Charge bestiale de Jean-François Régnier

Le livre : Charge bestiale de Jean-François Régnier – Paru le 16 mai 2022 chez Librinova – Le 13.90 € (240 pages) ; 14 x 22 cm

 

 4ème de couverture :

Weston Forrester tué, Duncan Smith à l’abri de tout soupçon, tout aurait dû bien se terminer. Mais le retour de Gavin Scott à Boston fait l’effet d’une bombe et relance une affaire trop vite enterrée.

Troisième et dernier volet de la trilogie Ma bête, Charge bestiale nous entraîne dans une traque cauchemardesque, sans aucun répit.

L’auteur : Le parcours professionnel de Jean-François Regnier le conduit de sa Dordogne natale jusqu’à Toulouse où il se fixe à la fin des années 80. Son goût pour l’écriture, qui tient une place importante dans son métier de travailleur social, s’est renforcé au fil du temps, l’incitant à publier, en 2009, son premier roman « L’Acte ». En neuf ans, il a publié quatre romans. « Ma bête » (2018) est son premier thriller.

 

 

 

Extraits :
« L’hystérie médiatique pousse au délire. Au bout du compte, les gens ont souvent une image tronquée des faits divers, liée à la circulation des fantasmes des uns et des autres. Dans la population, le bruit et la rumeur courent. Avec Bruce et Duncan, au départ, tout cela nous amusait. »
« Nous trimballons des fantômes toute notre vie. Des animaux perdus, des amours déçus, des êtres chers disparus viennent hanter notre sommeil. Nos souvenirs mettent notre moral à l’épreuve lorsqu’un coup de fatigue se fait sentir. Une photo, une chanson, un endroit, un rien nous ramènent vers eux inlassablement. Le temps n’y fait rien. Vivre avec ces chimères envahissantes nous use. »

 

La chronique jubilatoire de Dany

Charge bestiale de Jean-François Régnier

Quand on parle de trilogie, évidemment il vaut mieux lire les volumes dans l’ordre sous peine de perdre des éléments essentiels à la compréhension de l’intrigue et à l’approche psychologique des personnages. Ce principe se vérifie ici encore, cependant l’auteur donne suffisamment de références pour que le lecteur puisse se lancer directement dans le tome 3.

Fidèle à la construction de ses deux précédents opus, Jean-François Régnier alterne les visions des différents protagonistes, narrateurs, acteurs ou spectateurs successifs des errements meurtriers de Forrester, en s’attachant plus particulièrement cette fois au cheminement de Duncan, fils de la bête et nouvelle cible. Futé et affuté, le jeune homme saura-t-il déjouer les pièges ? Il aura en tous cas des complices de choix et notons en particulier Coppelia qui vaut à elle seule le détour.

En résumé des personnages attachants pour la plupart car Forester est toujours aussi ignoble, parallèlement à une belle démonstration d’humanité, une critique de la société américaine et une fin qui même un peu convenue n’en est pas moins efficace. Il s’agit d’une trilogie, il faut bien alors que l’auteur et le lecteur quittent les personnages d’une façon définitive.

Un bon moment de lecture même si le laps de temps entre la parution des 2 derniers tomes induit quelques pertes d’informations en ligne, l’acharnement de la bête à retrouver son fils et l’intelligence de celui-ci font de cet opus final un agréable moment de lecture et une élégante conclusion.

Je remercie les éditions l’auteur pour sa confiance.

2 réflexions sur “Charge bestiale de Jean-François Régnier

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