont empilées les unes sur les autres. Quand ils vont aux toilettes, ils font ça sur une feuille de papier avant de jeter leur emballage tout frais à la poubelle. Après, les poubelles sont ramassées. Partout en ville, elles sont chargées dans des bennes, sur des camions ou même dans des trains – vous seriez stupéfaits de voir la quantité d’ordures que cette ville fabrique. Des montagnes et des montagnes, qui finissent toutes ici avec nous. Les camions et les trains ne s’arrêtent jamais, et nous non plus. On escalade, on rampe, on trie et on trie.
Cet endroit, ils l’appellent Behala et c’est la ville-poubelle. Il y a trois ans, c’était Smoky Mountain 1, mais Smoky Mountain est devenue si terrible qu’ils l’ont fermée et qu’ils nous ont repoussés plus loin sur la route. Les ordures s’entassent, des Himalayas – on pourrait grimper sans jamais s’arrêter, et beaucoup le font : monter, descendre, traverser les vallées. Nos montagnes démarrent juste au bord des marécages, près des quais, tout un monde d’ordures fumantes. Je suis un des gamins de la décharge qui trient tous les trucs que la ville jette. »
je ne connaissais pas l’auteur mais je vais m’y mettre car la chronique est tentante 🙂
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Oh merci c’est gentil ça Eve.
Il faudra venir nous dire un mot sur ce livre ou cet auteur une fois lu, hein ?
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A reblogué ceci sur Le Bien-Etre au bout des Doigts.
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Merci 🙂
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Je note merci Cheffe 😃
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cool
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😃
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hihi 😛
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