Le titre : Affaires spéciales : le dossier Io de Hugo Tosi. Paru le 17 mars 2022 chez Hugo Roman dans la collection Hugo Thriller.19€95. (361 p.) ; 21 x 14 cm
4e de couv :
Un pouvoir sous influence
Des ambitions suicidaires
Une gendarme face aux crimes d’État
Marion Barthes est capitaine au sein des Affaires Spéciales de la Gendarmerie nationale, un corps hors normes dépendant directement des plus hautes autorités du pays et chargé des dossiers politiquement les plus sensibles, pouvant mettre en péril la sécurité de l’État.
Lorsque trois corps sont retrouvés cruellement piégés, mis à mort comme des animaux traqués, à proximité des spectaculaires gorges de Daluis, Marion est d’abord surprise de se voir confier une enquête qui va la ramener sur les terres de son enfance, lourdes de secrets et de rancœurs. Pourquoi faire appel aux Affaires Spéciales, alors que tout semble rattacher les meurtres au monde violent des extrémistes anti-chasse ? Sauf qu’aucune des victimes n’appartient, de près ou de loin, à l’univers de la chasse. Toutes, par contre, avaient un lien direct avec l’Élysée, jusqu’au Président lui-même, via son conseiller à la sécurité : le très énigmatique et ambitieux colonel Bonelli, que certains cercles surnomment Io, en référence au plus proche satellite de Jupiter…
Mais pour quelles raisons au juste les Affaires Spéciales héritent-elles de ce dossier brûlant ? Pour exposer l’affaire, ou pour l’étouffer ? À moins que ce ne soit pour en cacher une autre, encore plus dangereuse pour Marion, encore plus explosive pour l’État…
La première enquête des « Affaires Spéciales »
L’auteur : Hugo Tosi est le pseudonyme d’un auteur gravitant dans les premiers cercles du pouvoir. Ce n’est donc pas tout à fait un hasard si les personnages de ce polar politique vous sembleront familiers…
Extrait :
« Marion soupire en fermant les yeux, puis les regarde tour à tour, et les deux hommes comprennent que, d’une façon générale, elle n’est pas le genre de femme à qui on peut s’amuser à faire perdre son temps. Et ce matin en particulier.
— L’adjudant-chef a raison, en effet, et c’est donc une mort bien curieuse, reprend le légiste. Cet homme s’est retrouvé englué dans l’arbre et dans l’incapacité de se défaire du gluau. On peut penser qu’il s’est démené, mais plus il s’est épuisé à se débattre, plus il s’est englué. Je ne sais pas combien de temps il a réussi à tenir avant de renoncer et de s’abandonner à la mort.
— Alors, il va falloir faire un effort, parce que l’heure de son engluage m’intéresse plus que celle de son claquage, s’impatiente Marion.
— Eh bien puisque vous y mettez tant d’humanité, nous allons essayer de nous surpasser, mais c’est compliqué. Il était complètement déshydraté et brûlé par le soleil au deuxième degré quand je l’ai autopsié. Or mourir de soif, d’insolation ou d’épuisement, ça prend de toute évidence plusieurs jours.
— Mais vous pouvez évaluer ça, n’est-ce pas ?
— Oui, je peux, bien sûr que je peux, et je l’ai même déjà fait, c’est bien là le plus triste de l’histoire.
— Et pourquoi ça ?
— Parce que selon les lividités et la rigidité cadavériques, et le stade de développement des larves recueillies dans son corps aussi, cet homme est mort depuis moins de vingt-quatre heures. — Mais…
— Oui, je sais, d’après toutes les autres observations objectives et les indices matériels, il est probablement englué dans cet arbre depuis trois jours au moins. »
Une découverte, pleine de promesses !
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Oui, on attend la suite maintenant
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Voilà qui donne envie, même si je doute le lire de sitôt (la PAL à faire baisser, une histoire sans fin ?). Merci pour la découverte 😉
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Je connais bien les histoires sans fin !
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